» La parité à chaque élection  » pour clouer le bec au sexisme (23 mai 2016)

la nouvelle république

Touché par des affaires de harcèlement sexuel, le milieu politique est aussi sujet à du sexisme. Les élues du département en sont-elles victimes ?
Nous avons tous une responsabilité
Les accusations de harcèlement sexuel visant le député écologiste Denis Baupin ne laissent pas indifférentes les femmes élues du département. […]

«  Ne pas être la femme de service  »

Jacqueline Gourault, sénatrice, a su s’affirmer quand il le fallait.

La première fois que je fus candidate aux élections régionales en 1986, j’étais en queue de liste, à une position non éligible, mais je l’avais accepté », se rappelle Jacqueline Gourault, qui était à l’époque maire adjointe de La Chaussée-Saint-Victor. « La fois d’après, alors que j’étais devenue maire, on m’a proposé à nouveau d’être sur la liste, mais je voulais être en bonne place. Je ne souhaitais pas être la femme de service. Et j’ai été élue. »

Au Sénat, elle n’a jamais entendu parler de harcèlement sexuel. « Après les accusations visant le député Baupin, la sénatrice des Verts Esther Benbassa a demandé au président du Sénat de créer une cellule d’accueil pour les personnes victimes de harcèlement sexuel qui auraient besoin de se confier. Au Sénat, il y a une espèce de respect entre les hommes et les femmes qui ont souvent déjà fait leurs preuves au travers d’un mandat d’élu local, laissant peu de place au sexisme. » »

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