Logement : Cécile Duflot veut encadrer les loyers

Par Les Echos | 17/05 | 14:39 | mis à jour à 15:44 |

La nouvelle ministre du Logement rappelle que l’engagement d’encadrer les loyers, formulé par le président de la République durant sa campagne, sera au coeur de ses priorités.

Cécile Duflot - AFP

Cécile Duflot – AFP

La nouvelle ministre du Logement Cécile Duflot a affirmé jeudi :« L’engagement d’encadrement des loyers, formulé pendant la campagne par le président de la République, est particulièrement important et sera au coeur de nos priorités ».

L’immense pénurie de logements, la dégradation du bâti, l’endettement de long terme pour acheter un logement, le poids écrasant des loyers dans le budget des ménages représentent une angoisse majeure pour des millions de nos concitoyens », a déclaré, la « patronne » d’Europe Ecologie-les Verts (EELV) lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Benoist Apparu.

L’encadrement des loyers, tel que prôné par François Hollande pendant la campagne, concerne uniquement les premières locations ou le renouvellement du contrat de location (tous les 3 ou 6 ans) des logements privés pour certaines régions (la grande majorité de l’Ile-de-France, une partie de PACA et de Rhône-Alpes, la côte basque). Le loyer des locataires ne pourra pas dépasser le niveau moyen constaté dans le voisinage pour des logements comparables.

Il ne devrait pas s’appliquer aux logements sociaux, secteur où c’est le ministre du Logement qui, chaque année, par recommandation ou par décret, indique un maximum de hausse que peuvent pratiquer les organismes HLM.

En revanche, la ministre n’a pas évoqué dans son discours une autre promesse de François Hollande, le doublement du plafond du Livret A, qui passerait de 15.300 euros à 30.600 euros permettant de collecter « 15 à 20 milliards d’euros » supplémentaires afin de financer plus de logements HLM. La mise en oeuvre d’une telle disposition doit être discutée avec Bercy, indique-t-on dans son entourage.

Egalité territoriale

Egalement ministre de l’Egalité des territoires, une appellation qui devrait concerner le périmètre de l’aménagement du territoire, la politique de la Ville et le Grand Paris, Mme Duflot a rappelé que François Hollande a placé cette question de l’égalité territoriale au coeur de ses priorités ». « Dix-sept de ses soixante engagements concernent directement cette préoccupation. Personne ne peut ignorer les fractures qui menacent notre cohésion, les ruptures de droits qui abîment notre république, et les scandaleuses inégalités qui grèvent notre avenir», a ajouté Mme Duflot, souriante.

Elle a ensuite rendu un hommage particulier à Dominique Voynet, la première ministre écologiste en France, présente à la cérémonie en compagnie notamment d’autres figures du mouvement comme Jean-Vincent Placé, Denis Baupin, Yves Cochet, Emmanuelle Cosse et Aline Archimbaud.

Redoutant l’arrivée d’une écologiste, les professionnels du secteur se sont néanmoins tous félicités du rétablissement d’un ministère du Logement à part entière. François Payelle, le nouveau président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), a estimé, auprès de l’AFP,que le gouvernement, s’il veut atteindre l’objectif du président de la République de construire 500.000 logements neufs par an, doit mettre en oeuvre de nombreux dispositifs», notamment pour le secteur privé et pas seulement pour le secteur social. De son côté, le président de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), Jean Perrin, entend proposer au gouvernement « un partenariat pour la rénovation énergétique des logements anciens en contre-partie d’une remise à plat des rapports entre locataires et propriétaires» qui permettrait à ces derniers d’investir plus d’argent dans leurs logements, ce qui créerait des emplois.

LES ECHOS (SOURCE AFP)

Le délire Mégalo de Gonesse

Megalopolis n°6 Décembre 2011

Marina Bellot

Le délire Mégalo de Gonesse

D’ici 2020, un gigantesque complexe commercial et culturel devrait atterrir au milieu des champs, à Gonesse. Nom de code : Europa City. Mission : sauver (le Grand) Paris de la faillite touristique. Prix : 1,7 milliard d’euros.

