Le sport : santé et épanouissement pour toutes et tous
LMCU a pris la compétence «Equipements et réseaux d’équipements sportifs» dans une délibération de novembre 2000 avec mise en oeuvre au 1er janvier 2002.
Chacune des communes de la métropole conserve évidemment la compétence sportive qui lui appartient. «L’intervention de la Communauté Urbaine dans le domaine sportif repose sur sa capacité à apporter une valeur ajoutée par rapport à la gestion communale des équipements qui deviendront communautaires».
Valeur ajoutée :
- Pour les habitants en favorisant un égal accès aux équipements.
- Pour les communes en diminuant les charges de centralité.
- Pour LMCU par la promotion et le rayonnement. (extraits de la délibération du 28 novembre 2000).
La région Nord Pas-de-Calais est la région française dont les indicateurs de santé sont les plus mauvais et LMCU concentre le quart de la population régionale. Or, le lien est manifeste entre pratique sportive régulière et un bon état de santé. La lutte contre l’obésité par exemple est aussi une lutte contre la sédentarité.
La pratique régulière d’une activité physique et/ou sportive apparaît donc comme un enjeu majeur de santé publique. Il est nécessaire dans un premier temps d’informer et de sensibiliser les habitants, les éducateurs, les médecins, les responsables sportifs, économiques et politiques. Il faudra s’intéresser à tous les publics et plus particulièrement à ceux qui ne pratiquent jamais ou rarement d’activités sportives. Tout le monde, quelle que soit sa forme ou son handicap peut avoir une activité physique.
Cette étape de sensibilisation devra être faite dans le milieu éducatif, dès l’école maternelle, dans les entreprises de la métropole, par le biais des associations.... Pourquoi pas un temps fort métropolitain ? Par exemple, des «Rencontres de la forme» pour évaluer plus précisément la
forme des habitants.
Dans les nouveaux aménagements ou lors de rénovations,les élus, les urbanistes doivent favoriser les modes de déplacements actifs tels que la marche à pied, le vélo, les rollers, la trottinette, et donc aménager les espaces publics dans ce sens. Par exemple, encourager les déplacements doux auprès des enfants et de leurs parents pour les trajets scolaires. Ceci nécessite la création ou l’aménagement de pistes cyclables et de trottoirs adaptés pour que ces déplacements se fassent avec le maximum de sécurité.
Multiplier des randonnées sur le territoire métropolitain avec des itinéraires pour la marche à pied, le vélo, les rollers, de diverses durées peut inciter certains publics à une activité physique qui, pratiquée en groupe, apporte en plus, plaisir et convivialité. Par ailleurs, on constate souvent un décalage entre la demande axée sur une pratique sportive conviviale et une offre orientée vers la compétition. La pratique amateur n’est pas accessible à tous et insuffisamment développée.
Nous réaliserons un diagnostic de l’offre des activités physiques et/ou sportives sur le territoire métropolitain: associations, clubs, activités en entreprises... (DTA : Diagnostic Territorial Approfondi «Sport Santé»). Celui-ci permettrait d’avoir une vue d’ensemble des pratiques existantes, de leur localisation, des distorsions possibles avec la demande des habitants.
L’objectif affiché est de favoriser l’élaboration d’une véritable politique de la forme à l’échelle métropolitaine. Le principe «Sport-Santé» sera inscrit parmi les priorités de LMCU.
Favoriser l’activité physique de tous est une problématique transversale à l’ensemble des politiques communautaires dans les compétences suivantes : sport, voirie et espaces publics, aménagement et renouvellement urbain, développement économique,transport public, habitat, développement durable.