1. Penly : Sortir du nucléaire avant la catastrophe

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    L’incident d’hier à la centrale nucléaire de Penly est un évènement grave. Deux départs d’incendie, une fuite d’eau radioactive du circuit primaire de 2,3 mètre cube par heure du réacteur sont des faits grave. En 2008, un incident très similaire dans la centrale slovène de Krsko avait conduit au déclenchement du système d’alerte européen sur les risques radioactifs (ECURIE). Les informations officielles sont parcellaires : EELV demande que toute la lumière soit faite sur cet accident, et que toutes les leçons en soient tirées. …

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  2. Sortie du nucléaire : le candidat Sarkozy instrumentalise les salariés d’EDF et joue la fission dans la société française

    Devant des salariés d’EDF, Nicolas Sarkozy a encore une fois vilipendé l’accord PS-EELV et argué que la filière nucléaire française et EDF étaient menacées de mort. Opposé à toute modification du mix énergétique de notre pays, le candidat Sarkozy empêche le débat – pourtant inéluctable – sur la transition énergétique. …

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  3. Alors que la vérité se fait jour à Fukushima, les élus EELV interpellent l’Autorité de Sureté Nucléaire

    Earthquake and Tsunami damage-Dai Ichi Power Plant, Japan

    Les élus Europe Ecologie les Verts membres de commissions locales d’information (CLI) des installations nucléaires françaises dénoncent les silences des autorités japonaises sur le déroulé de la catastrophe de Fukushima et ses conséquences. Pour autant, les informations déjà vérifiées suffisent à dresser un bilan environnemental et sanitaire dramatique pour les populations. En France, ce bilan constitue un argument supplémentaire pour engager immédiatement une transition énergétique permettant la sortie du nucléaire, mais aussi un renforcement majeur de la sécurité des installations existantes dont l’arrêt et le démantèlement se dérouleront sur plusieurs décennies.    …

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  4. Sûreté nucléaire : les élus écologistes donnent de la voix

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    Le travail en réseau porte ses fruits. Plusieurs élus locaux d’Europe Écologie Les Verts sont membres des commissions locales d’information liées aux sites nucléaires sur le sol français. Ils travaillent désormais en coordination au sein de la FEVE, Fédération des Élus Verts et Écologistes, et se sont retrouvés à l’occasion de la 23ème conférence nationale des CLI qui a eu lieu à Paris le 14 décembre dernier. …

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  5. Motion d’urgence transports de déchets nucléaires

    Un an après le « train d’enfer » des 5 et 6 novembre 2010, un nouveau transport équivalent est annoncé les 24 et 25 novembre prochain. Ce transport sera le douzième et dernier retour de déchets vitrifiés de la Hague vers l’Allemagne. Ces déchets à haute activité, issus du retraitement du combustible usé à l’usine AREVA de La Hague, sont dangereux. Onze conteneurs devraient être transportés. Ils seront d’abord acheminés par la route de l’usine Areva de La Hague au terminal ferroviaire de Valognes entre le 18 et le 23 novembre. Puis ils quitteront Valognes par le rail, pour rejoindre le terminal ferroviaire de Dannenberg en Allemagne. Là, ils seront à nouveau chargés sur des camions pour parcourir les derniers kilomètres qui les séparent de leur destination finale : le centre de stockage temporaire de Gorleben. …

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  6. Déclarations de l’UNIDEN sur les emplois liés au nucléaire

    EELV

    Suite aux déclarations de M. Proglio concernant les emplois menacés en cas de sortie ou de réduction du parc électronucléaire français, l’Union des Industries utilisatrices de l’Energie (UNIDEN) s’invite également à la surenchère. Selon un communiqué publié le 23 novembre 2011, le nombre d’emplois menacés en cas de réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité ne serait plus de 500.000 mais bien deux millions dans l’industrie française. …

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  7. Sûreté nucléaire : « Dormez braves gens… »