Dans dix ans, on n’ira plus skier dans les Alpes, mais à Gonesse, dans le Val d’Oise. Oui, il est des informations qu’on apprend en lisant un modeste article du Parisien et qui vous font recracher votre café. Une piste de ski artificielle, mais aussi un parc nautique et un cirque, entre autres. Ce projet fou est sorti de la tête de l’une des plus grandes fortunes françaises : Vianney Mulliez, le président du groupe Auchan.

L’idée, à laquelle travaille depuis trois ans Immochan, la filiale immobilière du groupe qui pilote l’opération, est d’implanter sur les terres agricoles du triangle de Gonesse un immense complexe mercantilo-culturel d’un nouveau genre.  Le genre à proposer en un même lieu d’acheter, de manger, de s’amuser, de se cultiver et de se dépenser. Le tout en célébrant « la richesse des cultures européennes » s’il vous plaît, puisqu’Europa City proposera des enseignes haut de gamme venues des quatre coins du continent…

Dans le détail, cela donne 250.000 m² de commerces et restaurants, 160.000 m² dédiés aux loisirs et aux divertissements avec la fameuse piste de ski indoor, et 50.000 m² consacrés à la culture avec salles de spectacles et de concerts… Ce concept dit du « retailtainment» en langage marketing n’est pas nouveau : en plein essor dans les pays du Golfe, il est déjà rodé aux États-Unis, avec le plus gros complexe du genre, le Mall of America à Minneapolis.

La comparaison fait tiquer Christophe Dalstein, qui dirige le projet à Auchan: « A Europa City, le mix commerces/culture sera beaucoup plus équilibré ». Quand le Mall Of America attire 40 millions de visiteurs par an, les promoteurs du projet val d’oisien tablent, eux, sur 30 millions –autant que la fréquentation des Halles, et deux fois plus que celle de Disneyland.

Un parc à Chinois 
Vous n’en serez pas ? Ça tombe bien, vous n’êtes pas la cible prioritaire. Europa City s’adresse moins aux Franciliens qu’aux touristes étrangers: Européens en week-end ou, mieux, citoyens des pays émergents, pour qui faire du shopping à Paris (enfin, dans le Grand Paris) est une manière excitante de vider un compte en banque de plus en plus fourni.

Autant dire que pour ne pas se rater, le centre commercial devra être facilement accessible depuis Roissy. « Le succès dépend des transports en commun », confirme Christophe Dalstein. Pas de souci, le groupe a obtenu qu’une station du métro automatique – non prévue dans les premières esquisses du Grand Paris Express – soit implantée entre 2018 et 2025 au cœur du complexe.

À quoi ressemblera le futur équipement? Mystère. Pour l’instant, quatre équipes d’architectes ont été sélectionnées et ont présenté leurs idées. Cela va, selon les projets, d’« un immense carré abstrait délicatement posé sur le site jusqu’à la gare, sous lequel se glisse le paysage au cœur duquel coule une rivière » à un « projet-paysage qui coule sur le site du nord au sud, qui s’enroule tantôt par-dessus, tantôt par-dessous la coulée verte».

Quant au budget, il avoisinerait 1,7 milliards d’euros, de la seule poche du groupe Auchan – à titre de comparaison, 1 milliard d’euros était prévu dans le plan Espoir Banlieues de 2008 pour désenclaver 50 quartiers prioritaires…

Bref, tout roulerait si le projet ne s’était attiré les foudres de militants écologistes, réunis au sein du Collectif pour le triangle de Gonesse et décidés à sauver les derniers lopins de terrain agricole aux portes de Paris.

