Retour sur la Session spéciale « Santé » du 7 septembre 2012
Bonjour à toutes et à tous,
Ce vendredi 7 septembre, le Conseil régional de Picardie s’est réuni pour un débat avec M. Christian Dubosq, nouveau directeur
La santé en Picardie, les chiffres clés :
Taux de mortalité : Avec 16 650 décès en moyenne annuelle sur la période 2006-2008 dont 3 900 chez les moins de 65 ans, la Picardie présente le deuxième taux de mortalité le plus important des régions de France hexagonale (après le Nord – Pas-de-Calais).
Taux de cancers : Avec 4 720 décès en moyenne annuelle sur la période 2006-2008, la Picardie présente le deuxième taux de mortalité par cancer le plus important des régions de France hexagonale après le Nord – Pas-de-Calais
Diabète : la Picardie se situe au deuxième rang des régions comportant le plus fort taux de personnes souffrant de diabète
Densité de médecins : 250 médecins en activité régulière pour 100.000 habitants, contre 290 en moyenne sur le plan national.
Plus d’informations sur le site de l’ARS : http://www.ars.picardie.
Tous les chiffres de la santé en Picardie sur le site de l’OR2S : http://www.or2s.fr/
Intervention de Thierry Brochot
« Il est inutile, après tout ce qu’ont dit mes collègues, de m’appesantir à mon tour sur les indicateurs de santé en Picardie comparés au reste du territoire. Tout le monde est d’accord, ils ne sont pas bons.
Il nous semble donc plus utile d’essayer de poser les bases d’un diagnostic des causes qui pourraient expliquer que la Picardie se situe dans le peloton de queue d’à peu près tout ce qui se mesure dans le domaine : espérance de vie, mortalité prématurée ou prévalence des affections chroniques, mais également offre de soins et démographie médicale. »
Retrouvez l’intégralité de l’intervention de Thierry Brochot pour le groupe EELV en cliquant ici
Question de François Veillerette
Vice-président du Conseil régional de Picardie en charge de l’environnement, de l’alimentation et de la santé, François Veillerette s’occupent également de la politique Environnement Santé, mise en place l’année dernière dans la région.
Retrouvez la question de François Veillerette au directeur de l’ARS en cliquant ici
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Intervention de Michèle Cahu
« Je ne soulignerai que certains aspects non encore évoqués par mes collègues. La situation difficile des services d’urgence est connue, j’ajouterai que les afflux de patients souffrants de troubles liés à l’angoisse et parfois à une détresse due à une situation économique et sociale précaire sont un réel problème pour les services d’urgence faute de pouvoir les orienter vers des prises en charge ambulatoires déjà surchargées. Il en est de même pour les consultations pédopsychiatriques en centre médico-psychologique, parfois de longs mois d’attente…. »
Retrouvez l’intégralité de l’intervention de Michèle Cahu en cliquant ici