Intervention de Marie-Noëlle Fréry : Un bateau français pour Gaza !

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Le groupe Europe Ecologie – Les Verts dépose ce vÅ“u pour le « Bateau français pour Gaza » car :

–          la situation de Gaza est une catastrophe humanitaire, et le blocus imposé par Israël constitue une violation manifeste du droit international.  
Catastrophe humanitaire : depuis de nombreuses années, les populations civiles (400 000 habitants à Gaza, 1,5 millions d’habitants sur l’ensemble du territoire) souffrent :

  • impossibilité de mettre en place une agriculture conséquente pour nourrir la population,
  • problème d’accès à l’eau, minimum vital,
  • plus du tiers de la population de Gaza vit comme dans des camps de réfugiés,
  • des bidonvilles sont installés sur Gaza jusque sur les plages de cette ville.

Violation manifeste du droit international :

  • le blocus du territoire Gaza est une violation du droit international, et ce depuis de nombreuses années,
  • à partir de décembre 2008, en réponse à des tirs de roquettes, Israël a bombardé massivement les grands axes de la ville en tuant 1 300 personnes.         
    Un rapport du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies (rapport Goldstone) accuse l’armée israélienne d’avoir commis des actes condamnables assimilables à des crimes de guerre et le Hamas d’avoir commis des crimes de guerre.
    • Blocus ? au-delà du droit international, il faut savoir que Gaza aurait besoin de 735 000 camions avec le matériel pour la reconstruction des bâtiments détruits suite à l’opération militaire israélienne de 2008 et 2009, or il ne rentre que 1 000 camions par an sur Gaza pour réaliser cet objectif de reconstruction

–          cette opération de la société civile internationale (ONG, partis politiques…) vise à aider les populations civiles. La société civile palestinienne est importante et variée. Il ne s’agit pas d’aider le Hamas.  
Le projet d’affrètement d’un bateau français rejoindrait le projet de plusieurs pays européens (plus de trente bateaux prévus jusqu’à ce jour pour le mois de juin).   
Lorsque nous demandons l’aide de l’Etat français c’est pratiquement de donner les autorisations portuaires nécessaires pour le départ du bateau français

La Région Rhône-Alpes, qui a l’habitude de relations internationales et une expérience d’accompagnement ou développement, pourrait sur ce territoire avoir un regard particulier et attentif.

Le droit international n’est pas à géométrie variable : nous devons aider une population sans eau et sans pétrole !

 

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