Des terres parmi les meilleures d’Europe
 Le triangle de Gonesse, c’est 1.000 hectares situés sur l’axe Paris-Roissy, entre les aéroports du Bourget et de Paris-Charles-de-Gaulle, dont 450 hectares sont à aménager. De précieux hectares: il n’y a qu’à regarder une carte pour comprendre qu’on n’en trouve plus guère aussi près de la capitale. Avec deux aéroports à proximité et des décibels en pagaille, le terrain a été classé inconstructible en logements… Mais pas en équipements commerciaux.

« Le projet Europa City est inutile! s’énerve Bernard Loup, président du collectif.  Il faut préserver le triangle de Gonesse, c’est un des derniers espaces agricoles, il sert à fabriquer le pain des Franciliens! »

« Ces terres sont parmi les meilleures d’Europe, confirme l’urbaniste Jean-Michel Roux, également consultant sur le montage et l’économie de projets urbains. Mais je ne donne pas beaucoup d’avenir à ce pauvre triangle : il est mal situé et pas commode à exploiter. »  Un avenir agricole est pourtant envisageable : « Ça conviendrait bien à une organisation d’agriculture urbaine, explique Jean-Michel Roux, dont le dernier ouvrage s’intitule Des villes sans politique. Mais pour qu’elle soit mise en place, il faudrait une autorité métropolitaine avec une légitimité et des moyens que n’a pas du tout la région Île-de-France. »

Pour l’heure, les exploitants sont une quinzaine à se partager le triangle. Et à vrai dire, ils ne sont pas aussi mobilisés que le voudrait Bernard Loup. «  L’urbanisation est presque une évidence, lâche Jean-Louis Griset, céréalier à Gonesse, dont l’exploitation ne serait plus viable si elle était amputée de moitié comme les plans le prévoient.  Ce qu’on voudrait, c’est que les choses se passent dans les meilleures conditions possibles : qu’on ait une visibilité, un plan précis, des étapes bien définies, un cahier des charges concret. On a été consultés par la mairie pour une fois, on était vraiment contents. »

La mairie de Gonesse, justement, soutient avec ferveur le projet depuis ses débuts. Le maire socialiste, Jean-Pierre Blazy a signé en décembre 2009 avec Auchan le protocole qui donne officiellement naissance au projet. Quant à la droite locale, elle se réjouit de ce projet « à forte valeur ajoutée ».

Un centre commercial de plus pour le 95 
L’ouverture d’un complexe commercial porté par Auchan: voilà l’un des seuls sujets où UMP et PS locaux se rejoignent. Au grand dam des écologistes, qui font valoir que l’est du Val d’Oise et les communes voisines de Seine-Saint-Denis sont suréquipés en centres commerciaux et autres boîtes à loisirs.

C’est vrai que le coin compte déjà une tripotée de zones d’activités, et pas moins de cinq centres commerciaux aux alentours de Roissy (dont O’Parinor à Aulnay, Les Halles d’Auchan au Blanc-Mesnil, Avenir à Drancy). Et ce n’est pas fini puisqu’un petit nouveau, Aéroville, doit ouvrir ses portes en 2013 à quelques kilomètres de là, à cheval sur les villes de Tremblay-en-France et Roissy-en-France. Avec ses 80.000m² de surface commerciale (Auchan, encore lui, s’installera sur 5.000m²), le projet dessiné par Christian de Portzamparc paraît riquiqui à côté d’Europa City, mais suscite déjà son lot d’inquiétudes du côté des commerçants du coin et de certains élus locaux, qui craignent que les centre-villes aux alentours deviennent des ghettos.