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    La Commission s’apprête à annoncer les résultats des tests « de résistance » effectués sur les centrales nucléaires européennes suite à la catastrophe de Fukushima. Malheureusement, ces contrôles, tels qu’ils ont été acceptés par les Etats-membres, sont très incomplets et ne permettront pas d’évaluer les risques réels qui entourent le fonctionnement des 144 réacteurs européens. Découvrez l’étude indépendante commandée par le groupe des eurodéputés écologistes qui le démontre ! …

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  8. Nucléaire, compétitivité et pouvoir d’achat

    Beauty shot of sunflowers with a plant in the background.

    Après le Figaro en octobre, la presse se fait aujourd’hui l’écho d’une « étude » annonçant que la sortie du nucléaire coûterait très cher et affecterait les plus modestes et la compétitivité de nos entreprises. Cette fois il ne s’agit pas de transposer hâtivement une donnée allemande mais des calculs de l’Union Française de l’Electricité (UFE), des producteurs et vendeurs d’électricité donc.  …

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  9. Nucléaire, l’impasse

    Malgré Tchernobyl ou plus récemment Fukushima, l’industrie du nucléaire continue de bercer les citoyens de fables sur la soi-disant sécurité de l’énergie atomique. Pourtant une large majorité des citoyens souhaite à terme en sortir. Nombre d’industriels et de personnalités politiques continuent de raconter que le nucléaire français est différent et plus sûr que dans les autres pays. Comme si les nuages atomiques s’arrêtaient aux frontières. Comme si le risque était plus bas chez nous. Sauf que la réalité est plus effrayante que les histoires racontées par les services de communication d’EDF et AREVA. Preuve en est, les incidents se multiplient, comme à Marcoule, dans le sud de la France, voilà quelques jours.Pourtant, les écologistes le défendent depuis leur création, on peut sortir du nucléaire. Comme le montrent les chercheurs du collectif Négawatt, une sortie programmée du nucléaire est possible. Nous avons jusqu’en avril 2012 pour convaincre les Françaises et les Français de la pertinence de ce projet politique.> à lire : \ »72 heures après Marcoule, pourquoi ce silence ?\ »> à voir : \ »Sortir du Nucléaire en 20 secondes\ »> à lire : \ »Tchernobyl, Fukushima… On ne peut plus se fier à l’Etat\ », par Michèle Rivasi …

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  10. [Europe écologie les Verts] Les NouvEELVs – Double victoire au Sénat pour la gauche et les écologistes – Nucléaire, sans-abrisme, Rwanda, Superwahljahr et confessions de traders

    Les NouvEELVS Double victoire au Sénat, Nucléaire, sans-abrisme, Rwanda, Superwahljahr et confessions de traders Ce que l’affaire Karachi vient de révéler, c’est le délitement de l’esprit public. Ce scandale politique qui touche le sommet de l’Etat, met à jour des pratiques scandaleuses qui perdurent en toute impunité depuis des années. Elles sont le fruit d’une insupportable confusion entre l’intérêt général et des intérêts privés.S’il est satisfaisant pour la morale publique que la justice soit désormais saisie, cela est insuffisant. C’est l’ensemble du système démocratique qui se trouve aujourd’hui affaibli et dévalorisé. La défiance à l’égard du politique se généralise et engendre de dangereux phénomènes de rejet. Il y a une urgence absolue à redonner ses lettres de noblesse à la démocratie et un sens à l’engagement politique.La responsabilité des écologistes sera de porter dans la campagne présidentielle qui s’ouvre cette véritable alternative démocratique. Notre projet, à l’opposé d’une pratique du pouvoir qui ignore l’éthique, le bien commun et confisque la parole des citoyens, sera fondé sur les valeurs de partage, de transparence et de sobriété. Faire le choix de l’écologie en 2012 en menant la campagne d’Eva Joly lors de l’élection présidentielle et en soutenant l’ensemble des candidat-es écologistes pour les élections législatives, c’est faire un véritable choix civilisationnel. Pascal DurandPorte-parole …

