Intervention de Noël Communod sur l’évaluation de la politique régionale des lycées

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Nous nous félicitons que la démarche d’évaluation des politiques publiques soit relancée à la Région Rhône-Alpes. Nos demandes, certes un peu insistantes, ont abouti à des résultats qui commencent à être visibles :

–          Relance des actions de SUEVAL et redéfinition des ses objectifs

–          Rédaction et relance de la charte d’engagement des bénéficiaires d’aides (VOTEE)

–          Lancement de plusieurs évaluations, dont celle des TER et aujourd’hui celle des lycées

–          Refonte de la délibération sur l’évaluation qui sera présentée en décembre.

L’évaluation n’est ni un gadget, ni un outil de contrôle de gestion ; c’est un outil de mesure qualitative et quantitative de l’atteinte ou non des objectifs initiaux d’une politique régionale. Mais c’est surtout un outil qui permettra des réorientations stratégiques de chacune des politiques de la région si le résultat de l’évaluation en fait apparaître la nécessité.

Cependant, si nous nous félicitons d’avoir été entendus sur ce sujet de l’évaluation, nous voudrions souligner quelques points :

–          La montée en volume des évaluations lourdes, qu’elles soient sous-traitées ou bien faites en interne, va nécessiter et nécessite déjà des moyens budgétaires supplémentaires.

–          C’est la participation des élus dans les groupes ad hoc de suivi des évaluations qui fera que le processus se déroule bien. Il faudra donc que les élus, en particulier des commissions concernées, soient impliqués.
Lors de notre premier débat, vous m’aviez répondu, Monsieur le Président : « Mais, Monsieur Communod, la présence des élus est faible dans les groupes de suivi, ça ne semble pas les intéresser beaucoup ».         
J’escompte que maintenant, après avoir voté à l’unanimité les clause d’évaluation mise en fin de toutes les dernières délibérations de politiques, les groupes se feront un devoir d’y participer.

Enfin, nous présentons deux amendements :

Même si les personnels régionaux ne sont pas les bénéficiaires directs de la politique régionale des lycées ils n’en sont pas moins l’un des rouages essentiels puisqu’ils la vivent et la construisent au quotidien.

Les exclure des axes de questionnement 1 et 2 ne semble pas pertinent du fait même de leurs compétences. Nous proposons donc de les remettre. 

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