Le pharaonique Europa City ne risque-t-il pas d’exclure un peu plus encore les quartiers des environs? De leur faire subir les fameuses «externalités négatives », bruit, pollution, diicultés de circulation? D’avoir un efet délétère pour la vie locale? On aurait aimé poser ces questions à Jean-Pierre Blazy, mais le maire de Gonesse, qui a visiblement un agenda de ministre, n’a pas trouvé cinq minutes pour nous répondre. « Si j’avais à construire une politique dans le Val d’Oise et en Seine-Saint-Denis, où la fragmentation des territoires est de plus en plus forte, je ne m’y prendrais pas comme ça, répond pour sa part l’urbaniste Jean-Michel Roux.  Europa City est un truc hors sol, une capsule spatiale. »


Un argument-massue: l’emploi
« Truc hors sol », l’expression agace passablement Dalstein. «Notre ambition est au contraire de créer un équipement connecté à son environnement, un morceau de ville, avec 100.000m² d’espace public ouvert à tous. Les équipes d’architectes travaillent en ce sens. »

Une chose est sûre, le groupe Auchan a dégainé l’argument-massue pour convaincre le maire de Gonesse : Europa City créerait 11.800 emplois, réservés en priorité aux habitants du département. Le genre d’argument auquel on ne résiste pas, dans un Val-d’Oise miné par le chômage – 9,3% pour le 1er trimestre 2011 d’après l’Insee, le plus fort de la région après la Seine-Saint-Denis.  Et tant pis si la promesse paraît trop belle. « La crise panique tout le monde, résume Guillaume Balas, président du groupe PS au Conseil régional. Les élus sont face à des monstres de persuasion et peuvent être séduits par des aménagements qui, 20 ans après, ne correspondent pas à ce qu’ils voulaient. Il est légitime que les élus veuillent développer de l’emploi sur leur territoire. Mais les garanties ne sont pas encore assez claires ».

Au-delà de la question de l’emploi, Europa City soulève d’autres inquiétudes, d’ordre écologique celles-là. Officiellement, le groupe vend un projet « exemplaire du point de vue du respect de l’environnement » et déroule un argumentaire long comme le bras (qu’on vous épargne). «  La consommation d’énergie sera nulle, assure Dalstein. En 2020, ce sera la norme, elle sera bien sûr respectée ».

Sur ce sujet comme sur les autres, le groupe se veut rassurant: Auchan n’impose rien, le projet est co-élaboré avec tous les acteurs publics concernés dans le cadre d’un comité de pilotage. Prochaines étapes : la présentation des esquisses des architectes en septembre 2012, puis le débat public en 2013. « L’occasion de discuter de politique urbaine et de se demander comment on fait repartir une vie sociale et économique sur ces territoires », espère l’urbaniste Jean-Michel Roux. Nous aussi.

Ile-de-France : le gigantesque projet d’Auchan bute sur un écolo

Article de la Tribune

DISTRIBUTION - 14/05/2012 | 17:03

http://www.latribune.fr/regions/ile-de-france/20120514trib000698429/ile-de-france-le-gigantesque-projet-d-auchan-bute-sur-un-ecolo.html

Auchan veut construire à Gonesse, à côté de Roissy, un gigantesque complexe touristico-commercialo-culturel, Europa City. Coût : 1,7 milliard. Bénéfice espéré: près de 20 000 emplois. Mais le projet, béni par tous les élus du Val d’Oise, par le Grand Paris et par Nicolas Sarkozy est en train de tomber sur un os avec une association écolo qui refuse de laisser partir 80 hectares de terre à blé. Les élus Verts et Front de gauche sont prêts à la soutenir, quitte à tout faire capoter

Le choc va être brutal. Brutal, inégal mais politiquement passionnant. D’un côté Bernard Loup, retraité de l’éducation nationale, président de Val d’Oise environnement et animateur du collectif du triangle de Gonesse qui lutte contre l’urbanisation des terres agricoles. De l’autre Vianney Mulliez, président du groupe Auchan dont la filiale immobilière Immochan a la ferme intention d’investir 1,7 milliard d’euros dans ce même triangle de Gonesse pour y construire Europa City. Une jolie fable écologique «Le ptit loup contre le grand méchant Auchan» ? Rien de moins juste et le choc politique, prévu à l’automne 2012 lors de la discussion du nouveau Schéma Directeur de l’Ile de France, devrait logiquement se transformer en clash politique EELV et Front de Gauche contre socialistes

