En Rhône Alpes, la démocratie participative : à quoi ça sert?

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Par Lela Bencharif

S’engager : pour quoi et comment ?

A l’heure des crises multiples, sur un territoire vaste comme Rhône Alpes, quels outils mobilisés pour que chacun s’approprie la chose publique et puisse agir : démocratie 2.0, médias participatifs, interpellation citoyenne, atelier citoyen, conférence de consensus… ?

Notre démocratie ne se mesure pas seulement au nombre de voix glissées dans une urne, ou exprimées dans la rue ! En complément de la démocratie représentative, il existe désormais différentes instances à vocation d’information/sensibilisation, de concertation, de consultation voir même parfois de co-construction des politiques publiques, et, cela en complément de la société civile organisée (les réseaux associatifs, les syndicats, le CESER).

Mais ce n’est pas suffisant ! La démocratie participative ne se décrète pas. Elle n’est ni un slogan politique, ni un objet de communication. Elle se construit dans la durée et se nourrit sans cesse d’initiatives individuelles et collectives, de débats publics. Ce qui est au cœur de ces démarches, c’est bien l’engagement individuel au service de l’intérêt général et du bien commun.

Une politique régionale de démocratie participative doit offrir aux rhônalpins un cadre de mise en ouvre de la participation citoyenne.

Le conseil régional propose déjà, par exemple :

– pour les jeunes, une expérimentation depuis septembre 2012 de démarche participative dans les Lycées et CFA,

– au plus près des territoires, en accompagnant financièrement les initiatives citoyennes et collectives permettant d’apporter du débat public (avec une attention particulière pour l’outil média participatif).

des atelier citoyens, pour construire et faire évoluer ensemble les politiques régionales.

Un des outils de démocratie directe voté par les élus régionaux dès la fin de l’année 2010, n’a hélas pas pu se mettre en place parce qu’il était ouvert aux résidents étrangers : le droit d’initiative citoyenne. Vous pouvez compter sur ma détermination pour que ce droit de pétition, outil clef d’une citoyenneté active, soit véritablement mis à la disposition des rhônalpins en 2013 Alpes.

Par ailleurs, à l’heure ou les citoyens exigent « plus de démocratie », il est urgent de renforcer les conditions et les formes de dialogue entre le conseil régional et les habitants : avec une ouverture au numérique, avec des débats ou conférence de consensus sur des enjeux sociétaux tels que les droits humains et droits citoyens, la transition énergétique, l’éthique et la politique…

Une citoyenneté active en Rhône Alpes est possible !

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