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Barrage de Sivens : le coup de com’ de Manuel Valls

 

En déGC APbut d’année les écologistes saluaient les avancées dans le processus de concertation mis en place par Ségolène Royal afin d’engager une réflexion sur les ressources en eau dans la vallée du Tescou et sur un véritable projet de territoire. Mais avant tout il s’agissait de trouver une sortie de crise partagée entérinant l’abandon du projet initial de barrage de Sivens.

En déclarant aujourd’hui, lors de son déplacement en Midi-Pyrénées ne pas vouloir d’un barrage « à la saint glin-glin », le Premier Ministre Manuel Valls s’assoit sur les engagements de l’Etat qui avaient permis l’abandon du projet initial. Les déclarations de M. Valls confirment sa totale soumission au lobby de la FNSEA, qui défend un modèle qui conduit aux crises que nous connaissons aujourd’hui dans le monde agricole.  

Bien sûr les thématiques de l’eau, de l’agriculture et de l’aménagement du territoire doivent être au cœur du débat mais une nouvelle fois, le Premier Ministre se fait le porte parole de la FNSEA ; un discours bâti sur des mensonges puisque malgré les arrêtés préfectoraux d’interdiction de pompage, les réserves d’eaux étaient bien pleines cet été dans la vallée. Les réserves existent, il faut les partager, les gérer.

Nous devons construire un projet partagé avec tous les acteurs qui agissent sur le territoire – agriculteurs, associations, citoyens, Etat, collectivités etc – sur le long terme ; un projet à même de répondre aux urgences environnementales et économiques de la vallée du Tescou.

Pour Guillaume Cros, « nous le répétons, nous devons accompagner la mise en place d’un réel projet de territoire cohérent faisant le lien entre concertation, démocratie participative et dialogue environnemental.  C’est en étudiant les projets les moins impactant pour le territoire et le véritable potentiel d’eau existant, en réduisant les pollutions et en changeant les pratiques culturales que nous construirons de véritables alternatives à-même de répondre aux intérêts du plus grand nombre, du territoire, contre l’intérêt de quelques uns et qui anticipent réellement le réchauffement climatique ».

Pour les élu-es régionaux, 

Guillaume CROS, Président du groupe
Elu dans le Tarn

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