Accueil Petite enfance Un comité de suivi pour les 4500 nouvelles places de crèche

Un comité de suivi pour les 4500 nouvelles places de crèche

Depuis 2009, je rends compte chaque année, au sein d’un comité de suivi, de l’avancement du travail entrepris à la tête de la délégation de la petite enfance.

Début février 2011, j’ai réuni ce comité, composé d’élu/es de tous les groupes politiques du conseil de Paris, pour présenter en toute transparence l’état d’avancement au 31 décembre 2010 du programme de mandature.

Le contexte parisien est marqué par un regain démographique, par l’augmentation du nombre de familles monoparentales et par des prix du foncier ne cessant de croître.

Nous devons à la fois répondre à l’objectif de l’ouverture de 4 500 nouvelles places et au développement d’un accueil soucieux du bien-être collectif : enfants, personnel et parents.

 

L’accueil collectif, un enjeu sociétal décisif.

L’accueil collectif demeure une priorité municipale, même si l’accueil individuel n’est pas laissé de côté pour autant (la garde au domicile des parents concerne 13% des petits parisiens).

L’accueil des jeunes enfants embrasse de multiples enjeux : éducatif, social, de prévention, de prise en charge de pathologies et de handicap, mais aussi de création d’emplois. La qualité de la prise en charge des premières années s’avère primordiale dans la construction de celles à venir.

Un investissement sans précédent…

C’est pourquoi un effort important, 2,4 fois supérieur à la mandature Tibéri, est consacré à l’ouverture de places d’accueil collectif.

Depuis avril 2008, ce sont 1 481 places qui ont été ouvertes.

Paris compte désormais 722 établissements d’accueil (crèches, crèches familiales, crèches parentales, haltes-garderies, jardins maternels, jardins d’enfants) employant pour fonctionner 8 300 agents, soit 1/6 des effectifs de la ville. Ainsi, avec 31 068 places, la municipalité peut accueillir un petit parisien sur deux dans un équipement collectif de la petite enfance.

Cet objectif quantitatif se double aussi d’un objectif d’équité territoriale. Il s’agit de renforcer l’offre d’accueil dans les secteurs où le déficit est le plus criant En ce sens, un effort particulier est effectué sur les arrondissements du Nord et de l’Est de Paris où les besoins sociaux sont les plus pressants. En 2010,  près de 70% des nouvelles places se sont concentrées dans les 10ème, 11ème, 13ème, 18ème, 19ème et 20ème arrondissements.

Néanmoins, 239 places ont été ouvertes dans des arrondissements de l’Ouest comme le 15ème et le 16ème, car là aussi les besoins se font sentir, et des projets sont en cours sur l’ensemble du territoire.

… indissociable d’un souci de qualité et de diversité de l’accueil collectif

Crèches collectives, crèches familiales, crèches parentales, haltes-garderies, jardins maternels, jardins d’enfants…

Derrière ces dénominations, on retrouve une diversité de structures qui permet, autant que possible, une adaptation à la multiplicité des besoins des familles. A cet égard, il existe, même si cela ne saurait suffire, 3 465 places en horaires atypiques et sept établissements offrant un accueil spécialisé pour les jeunes enfants en situation de handicap.

Face à une politique gouvernementale qui ne cherche qu’à faire du chiffre à bas prix en réduisant l’exigence de qualité, il apparaît indispensable de poursuivre un effort tant sur la quantité (l’offre ne répond pas encore à la demande) que sur la qualité de l’accueil : c’est pour cette raison que nous refusons d’appliquer le décret « Morano » de juin 2010 et ses dispositions qui tirent la petite enfance vers le bas.

A l’inverse des orientations gouvernementales, la construction d’un service public de la petite enfance est plus que jamais d’actualité.

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