Pour tenter de lutter contre les situations de monopoles que créent de fait les géants de l’Internet (Microsoft, Google et compagnie), il est indispensable de trouver des moyens de protéger les applications que la communauté des développeurs a créées au fil du temps et de contourner les formats «propriétaires» qui obligent, de fait, à utiliser telle application ou tel matériel.
C’est nécessaire pour lutter contre la «fracture numérique» qui persiste et c’est bon pour l’indépendance technologique et la compétitivité de la France et de l’Europe.
Pour cela il faut se battre pour le droit pour un auteur de divulguer son logiciel avec son code source et d’accorder à tous le droit de les utiliser, les copier, les adapter et les redistribuer, en version originale ou modifiée.
Il faut aussi lutter pour la reconnaissance et l’usage des formats ouverts (aux spécifications connues et librement utilisables).
C’est pourquoi j’ai signé le «Pacte du Logiciel Libre» proposé par l’April et par lequel «je m’engage à
- Promouvoir et défendre la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts dans les administrations, établissements publics et collectivités territoriales ;
- Défendre les droits des auteurs et des utilisateurs de logiciels libres, notamment en demandant la modification de toute disposition légale fragilisant ces droits et en m’opposant à tout projet ou proposition qui irait dans ce sens.»
Damien Girard