Les logiciels libres et les ressources numériques sous licence libre sont un moyen de développement économique et citoyen. Ils contribuent à rendre plus facile l'accès aux réseaux, à l'information, à la connaissance, et mettent chacun en mesure de créer de nouvelles ressources et de les faire connaître, non seulement dans des secteurs d'activités liées à l'informatique et aux réseaux mais aussi plus largement dans le domaine des arts, des loisirs ou de la culture.

Alors que le secteur de la communication tend à être toujours plus concentré, et aux seules mains d'intérêts privés, la transparence qu'offre l'accès au code source d'un logiciel libre, la pérennité de l'accès aux données que permet l'usage de formats de fichiers ouverts et documentés, la liberté d'utilisation garantie par les licences libres sont un atout pour l'innovation que tendent à freiner les partisans des brevets sur les idées, des formats de fichiers secrets et des licences d'utilisation restrictives. Au contraire, le choix d'une licence libre et l'utilisation de formats ouverts garantissent l'interopérabilité et la possibilité de leur réutilisation.

Le rôle de la puissance publique est donc essentiel pour accompagner le développement de ces ressources d'intérêt général. Mais l'argent public ne doit payer qu'une fois ! Les logiciels et les ressources numériques acquises, développées ou produites avec participation de fonds publics doivent donc être placées sous licence libre et disponibles dans un format ouvert afin de permettre leur partage : les utiliser, étudier, modifier ou redistribuer librement.

Europe Ecologie Aquitaine soutient pleinement cette démarche et tient à ce que les appels d’offres et les commandes publiques en tiennent systématiquement compte. C’est en ce sens qu’Europe Ecologie Aquitaine a signé le Pacte du logiciel libre (http://candidats.fr) et entretient des relations avec les acteurs du Libre.

Europe Ecologie Aquitaine salue les professionnels et les membres d'associations de promotion du Libre en Aquitaine et au-delà avec qui nous échangeons pour affiner nos propositions, continuation directe, mais sur un autre terrain, des combats menés au Parlement européen pour lutter contre les brevets logiciels en Europe.