Accueil Projet Atelier Petite enfance, École, et Périscolaire

Atelier Petite enfance, École, et Périscolaire

ICONE-LocalGlobal

Cette table ronde a été animée par Aurélie Zaluski et Catherine Naviaux.
(les thèmes et propositions sont ici soulignées)

         Le groupe s'est d'abord centré sur l'actualité phare de l'année 2014 : la mise en place de la réforme des rythmes scolaires : la matinée du mercredi décidée libérant trois heures dans la semaine. Ceci correspond à deux après- midi où les enfants ont 1.5 heure de classe en moins, et la mise en place d'activités péri- scolaires facultatives. Les parents qui le peuvent et le souhaitent ont la

liberté de disposer eux-mêmes de ce temps dégagé, mais pour les autres....

         Le périscolaire organisé par la mairie concerne donc les autres enfants. Les associations locales sont sollicitées pour animer ces temps, mais peu d'associations sont intégrées à cette réflexion et mise en place. De l'avis d'une membre d'association de parents d'élèves, l'enthousiasme n'est pas présent pour ce qui est l'occasion de faire découvrir aux enfants des champs nouveaux (ex. musicaux). Et, prudemment, rien n'est tranché par la mairie quant au principe de gratuité de ces activités. Est-ce à chaque famille d'assumer financièrement ce changement ou bien est-ce à la collectivité, solidairement ? La réponse du groupe est en faveur de la gratuité, qui ne pèse pas sur les familles aux faibles revenus. De même, les enseignants auraient plutôt préféré le samedi matin travaillé, avec coupure le mercredi comme auparavant.

         Qu'est-ce qui est le meilleur rythme pour les enfants ?

         Si cette réforme est faite pour l'enfant, alors il s'agit de se centrer sur lui et ses besoins.

         C'est cet angle de vue que le groupe a adopté : se mettre dans la position de l'enfant, penser à partir de lui les questions de garde, de soins, d'éveil, d'environnement, de vie.

         Par exemple, pour le mode de garde pour les enfants très jeunes, il semble préférable de  privilégier les admissions en crèche à temps partiel, quand cela est possible. Il paraît important de proposer des espaces de réflexion aux parents sur ces questions. Ces espaces existent trop peu sur la Ville, il pourrait exister un espace autour de la parentalité, de la famille.

Ce pourrait être le rôle de la municipalité d'inciter à la création de ces lieux d'échange et d'approfondissement pour les parents, avec le personnel d'accueil.

         Une participante  expose la situation de sa fille de deux ans dans une des crèches de la Ville. Une petite cour, des abords où les voitures disputent le terrain aux chiens. Un parcours de combattant entre crottes et pollution automobile. Le cadre, l'aménagement de cette rue en plein remaniement immobilier : c'est le moment !

Quelques propositions :

  • Une zone partagée, sur le modèle du mail Sadi Carnot, 20 kmh pour les véhicules à moteur.

Optimiser l’utilisation des espaces  extérieurs  pour que les enfants puissent vraiment profiter des jardins en associant les différentes structures  (maison de retraite et crèches) et favoriser des relations intergénérationnelles.

         Le regard sur le cadre de vie de l'enfant oriente le groupe vers deux directions : l’extension du mail Sadi Carnot,  et la vie dans un univers fortement urbanisé, qui coupe l'enfant d'un abord du milieu naturel, pourtant existant à Vanves.

  • On constate que les limites de ce mail Sadi Carnot ne prennent pas totalement en compte les lieux de fréquentation des enfants : il eut été facile d'étendre de 10 m la zone de rencontre rue Sadi Carnot, pour englober une entrée de l'école Fourestier ; de l'étendre aussi de 50m rue Gambetta pour concerner les deux écoles de cette rue ; Il est vrai que la construction de ce projet ne s'est pas faite AVEC les vanvéens. C'est une pratique à changer avant 2020 !
  • comment un enfant peut s'éveiller à la nature à Vanves, son lieu de vie? Des exemples de jardins familiaux, de parrainage d'arbres dans des communes limitrophes sont cités. Et quand on va au parc Pic, comment faire connaissance avec les plantes, les arbres ? Les gardiens pourraient-ils avoir cette connaissance, et la fonction de la faire partager ? Pourrait-on avoir, comme dans certains jardins, des indications des variétés, un parcours botanique ? Et là encore, on peut penser qu'une ville qui vit, c'est une ville où les gens échangent entre eux, partagent, de manière plus confiante et spontanée. Il y a des ruches au parc Pic, mais pourquoi, pour qui ?
  • c'est aussi l'occasion d'évoquer le prochain festival de films écologiques du lycée Michelet, en mai prochain, où il sera possible de s'approcher du rucher et de poser des questions. Et aussi la prochaine balade sur les traces du ru de Vanves, enterré, mais qui pourrait resurgir, si  les vanvéens le veulent.

Laisser un commentaire

*