Paris, vendredi 22 novembre 2013, 10h00

Christophe Najdovski et Bernard Jomier réagissent aux propos de Jean-Marie Le Guen, adjoint au Maire chargé de la Santé.

Les deux erreurs et l’aveu de M.Le Guen

Monsieur Le Guen, adjoint au Maire de Paris en charge de la Santé, semble avoir été piqué au vif par les propositions des écologistes en faveur de la santé des parisiens.

En nous accusant de "schizophrénie" dans un article paru sur son blog, il quitte les rives d'un débat politique sérieux pour se lancer dans une polémique et auto-célébrer son action.

JM Le Guen commet pourtant 2 erreurs et 1 aveu.

La 1ère erreur est de croire que le projet de "consultodrome" qu'il défend pour le site de l'Hotel-Dieu répond aux besoins de soins de proximité des Parisiennes et des Parisiens et s'inscrit dans une organisation cohérente de ces soins. Ce projet est pourtant rejeté tant par les professionnels des centres de santé que par les médecins généralistes de ville (cf communiqués de MG Paris et de l'USMCS).

Nous laissons volontiers à JM Le Guen et à la direction de l' AP-HP la promotion de cette vision consumériste de la santé. Pour notre part, nous appelons à une véritable concertation des acteurs du système de santé pour définir, ensemble, un projet cohérent pour le site de l'Hôtel Dieu.

La seconde erreur est de revendiquer la paternité de l'idée d'un dispositif d'aide à l'installation de médecins en secteur 1 à Paris. Or, cette proposition a été émise pour la 1ère fois par les écologistes dans leur programme municipal de 2008. Après 5 années de mandat, JM Le Guen découvre cette mesure. 5 années perdues sur ce dossier.

Enfin, JM Le Guen sort de l'ambiguité en expliquant avoir préparé pour le site de l'Hotel Dieu un projet qui tire un trait sur le maintien des urgences. Dont acte, mais alors qui faut-il croire au PS ? Un adjoint qui dit noir quand la candidate dit blanc sur le même dossier ?

Tout à l'auto-célébration d'un bilan pourtant bien partiel, JM Le Guen ne trouve rien de plus utile que de se lancer dans une polémique où ses arguments de fond sont bien faibles.

Contact Presse : Anne-Lise / 06 31 12 10 42