Manuels scolaires et nouveaux programmes : la facture bien plus salée en Alsace
Le renouvellement des programmes des classes de secondes générales, technologiques et des bacs pros 3 ans alourdit très fortement la charge des familles, particulièrement en Alsace. En effet, alors que la quasi-totalité des autres Régions depuis 2004 prennent en charge l’essentiel des manuels par carte à puce, chèque livre ou aide directe, en Alsace l’UMP aux commandes s’obstine dans son refus idéologique de s’engager dans cette progression de la gratuité scolaire républicaine.
La prime régionale de scolarité ne compense guère. Depuis 2002, ce dispositif n’a jamais pris son essor : trop sélectif, compliqué à gérer et à porter à la connaissance des parents, il ne concerne qu’un petit tiers des lycéens (avec 18 170 bénéficiaires cette année, c’est le chiffre le plus faible depuis sa création pour un effort régional globalement inchangé).
Pour cette rentrée, le surcoût estimé par lycéen du fait des nouveaux programmes est estimé entre 190 et 250 €.
Ailleurs, ce sont les Régions qui sont mises en difficulté par des nouveaux achats massifs et parce que le maintien dans le circuit des anciens manuels ne sera plus possible : elles dénoncent toutes l’inconséquence et l’imprévoyance du gouvernement et craignent que cela ne se répercute en charges supplémentaires pour les familles.
Ici, en Alsace, ce sera bien pire, les familles paieront plein pot et garderont sur les bras les manuels obsolètes puisque les bourses aux livres des fédérations de parents ne peuvent plus les leur racheter. Celles-ci demandent d’ailleurs à la Région de réagir, d’autant que le problème de changement des programmes se poursuivra les deux années prochaines dans les classes suivantes.
Les Conseillers Régionaux d’Europe Ecologie Alsace appellent donc l’exécutif régional à faire enfin preuve de responsabilité face aux difficultés accrues des familles et à engager une politique résolue et cohérente de gratuité pour tous, tant par le redéploiement de ses moyens que par une forte exigence à l’égard de son gouvernement.
Pour aller plus loin : le communiqué de l'ARF
Le renouvellement des programmes des classes de secondes générales, technologiques et des bacs pros 3 ans alourdit très fortement la charge des familles, particulièrement en Alsace. En effet, alors que la quasi-totalité des autres Régions depuis 2004 prennent en charge l’essentiel des manuels par carte à puce, chèque livre ou aide directe, en Alsace l’UMP aux commandes s’obstine dans son refus idéologique de s’engager dans cette progression de la gratuité scolaire républicaine.
La prime régionale de scolarité ne compense guère. Depuis 2002, ce dispositif n’a jamais pris son essor : trop sélectif, compliqué à gérer et à porter à la connaissance des parents, il ne concerne qu’un petit tiers des lycéens (avec 18 170 bénéficiaires cette année, c’est le chiffre le plus faible depuis sa création pour un effort régional globalement inchangé).
Pour cette rentrée, le surcoût estimé par lycéen du fait des nouveaux programmes est estimé entre 190 et 250 €.
Ailleurs, ce sont les Régions qui sont mises en difficulté par des nouveaux achats massifs et parce que le maintien dans le circuit des anciens manuels ne sera plus possible : elles dénoncent toutes l’inconséquence et l’imprévoyance du gouvernement et craignent que cela ne se répercute en charges supplémentaires pour les familles.
Ici, en Alsace, ce sera bien pire, les familles paieront plein pot et garderont sur les bras les manuels obsolètes puisque les bourses aux livres des fédérations de parents ne peuvent plus les leur racheter. Celles-ci demandent d’ailleurs à la Région de réagir, d’autant que le problème de changement des programmes se poursuivra les deux années prochaines dans les classes suivantes.
Les Conseillers Régionaux d’Europe Ecologie Alsace appellent donc l’exécutif régional à faire enfin preuve de responsabilité face aux difficultés accrues des familles et à engager une politique résolue et cohérente de gratuité pour tous, tant par le redéploiement de ses moyens que par une forte exigence à l’égard de son gouvernement.