Lors de la discussion autour du Rapport développement durable 2013, les écologistes ont rappelé les progrès permis par les ambitieux Plan Climat et Biodiversité, mis en place par les adjoints écologistes en charge de l’Environnement et des Espaces Verts.

Pour le groupe EELVA, Christophe Najdovski a détaillé quatre priorités qui demandent un effort supplémentaire dans les années à venir :

• la pollution atmosphérique : "la prochaine municipalité devra impérativement s’engager pour une diminution progressive mais drastique de l’utilisation du diesel, qui reste toujours présent dans le parc de l’administration parisienne, et ultra majoritaire dans le parc d’autobus de la RATP" ;
• le partage de l’espace public et les mobilités douces : "malgré une baisse drastique de la circulation automobile en 10 ans, se déplacer à vélo reste un exercice périlleux; le vol demeure par ailleurs une entrave majeure. La prochaine municipalité devra impérativement mettre en place une politique ambitieuse de stationnement sécurisé pour bicyclette et multiplier encore les nouvelles pistes cyclables" ;
• développer l’agriculture urbaine : "au-delà de la végétalisation, le maraichage des toits reste une piste encore inexplorée à Paris : elle aurait de multiples bénéfices environnementaux : gestion des eaux pluviales, isolation thermique dans le cas des toitures, recyclage des déchets urbains, faibles empreintes carbone due aux transports, renforcement de la biodiversité, sans compter évidemment la subsistance, même limitée, que chacun et chacune peut en tirer" ;
• la reconquête des berges de Seine : "le résultat actuel, bien qu’agréable, reste décevant au vu des possibilités et des exemples que nous ont montrés les autres grandes villes françaises. Les berges sont monopolisées par un trafic incessant, engendrant bruit et pollution à ses abords. La prochaine municipalité devra donc envisager de manière approfondie et sérieuse une reconquête totale des berges de Seine pour les Parisien/nes et les circulations douces".