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  11. Fessenheim et sûreté nucléaire : l’arrogance française continue

    Communiqué de presse – Bruxelles, le 23 juin 2011 Alors que le journal Le Figaro annonce, dans son édition de ce jour, comme acquise la prolongation de 1O ans par L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), du réacteur N.1 de la centrale de Fessenheim, la plus vieille de France, construite sur une zone sismique, les eurodéputé-e-s Europe Ecologie-les verts dénoncent cette décision qui irait à l’encontre des précautions en matière de sûreté nucléaire.Pour Yannick Jadot député européen Europe Ecologie-Les Verts :\ »L’arrogance nucléaire française se poursuit. Alors que les critères européens de \ »stress tests\ » sur les centrales nucléaires ont été décidés collégialement il y a moins d’1 mois par la Commission européenne, l’autorité de sûreté nucléaire française utilise ses propres critères et préfère choisir le moins-disant sécuritaire. Nous critiquions déjà la rigueur des \ »stress tests\ », ne prenant pas en compte les risques liés aux attaques terroristes, les chutes d’avions, ou les cyber attaques, mais on voit que les autorités nucléaires françaises n’ont de toute façon pas attendu leur mise en place pour tirer leurs propres conclusions. Avant de pouvoir éliminer le risque inacceptable que représente le nucléaire en en sortant progressivement, il faut chercher à le minimiser au maximum. Alors que l’Allemagne s’est engagée à sortir du nucléaire, qu’une majorité de Français est favorable à une sortie du nucléaire, que l’Italie a massivement voté contre la reprise d’un programme nucléaire, que la Suisse a appelé dès la fin du mois de mars dernier à fermer la centrale de Fessenheim, la France s’entête, et laisse continuer l’exercice de communication des instances nucléaires de manière indécente.\ »Michèle Rivasi, députée européenne ajoute : \ »Pourquoi tant de précipitation? Alors que la liste des tests de résistance à appliquer aux centrales européennes vient à peine d’être décidée et que ceux-ci n’ont pas été effectués, comme se fait-il que l’ASN envisage de délivrer une telle autorisation? A l’aune des raisons de la catastrophe de Fukushima, l’analyse du cumul des risques demandait pourtant une nouvelle approche de l’évaluation des risques: l’état de la cuve, où des fissures avaient étéobservées, cumulée à la très fine épaisseur du radier présent sous le réacteur, au risque d’inondation exigent une expertise irréprochable et indépendante. Et quid de la réévaluation du risque sismique? La situation géographique de Fessenheim, entourée par deux pays ayant récemment décidé de sortir du nucléaire, appelle à plus de rigueur et de coopération transfrontalière: une analyse extérieure à l’ASN est primordiale pour gager de la fiabilité du fonctionnement de la centrale pour les 10 ans à venir. La crédibilité de la France en matière de nucléaire auprès de l’UE ne cessede s’amenuiser, cette conception de la sûreté nucléaire est inadmissible.Sandrine Bélier, eurodéputée Europe Ecologie-Les Verts (alsace) conclut: \ » Il est incompréhensible et consternant que la France s’obstine, au regard des derniers évènements au Japon et aux Etats Unis à garder sous perfusion une installation dont la poursuite de l’exploitation présente un risque inutile, direct et durable pour un bassin de population cinq fois supérieur à celui de Fukushima. Fessenheim est sujette à 4 fois plus d’incidents que n’importe quelle autre centrale. Sa vétusté et ses caractéristiques techniques obsolètes, sa situation en dessous du niveau du canal d’Alsace, avec des possibilités d’inondations en cas de rupture de digues ou par une crue non prévue et sur une faille sismique sont autant d’arguments et derisques sous-évalués qui doivent conduire à sa fermeture maintenant, pas dans 10 ans! La mobilisation du 26 juin autour de la centrale de Fessenheim sera l’occasion une fois de plus de montrer que les citoyens n’entendent pas qu’on joue avec leur avenir.\ » …

