NKM OU LE GREENWASHING ÉLECTORAL !

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Quatre ans après, le Grenelle de l’environnement est loin d’être à la hauteur de ses enjeux. La politique qu’est venue défendre dans le Rhône ce mardi 25 octobre la Ministre du Développement Durable répond à des objectifs électoralistes, quand sur le terrain, les élus et notamment les élus Europe Ecologie – Les Verts, œuvrent pour une politique environnementale véritablement ambitieuse.

Il y a tout juste quatre ans, le 25 octobre 2007, le Président Sarkozy lançait : « Je veux que le Grenelle soit l’acte fondateur d’une nouvelle politique, d’un New Deal écologique en France, en Europe et dans le monde. » Hier, Nathalie Kosciusko-Morizet était dans le Rhône pour vanter les mérites du Grenelle de l’environnement.

Les écologistes avaient salué cette démarche participative novatrice aux objectifs ambitieux. Mais, depuis, que de renoncements ! Sous la houlette des parlementaires les plus conservateurs et des lobbys anti-environnementaux, les mesures issues du Grenelle ont été progressivement détricotées, rendues incohérentes et vidées de toute ambition.

De  l’absence de décrets pour mettre en œuvre les dispositions des lois Grenelle 1 et 2 à la casse de la filière photovoltaïque, les écologistes ont bien compris : de toute façon, pour la droite, « l’environnement, ça commence à bien faire ! » Sans compter le péché originel du Grenelle de l’environnement qui n’a pas traité de la question nucléaire.

En revanche, dans les collectivités territoriales et sans l’aide de l’Etat, les élus écologistes œuvrent tous les jours pour promouvoir des politiques responsables et ambitieuses ! Plans climats de la région Rhône-Alpes ou du Grand Lyon, politique de mobilité douce dans les arrondissements de Lyon, plan régional de gestion des déchets dangereux, agendas 21 des communes, comme à Chassieu ou à Chaponost, … les initiatives sont multiples. Et très souvent les collectivités locales vont déjà au-delà des préconisations initiales du Grenelle.

Ce sont les actes posés qui sauveront la planète, pas la récupération opportuniste qu’en fait la Ministre !

Le déplacement de Nathalie Kosciusko-Morizet ne consiste ainsi qu’en un greenwashing électoraliste à quelques mois de la présidentielle. Les citoyens ne sont pourtant pas dupes : en matière environnementale, comme pour le social ou les questions économiques, le bilan de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement est lamentable !

Dans le Rhône, Europe Ecologie – Les Verts, par ses propositions et les actions de ses élus,  démontre au contraire tous les jours ce qu’une véritable politique écologique signifie.

Alain Chabrolle, vice-président à la région Rhône-Alpes, délégué à la santé et à l’environnement

Paul Coste, président du groupe des élus EELV au Grand Lyon

Yves Durieux, secrétaire départemental d’EELV

Cécile Casey, co-secrétaire d’EELV Lyon

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