Les conseillers régionaux écologistes dans les législatives

Sept conseillers régionaux du groupe EELV étaient candidats lors du premier tour des élections législatives. Seule Lela Bencharif, dans la Loire, est qualifiée pour le second tour. Voici un petit passage en revue de leurs performances.

Philippe Meirieu (18,36%) est largement devancé par Thierry Braillard (26,41%) soutenu par Gérard Collomb. On peut trouver une explication dans la grande confusion entretenue par le maire de Lyon à son avantage. Vous pouvez écouter ici sa déclaration.

Emeline Baume (collaboratrice de Lela Bencharif à la Région) s’en tire bien avec près de 9 % des voix, en troisième position légèrement au-dessus du Front de gauche et de Denis Broliquier, maire du IIe arrondissement.

Dans la 11e circonscription du Rhône, Jean-Charles Kohlhaas ne réalise que 3,82% des voix dans un contexte d’éparpillement des candidats de gauche qui conduit à un second tour UMP-FN. La dissidence du conseiller régional très implanté Guy Palluy face à la radicale parachutée par le PS en est une des principales cause.

Cyril Kretzschmar s’en tire légèrement mieux dans la 12e avec 4,30% des voix, améliorant le score du parti par rapport à 2007 (3,11%). La circonscription a des chances de passer à gauche.

Lela Bencharif (22,33%) est la seule écologiste à être plutôt bien placée pour l’emporter puisque, bénéficiant de l’investiture non contestée du PS, elle passe le deuxième tour pour une triangulaire avec l’UMP et le FN.

A Grenoble, Eric Piolle obtient 7,73% des voix face à la ministre de l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso (38,3%) et à l’UMP Jean-Claude Peyrin (17,8%) qui eux s’affronteront aux deuxième tour.

En Savoie, Yves Paccalet réalise 5,53% des voix alors que Hervé Gaymard (UMP 45.88%) et François Rieu (PS 26.63%) font figure de poids lourds.

En Haute-Savoie, face à Bernard Accoyer, Claude Comet est à 5,11%, laissant Bernard Accoyer et Christian Jeantet s’affronter au second tour. Elle se dit « un peu déçue de mon résultat, mais très très satisfaite que Bernard Accoyer prenne une claque sur sa circonscription ». Claque très relative cependant, car la droite garde l’avantage.

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