Président de la commission des finances, conseiller régional délégué aux instruments financiers
Originaire de Toulouse, 61 ans, Chargé de mission Projets Internationaux à l’Université de Toulouse – PRES
elie.brugarolas@cr-mip.fr

Je mènerai ce mandat pleinement et du mieux que je le peux, en portant les engagements que nous avons eu pendant la campagne

Quel est votre parcours militant et professionnel ?

Fils d’un anarchiste républicain espagnol, j’ai toujours été intéressé par la politique. J’ai grandi au sein d’une famille politisée et j’ai été très marqué par l’année 68, année de mes premiers engagements politiques.Militant associatif et politique, j’ai été membre dans les années 70 de différentes associations prônant d’autres modes de vie sur des modèles d’autogestion, d’écologie…
Syndicaliste à la CFDT pendant plus de 20 ans, je m’engage au PSU (Parti Socialiste Unifié) à la fin des années 70 jusqu’en 1982. J’adhère chez les Verts en 1991 pour deux raisons : me réinvestir en politique et faire prendre conscience aux citoyens de la surdétermination des limites de la planète dans les choix économiques et sociaux. J’ai par la suite été conseiller régional de 1998 à 2004.

Pourquoi avez-vous souhaité être élu à la Région ?

Je suis fondamentalement européen et la Région est un lieu de réalisation de politiques publiques qui concerne un large territoire. Les Régions sont le contre poids aux Etats Nations pour l’avancée de la construction européenne. Je me sens aussi proche d’un aragonais, d’un catalan que d’un alsacien. Le territoire régional m’intéresse, c’est un des échelons les plus pertinents pour mettre en place des politiques publiques.

Quelles sont vos responsabilités à la Région ?

– Conseiller délégué aux instruments financiers, membre de l’exécutif

– Président de la commission des finances et outils financiers

– Membre de la commission « Enseignement Supérieur et Recherche »

Comment pensez-vous mener votre mandat ?

Mes collègues d’Europe Ecologie et moi-même avons décidé de mener ce mandat en développant la concertation citoyenne et en priorisant notre activité sur nos engagements de campagne. Nous avions réalisé des fiches par thèmes pendant la campagne et ces fiches nous servent de guide durant le mandat.

Quelles sont vos priorités pour ce mandat ?

Je mènerai ce mandat pleinement et du mieux que je le peux, en portant les engagements que nous avons eu pendant la campagne. Par exemple dans le domaine qui me concerne pour les interventions de soutien au monde économique, nous proposerons de privilégier les avances remboursables aux subventions quand il s’agit d’aider les entreprises afin que l’argent public soit un levier de développement mais que celui-ci soit remboursé quand l’entreprise a réussi son opération. Cet argent restitué, permettra d’abonder d’autres avances pour d’autres projets. Ainsi l’argent public aide au développement sans qu’il devienne une aubaine à des fins privées. Par ailleurs je souhaite m’assurer que l’argent public investi dans des prises de participation dans les entreprises privées au travers des outils financiers (société de capital risque et/ou développement) soit réellement investi dans la prise de risque au service de filières de développement endogène et soutenable dans notre régions et ne soit pas comme ce fut le cas dans les années précédentes utilisé par les opérateurs régionaux uniquement pour de l’investissement rentable. Enfin nous voulons mettre en oeuvre de nouveaux dispositifs permettant le développement de l’économie solidaire et coopérative.