Accord politique général pour urbaniser …

Pour l’instant le dossier Immochan Europa City est, techniquement et juridiquement, inattaquable. Le triangle de Gonesse a en effet été déclaré depuis 2008 zone urbanisable par le Conseil régional. Les élus Verts l’ont voté, même si aujourd’hui certains d’entre eux regrettent et voudraient tout reprendre à zéro. Jean Paul Huchon qui, en plus d’être président du conseil régional, est également président de l’Etablissement public d’aménagement (EPA) de la Plaine de France qui gère le triangle a d’ailleurs longtemps pensé y mettre une Technopole.

… mais pas avec Auchan

Puis Auchan est arrivé, et début 2009 a commencé à prendre des contacts informels avec Jean Paul Huchon, mais aussi Christian Blanc, secrétaire d’Etat au Grand Paris et Claude Guéant, à l’époque secrétaire général de l’Elysée. L’idée de Vianney Mulliez était séduisante : pour lui, le modèle traditionnel du centre commercial tel qu’Auchan peut encore le développer en France, en Russie ou en Chine, allait devenir obsolète très rapidement en Europe. La logique d’attractivité est en train de changer : faire les courses ennuie, prend du temps, internet change la donne. La famille Mulliez commence à concevoir un lieu ou les gens ne viendront plus « faire les courses », mais vivre une expérience culturelle, ludique, sociale et, éventuellement, commerciale à condition qu’elle soit dépaysante.

Sarkozy et le PS local s’enthousiasment

L’idée n’est pas à l’époque clairement définie, mais elle séduit. Nicolas Sarkoy s’en empare, l’intègre au Grand Paris et la booste. Auchan de son côté avance prudemment et visite des sites (Saclay, Orly, Massy, Versailles…) avant de choisir Gonesse. Didier Arnal, le président PS du Val d’Oise, Jean Pierre Blazy, le maire PS de Gonesse, et Didier Vaillant, président PS de la communauté d’agglomération, s’engagent derrière Auchan. 80 hectares de terre à trouver mais des investissements colossaux, 11 000 emplois pour la construction et autant pour le fonctionnement. Et tous appuient le souhait d’Auchan de voir le métro automatique de banlieue à banlieue, le fameux Grand Paris Express, s’arrêter à Gonesse. Mi-2011, c’est validé. De même semble avoir été validée à ce moment-là l’idée que l’EPA de Plaine de France achète les terres pour les revendre ensuite à Auchan.

On ne touche pas au blé de l’Ile de France !

«Mais nous on ne savait rien de tout cela, s’emballe Bernard Loup. Il a fallu attendre juin 2011, au détour d’un débat avec le directeur général de l’EPA Val d’Oise, pour qu’il nous lâche l’information. Il était d’ailleurs assez mal à l’aise et pas très convaincu de la qualité du projet». Hervé Dupont, le DG de l’EPA, a en effet été aussi prudent que l’est Jean Paul Huchon. Pour ce dernier, il y a deux problèmes différents. Le premier concerne l’urbanisation du triangle de Gonesse. Il ne devrait pas céder sur ce point. Le second concerne le projet lui-même d’Europa City. Contrairement aux élus socialistes du Val d’Oise, il semble moins emballé et il attend que le projet rentre dans les clous de la politique de l’Ile de France. En clair, une plus grande ambition culturelle.

Auchan travaille donc dans cette direction. Et a intérêt, car Bernard Loup a rencontré tous les groupes politiques et personne n’a apporté de soutien indéfectible à Europa City. EELV et le Front de Gauche sont mêmes prêts à monter au créneau. Et, Jean Paul Huchon le sait parfaitement, sa majorité politique est fragile. Elle l’est d’autant plus que des élus EELV s’apprêtent à voter le contraire de ce qu’ils ont voté en 2008.

