Mobilisation populaire pour un véritable service public de la petite enfance
Ce matin, des parents, autant d’hommes que de femmes, ont symboliquement installé une crèche éphémère devant le ministère des Affaires sociales. A l’appel du tout nouveau collectif « Crèche qui se passe ». Ils demandent au gouvernement et à Mme Dominique Bertinotti en particulier, plus de visibilité et de précision quant aux choix politiques, sociaux et économiques pour l’accueil des enfants de moins de 3 ans.
L’incompréhension, les difficultés voire même parfois le désarroi des parents est une réalité qu’il est impossible d’ignorer lorsque l’on occupe la fonction qui est la mienne. Plus de solutions d’accueil, pour plus de familles parisiennes, dans le souci constant de la qualité de la prise en charge de l’enfant et du projet pédagogique, c’est la mission de mon cabinet.
A Paris, un chantier colossal a été entrepris depuis 2001, + 30% de places en accueil collectif, soit 10 300 places livrées en 13 ans. Je continuerai dans les prochaines années à œuvrer pour augmenter le nombre de places d’accueil – 4500 places dans cette mandature - et le nombre de personnels formés aux métiers de la petite enfance, garants d’un accueil de qualité. Je continuerai en outre mon combat pour que les usagers restent au cœur d’un dispositif public à leur service.
Je suis convaincu que l’accueil collectif, conventionné par la CAF, répondant ainsi aux exigences sociales que le service public se doit de respecter, remplit à merveille son rôle de liant social, où se croisent les enfants de milieux et de cultures différentes.
La crèche c’est aussi ce lieu de rencontre pour ces hommes et femmes, les parents, qui au travers de ce mode d’accueil adapté et sécurisant conservent sereinement un emploi et concilient parfaitement parentalité et vie professionnelle.
L’accueil de la petite enfance est une base essentielle du soutien à la parentalité et particulièrement à la maternité. Selon une enquête récente réalisée auprès de 800 familles, lorsque l’enfant est gardé par les parents, c’est la mère qui assure la garde dans 71 % des cas. Or, 40 % de ces femmes ne se considèrent pas comme au foyer … Pour l’emploi de ces femmes aussi, la crèche tient ce rôle-titre.
Au cœur de notre dispositif, la parole des parents parisiens est d’or. Je suivrai donc avec le plus grand intérêt les actions de ce collectif.
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