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  12. Italie : L’Europe se libère du nucléaire quand la France s’enferme dans ses dogmes

    Communiqué du 13 juin 2011 Aujourd’hui les Italiens ont confirmé par une écrasante majorité, leur refus du nucléaire, effectif depuis le référendum de 1987. Cette consultation est d’ailleurs la première depuis 16 ans à atteindre le quorum de 50% nécessaire.Il s’agit aussi un désaveu pour l’industrie nucléaire française qui espérait vendre des EPR à l’Italie. Après la décision de la Suisse et de l’Allemagne de s’affranchir du nucléaire, cette industrie voit à nouveau ses perspectives se confronter à une réalité tournée vers l’avenir.La France a parié très gros sur l’EPR en acceptant de le vendre à perte en Finlande ou en imposant la création d’un réacteur inutile à Flamanville.Dans le même temps, notre pays sacrifiait sa filière renouvelable en contraignant le développement de l’éolien ou en imposant un moratoire absurde sur l’énergie photovoltaïque. Aujourd’hui la politique énergétique de la France se fourvoie dans l’impasse atomique.La responsabilité politique doit exclure tout risque nucléaire aux populations. La sortie progressive du nucléaire nécessite un programme volontariste d’économies d’énergies, d’efficacité énergétique et de développement des renouvelables. Cette sortie du nucléaire sera, comme dans le reste de l’Europe, fortement créatrice d’emploi pour les pays qui se libèrent des dogmes atomiques pour élaborer les politiques énergétiques adaptées au monde de demain.Europe Ecologie-Les Verts souhaite que l’exemple italien soit révélateur pour les pays voisins dont la France, qu’une autre politique énergétique est possible, respectueuse de l’environnement et véritable gage d’une souveraineté énergétique.Cécile Duflot, Secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts …

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  13. Nucléaire : la France s’isole encore plus

    Communiqué de presse du 31 mai 2011 La décision de l’Allemagne de sortir du nucléaire sonne comme un désaveu pour le gouvernement français. En engageant la transition de son système énergétique, notre voisin entame une révolution industrielle que la France va rater et dont elle payera le prix à court terme. L’Allemagne compte déjà 400 000 emplois grâce aux énergies renouvelables, contre 50 000 à 80 000 pour le nucléaire en France.Ce secteur constitue une force de frappe industrielle qui fera défaut à la France, les pays se désengageant de l’atome au profit des renouvelables étant de plus en plus nombreux. Après avoir raté le train des renouvelables, la France va rater le train du démantèlement. L’expertise en la matière se trouvera en Allemagne.Après Fukushima, dire comme le fait Anne Lauvergeon que la sortie du nucléaire est « politique » n’a pas de sens. Le choix du nucléaire n’est-il pas lui aussi un choix politique ? un choix dicté opaque, anti-démocratique, en dépit de l’intérêt général, de la sécurité, de la prospérité.Mme Merkel, après avoir décidé en novembre 2010, la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires allemandes, est revenue à la décision prise en 2000 par les Grünen alors au gouvernement. Ceux-ci d’ailleurs ne manquent pas de souligner que compte tenu des avancées de renouvelables dans leur pays (17 % aujourd’hui contre 12 % prévus à la même date dans le plan de 2000), Mme Merkel aurait pu aller plus vite dans le démantèlement. Alors que l’Allemagne prépare l’avenir, la France demeure engluée dans un modèle énergétique à contre-courant des évolutions économiques en cours, dépassé et dangereux.Djamila Sonzogni, Porte-parole 06 72 16 84 35 Attachée de presse:Marjorie Delmond 01 53 19 53 15 …

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