80 hectares en échange de 20 000 emplois

Ce que veut Bernard Loup ? Le maintien des terres agricoles, des 80 hectares de terres à blé que veut Auchan. Une surface finalement raisonnable comparée aux 220 hectares de terre agricoles perdus chaqsue jour en France et dont la quasi-totalité va à l’industrialisation. D’autant qu’Immochan assure qu’Europa City c’est 12 600 emplois directs créés durant la phase de construction et 6 300 emplois induits. Quant à l’exploitation du complexe, elle générerait 11 580 emplois directs. Ce qui induirait près de 6 000 emplois. Bernard Loup et son collectif s’apprêtent donc à mener une bataille sur l’emploi et à démontrer que ces emplois c’est pour une bonne part de « la poudre aux yeux » ! Il commencera sa campagne le 22 septembre, avant que le Conseil régional s’empare de la nouvelle mouture du SRIF.

 

Un groupe écologiste à l’Assemblée nationale : Un levier indispensable pour le vrai changement

A la faveur du passage – historique – à gauche du Sénat, nous avons constitué le premier groupe parlementaire écologiste en France. Nous avons été élu-e-s Sénatrices et Sénateurs en septembre 2011 pour représenter l’écologie politique au sein de la Haute assemblée. Notre groupe, paritaire, œuvre à la recherche de l’intérêt général et à la protection du bien commun, aux antipodes des lobbies et des intérêts particuliers.

Nous plaidons pour que la délibération, la sobriété et l’éthique inspirent notre assemblée. Le rôle du politique est essentiel pour juguler les causes des crises sociale, économique, financière et environnementale qui frappent nos sociétés. C’est pourquoi nous nous sommes engagé-e-s à être des parlementaires responsables, assidus au Sénat, actifs sur nos territoires et au sein de la société civile.
A la veille des élections législatives, nous appelons de nos vœux une large victoire de la gauche et des écologistes, afin de pouvoir travailler main dans la main avec un groupe parlementaire écologiste à l’Assemblée Nationale.

Des pouvoirs élargis pour les député-e-s

Au-delà de la visibilité politique et de l’indépendance, la création d’un groupe est une étape essentielle pour inscrire l’écologie politique dans le paysage institutionnel et peser sur le travail parlementaire.

Le/la Président/e d’un groupe politique siège à la Conférence des Présidents : il/elle participe à l’élaboration de l’ordre du jour de l’assemblée. Il/Elle peut faire inscrire l’examen de propositions de loi (écrites par les parlementaires du groupe) en séance. Il/Elle peut proposer des débats de contrôle de l’action du Gouvernement (nous avons choisi en février comme premier thème la biodiversité, c’était la première fois qu’un tel débat était organisé face à la Ministre de l’Ecologie). Il/Elle peut obtenir la constitution de commissions d’enquête (nous enquêtons actuellement sur le coût de l’électricité en France).

Si chaque parlementaire peut s’exprimer sur les articles et amender, le fait d’appartenir à un groupe donne de droit du temps de parole – corrélé à notre effectif – pendant la discussion générale de chaque loi. Nous participons également de droit aux questions d’actualité (nous avons interpellé les Ministres sur la situation en Grèce, sur les licenciements abusifs…).

Des moyens supplémentaires pour défendre nos idées

Une large partie du travail du législateur s’effectue lors des réunions de commission (chaque parlementaire siège dans l’une des huit commissions : affaires étrangères, défense, affaires sociales, culture, économie, développement durable, lois, finances). Avec l’effectif d’un groupe, soit deux, trois, voire quatre députés par commission et des moyens pour embaucher des collaborateurs spécialisés sur chaque thématique, c’est d’autant plus d’expertise sur les sujets dont le Parlement est saisi. Ces moyens humains favorisent la nécessaire collaboration avec les eurodéputé-e-s et les sénatrices/teurs et permettent d’informer et d’assurer le dialogue avec les citoyens et la société civile.

