Visite de Nicolas Sarkozy en Inde : Une diplomatie réduite à celle du nucléaire
Communiqué de presse du 6 décembre 2010
Alors même que la technologie EPR est fortement contestée en France tant pour ses coûts que pour les risques qu’elle présente, Nicolas Sarkozy fait du lobbying pour en assurer la vente à l’Inde*.
Areva s’inquiète d’une loi votée en août dernier au Parlement indien, the Civil Liability for the Nuclear Damages Bill, qui estime qu’en cas d’accident nucléaire le constructeur de la centrale peut être tenu financièrement responsable.
Le Président de la République française a déclaré publiquement qu’il allait évoquer cette loi avec le Premier Ministre indien. On pourrait pourtant croire que Nicolas Sarkozy a mieux à faire que de se mêler de la législation indienne, d’autant qu’un toit de la centrale de Flamanville vient de s’écrouler sous le poids de la neige et que les chantiers des deux EPR actuellement en construction, en France et en Finlande, souffrent de retards et de surcoûts importants.