En meeting de fin de campagne au Cirque d'Hiver, à Paris, les écologistes posent le rapport de forces avec le PS. Après leur succès aux européennes, ils ne se voient plus en «supplétifs» mais veulent, avec le parti de Martine Aubry, «un nouveau partenariat».

Daniel Cohn-Bendit – auquel le public offre une deuxième standing ovation après avoir acclamé Stéphane Hessel, symbolique dernier de liste à Paris – met en garde, lui aussi, ses «amis» de Solférino: toper là avec Europe Ecologie n’a rien d’un luxe. «Sans nous les socialistes ne gagnent aucune région.» Alors que les écologistes nourrissent des espoirs, surtout en Alsace et Rhône-Alpes, le co-président du groupe Verts au Parlement européen ajoute: «Humblement je le reconnais. Sans les socialistes nous ne gagnons aucune région!»
Il veut en finir avec la «culture hégémonique», théorise l'«alternative dans l’alternance» et veut corriger le vœu de «grand chelem» et de «carte toute rose» de Martine Aubry. «Personne ne pourra parler de vague rose mais de vague des socialistes et des écologistes. Ce sera un nouveau partenariat à gauche où il y a une reconnaissance mutuelle.» Sans attendre le score de dimanche, Cohn-Bendit voit «une partie du pari gagnée»: «on est déjà une force incontournable.»
Négociations en terrain neutre
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Par Cécile Duflot et Pierre Larrouturou
Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C'est un des frères de Nicolas. C'est aussi le DG d'un groupe d'assurance. Il y a quelques années, Guillaume dirigeait une entreprise de textile. Mais il s'est reconverti dans l'assurance santé et l'assurance retraite. C'est plus rentable. D'autant que Guillaume a des projets pour développer son affaire et il connaît quelqu'un, au sommet de l'État, qui veut l'aider à réaliser ses projets.
Lire l'intégralité de l'article sur le site Rue 89.

Par Denis Baupin, Dany Cohn-Bendit, Emmanuelle Cosse et Cécile Duflot
Pas une semaine sans annonce catastrophique sur le front industriel français : d'ArcelorMittal à Total, en passant par les constructeurs automobiles licenciant à tour de bras, Areva et son réacteur nucléaire EPR embourbé et invendable, ou encore Dassault et son avion Rafale. Les commentaires sur cette série noire oscillent entre subtiles analyses sectorielles et grossier souverainisme économique. Mais, paradoxalement, rares sont ceux qui se risquent à poser clairement un diagnostic et donc un traitement.
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Blog de Michel Normand, journaliste au Monde et spécialiste du Parti Socialiste.

Trois ex-socialistes conduiront une liste sous la bannière d’Europe-Ecologie à l’occasion des élections régionales de mars. [...] Découragés par le fonctionnement de leur ancien parti et déçus par son engagement qu’ils jugent trop timide en faveur de la cause environnementale, les nouvelles recrues d’Europe-Ecologie disent « avoir fini par renoncer à faire bouger le PS ». Leurs nouveaux amis ne les ont pas recrutés par hasard. Chacun de ces néo-écolos correspond à un casting assez précis. [...]
Nicole Eschmann, 59 ans, a elle aussi pris le chemin du parti écologique. Elle conduira la liste Europe-Ecologie en Saône-et-Loire. Cette ancienne proche d’Arnaud Montebourg, très connue dans le milieu associatif local était déjà appréciée par les Verts qui l’avaient soutenue lorsqu’elle avait été présentée par le PS lors des législatives de 2007. « J’ai hésité » assure-t-elle, expliquant avoir finalement rompu avec un parti « qui n’a plus de projet et ne se préoccupe que de ses luttes de clans ». [...]
« J’ai entendu dire que certains, dans les réunions de section, m’ont habillée pour plusieurs hivers mais j’ai aussi reçu le soutien explicite de nombreux ex-camarades, et non des moindres… » affirme Nicole Eschmann.
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Ce que nous retenons de notre enquête, c'est que nous avons constaté une autre façon de faire de la politique et qu'Europe Ecologie vit une véritable démocratie en direct qui a été tant dévoyée dans les autres organisations politiques.
Enfin, nous considérons que la seule réponse aux maux de notre société c'est l'écologie politique, seule capable de répondre aux défis environnementaux et sociaux du XXIe siècle mais que les résistances vont s'accentuer de la part des privilégiés. Notre avenir et celui de nos enfants sont concernés et nous pouvons penser qu'après mai 1968 un changement profond est à venir.
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Stéphane Hessel explique sa décision de rejoindre les écologistes par deux raisons : «D’abord, le PS n’est pas allé au bout de la révolution dont il a besoin. Ensuite, la grande question pour l’Europe et le monde aujourd’hui est à l’évidence celle de l’environnement.»
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Base de données commune, identité graphique et des rubriques harmonisées, création de réseaux sociaux pour chacun des sites régionaux : le quotidien Libération s'est intéressée à la stratégie web menée par Europe Ecologie depuis les élections européennes et son évolution dans le cadre des prochaines Régionales.
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