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Guilhem LATRUBESSE

Guilhem LATRUBESSE

Conseiller régional délégué aux affaires occitanes
Originaire du Béarn (64) et travaillant à Tolosa / Toulouse
33 ans, Commercial en informatique
guilhem.latrubesse@cr-mip.fr


Je souhaite décloisonner la question occitane pour en faire un enjeu économique et social.


Quel est votre parcours militant et professionnel ?

J’ai débuté mon militantisme dans le monde syndical, à l’université puis au sein de l’entreprise où je travaille. Je me suis largement impliqué dans les mouvements sociaux (35h, Retraites) et dans une autre construction des rapports Nord-Sud (commerce équitable, sommets du G8, lutte contre le colonialisme).
Je suis également issu d’une Calandreta – école bilingue occitane, associative, laïque et gratuite. Mon attachement à la langue occitane et aux Pyrénées s’est révélé lorsque j’ai étudié et travaillé en Bretagne puis en région francilienne.
C’est au Partit Occitan que j’ai pu associer les exigences sociales, écologiques avec un projet de développement tenant compte du territoire. En tant que secrétaire fédéral, je travaille sur la dynamique interrégionale et transfrontalière.

Pourquoi avez-vous souhaité être élu  à la Région ?

Je souhaitais m’engager au niveau régional pour penser l’avenir de notre territoire et positionner notre action politique au sein de l’Europe des régions.
Ce sont les débats de cette campagne qui m’ont convaincu que nous devions considérer la richesse de chacun de nos territoires et rééquilibrer le développement régional.
La région est par ailleurs actrice de la diversité linguistique, et mon désir était de proposer une politique linguistique efficace (éducation, médias, interrégionalité) ouverte sur les autres langues. Dans ce cadre, le territoire pyrénéeen est un terrain idéal pour considérer la montagne comme un lieu d’échange interculturel.

Quelles sont vos responsabilités à la Région ?

– Conseiller Délégué aux affaires occitanes
– 2ème Vice-président de la Commission Artisanat


Comment pensez-vous mener votre mandat ?

Pour mener à bien mon mandat, il est fondamental de poursuivre la démarche initiée dans la campagne électorale : écouter ce qui se passe sur le terrain et être attentif aux propositions remontées par nos militants, les associations, la société civile.
Je tiens également à rendre des comptes sur les actions réalisées de manière solidaire avec le groupe Europe Ecologie, et ne pas avoir peur d’évaluer notre propre politique.
Les électeurs nous ont fait confiance, il est important de le leur rendre.

Quelles sont vos priorités pour ce mandat ?

Dans le cadre d’un mandat court (4 ans), ma priorité est d’être pragmatique afin de mettre en œuvre les propositions du programme Europe Ecologie le plus rapidement possible.
Premièrement, je vais m’appuyer sur ma délégation à l’occitan pour développer l’interrégionalité et l’intercollectivité pour faire travailler les institutions ensemble malgré le mille-feuille territorial.
Deuxièmement, je prévois de développer l’enseignement bilingue, seul à même de former des élèves plurilingues demain.
Enfin, je souhaite décloisonner la question occitane pour en faire un enjeu économique (développement de circuits-courts grâce à des produits à forte identité) et social (dialogue intergénérationnel et interculturel).

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