Voté en novembre 2007, l’agenda 21 régional est déjà partiellement en œuvre depuis le début de l’année. Et à l’occasion du vote du budget 2009, il apparaît que presque tous les rapports et programmes d’action intègrent les exigences du développement durable :
- Economie : le FRAE (fonds régional d’ancrage économique) consacre l’éco-conditionnalité des aides, afin que les subventions de la région aillent prioritairement sur des projets respectueux du développement durable. Les critères pris en compte sont par ex. l’origine locale des fournisseurs, la qualité des emplois, etc. Les aides aux zones d’activité sont elles aussi conditionnées progressivement à des éco-critères. L’économie sociale et solidaire est encouragée
- Agriculture et Tourisme : des bonus sont attribués en cas de respect des critères environnementaux (utilisation de bois certifiés, respect des milieux…). L’éco conditionnalité des aides est là aussi une réalité
- Lycées : un appel à projet est lancé pour en faire des lieux exemplaires pour le développement durable. Un programme d’investissement vise 20% d’économies d’énergie dans les 1,2 millions de m² de bâtiments des lycées
- de nombreuses lignes des programmes Aménagement du territoire (bâtiments, etc.), Sports, Transports … donnent la priorité aux projets respectueux du développement durable.
L’agenda 21 de la région Auvergne oriente de façon irréversible les programmes sur la voie du développement durable. Les élus Verts ont pris une part essentielle à ce travail, notamment par l’implication de Nicole Rouaire, présidente de la Commission consultative sur le développement durable, qui a initié la démarche avec les services et l’exécutif régional. Le Groupe se réjouit des résultats obtenus par l’Agenda 21 auvergnat (qui restera un grand succès du mandat) qui permet à la région Auvergne de contribuer à son échelle à la lutte contre le changement climatique et à la Stratégie nationale de développement durable.