Communiqué de presse de Charles Fournier
Le groupe des élus EELV a bien entendu approuvé ce matin en commission permanente du Conseil régional Centre-Val de Loire le déblocage de 100 000 euros pour venir en aide aux réfugiés via la Croix Rouge Internationale.
Les écologistes en appellent dans l’immédiat à la solidarité quant à la prise en charge en urgence de tous les réfugiés provenant de pays en guerre qui fuient la misère et la détresse, et qui luttent pour leur survie. D’ailleurs, sans lutte efficace et coordonnée contre le réchauffement de la planète, les réfugiés climatiques seront demain de plus en plus nombreux et s’ajouteront aux bouleversements géopolitiques existants dont les puissances occidentales sont en partie responsables.
Pour les écologistes, cette crise doit trouver une réponse européenne. L’Europe n’a pas le droit d’échouer sur la question des réfugiés et de la dignité. Les solutions existent pour faire face et garantir une solidarité européenne : instaurer un mécanisme d’urgence et obligatoire pour une répartition équitable des réfugiés entre les États membres, remplacer le système de Dublin par un système équitable de solidarité et de partage des responsabilités, offrir un accès sûr et légal à l’Union européenne.
Nous pensons cependant que la Région doit pouvoir aller au-delà de l’aide d’urgence débloquée ce matin et participer à l’intégration durable des réfugiés (accès à la formation, à l’emploi, à la vie sociale) en s’appuyant sur les compétences et dispositifs qui sont les siens :
- la Région peut « aider ceux qui aident » en appuyant les initiatives prises sur le terrain par des citoyens, des associations et des collectivités, mais également en soutenant les Universités et les lycées qui souhaitent accueillir de jeunes réfugiés ;
- elle peut aussi développer en particulier les formations de « français langue étrangère » (FLE) pour aider à l’intégration des réfugiés ;
- enfin, la coopération décentralisée peut contribuer à apaiser les relations internationales (alors que les élus UDI, LR et FN remettent en cause cette politique au Conseil régional Centre-Val de Loire).