Wilfrid Séjeau

Wilfrid

Président de la commission Culture et Tourisme, membre de la commission d’appel d’offres –  en charge de l’attribution des marchés publics – l’année écoulée m’a permis de faire principalement avancer trois sujets qui me tiennent à cœur.

 

D’abord la mise en place, suite à deux années de travail, d’un nouveau règlement d’intervention dans le cadre de la politique culturelle régionale. Le règlement d’intervention c’est, en substance, la « loi » de la Région, ce qui définit ce qui sera soutenu et subventionné et ce qui ne le sera pas. Jusqu’à présent, les subventions allouées aux théâtres et salles de spectacle se fondaient essentiellement sur des acquis historiques, notamment en ce qui concerne les plus petits lieux de diffusions, c’est-à-dire les scènes et lieux ne disposant pas d’un conventionnement avec l’Etat. Ainsi certaines de ces salles, dites du deuxième réseau, bénéficiaient d’aides régionales, contrairement à d’autres, sans que cela s’appuie sur des critères objectifs. Le nouveau règlement, entré en vigueur en 2013 permet de s’appuyer sur des données quantifiables, notamment la part du budget consacré à l’artistique, notamment les cachets octroyés  aux compagnies, mais aussi sur des critères qui nécessitent une appréciation plus fine comme la médiation vis-à-vis des publics : actions pour les scolaires ou les personnes qui considèrent que ces lieux ne leur sont pas destinés. La mise en place de ce nouveau dispositif a permis de remettre de la justice et de la transparence dans les interventions régionales et d’ouvrir nos aides à de nouveaux lieux.

Dans ce domaine, l’année a aussi été marquée par notre action visant à maintenir une véritable ambition culturelle pour la Région en agissant en interne de notre majorité pour que le budget Culture ne connaisse pas une nouvelle baisse. Compte tenu des difficultés financières de notre collectivité, il était question d’appliquer une nouvelle baisse à l’ensemble des budgets sectoriels. Nous avons défendu une forme d’exception culturelle, et nous avons été entendus. En 2014, le budget dédié à la Culture sera maintenu à la même hauteur, avec la réaffirmation de nos priorités notamment en faveur du spectacle vivant.

Autre cheval de bataille, plus local celui-là : la rénovation du lycée Jules Renard à Nevers, probablement un des lycées les plus énergivores de la région, le dossier était en sommeil depuis 2011. Suite à mes nombreuses interventions, j’ai bon espoir que les travaux pour en faire une réalisation exemplaire et réduire son impact carbone, débute avant la fin du mandat. Les premières consultations ont été lancées fin 2013.

Mon mandat me conduit à participer chaque semaine à la commission des marchés publics où je continue à défendre la valorisation des critères environnementaux et sociaux dans l’attribution des marchés publics. C’est aussi la rencontre de très nombreux acteurs culturels pour discuter avec eux de leurs projets et des meilleurs moyens pour les faire aboutir. 

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