Ainsi, l’écologie politique pourra manifester pleinement sa nouvelle approche – dans toute sa complexité et sa profondeur – des dossiers soumis au Parlement.

Les Sénatrices et Sénateurs du Groupe écologiste
Leila Aïchi, Aline Archimbaud, Esther Benbassa, Marie-Christine Blandin, Corinne Bouchoux, Ronan Dantec, Jean Desessard, André Gattolin, Joël Labbé, Jean-Vincent Placé

L’élection de François Hollande est une victoire pour tous les écologistes

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Le résultat de ce soir est une victoire pour tous les écologistes. L’accession de François Hollande à la Présidence de la République est une chance pour la France, pour l’écologie, la justice sociale et la démocratie. Pour la première fois depuis vingt-quatre ans, un Président de la République est élu avec la volonté de mettre en oeuvre un projet de justice sociale et de transition écologique. La forte mobilisation des Françaises et des Français montre la détermination pour un changement profond de politique, que la nouvelle majorité ne devra pas décevoir.

Une chance pour la France : elle donne un coup d’arrêt aux pulsions de division, d’opposition des citoyens entre eux, au repli du pays sur lui-même, à la xénophobie, elle rend possible une relance du processus européen sur de bonnes bases.

Pour l’écologie : elle contribuera à relancer la mobilisation pour la transition écologique, la lutte contre le changement climatique, la réduction de la part du nucléaire la préservation de la biodiversité et de nos espaces naturels, l’action contre les pollutions de l’air du sol et des eaux, une agriculture paysanne et une alimentation de qualité.

Pour la justice sociale : elle entend réduire les inégalités fiscales et mobiliser le pays autour d’un grand effort pour l’emploi, le logement, l’éducation, la santé, l’égalité des territoires.

Pour la démocratie: elle favorisera un fonctionnement plus équilibré de nos institutions, une plus grande indépendance de la justice, de la presse et de l’administration, elle ouvrira la voie à l’établissement d’une part de proportionnelle à toutes les élections et au droit de votre des résidents étrangers aux élections locales.

Dans un contexte difficile de crises, les écologistes entendent prendre toute leur part à la réussite de la dynamique ainsi ouverte, qu’il faudra confirmer et consolider dans les jours et les semaines à venir :

  • Par un gouvernement d’action, commençant tout de suite à mettre en œuvre les orientations voulues par une majorité de français, préparant le retour de notre pays dans les rendez-vous internationaux, et en premier lieu le sommet de la planète terre de « Rio + 20 »
  • En donnant au pays une majorité parlementaire solide, conforme aux aspirations du 6 mai 2012, et permettant une véritable représentation des écologistes à l’assemblée…
  • En poursuivant la construction d’un puissant mouvement d’Écologie Politique, ouvert, populaire, capable d’un dialogue fort avec toute la société.

Paris le 6 mai 20 heures

Cécile Duflot Secrétaire nationale

Le rassemblement, c’est maintenant !

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À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, les forces de gauche et les écologistes de notre pays ont une très grande responsabilité : ensemble, en nous rassemblant derrière la candidature de François Hollande, nous pouvons mettre un terme à cinq années de sarkozysme qui ont durablement abîmé notre pays.

Chaque voix comptera le 6 mai prochain : c’est pourquoi j’appelle tous les électeurs de notre circonscription à se mobiliser dans ces derniers jours, pour porter la candidature de François Hollande jusqu’à la victoire !

Cette alternance que nous voulons tous ne doit pas uniquement permettre de refermer une parenthèse et de changer de président. L’élection de François Hollande ne sera qu’un premier pas : le rassemblement de la gauche et des écologistes doit ouvrir la voie à une autre politique, qui placera la justice sociale, le vivre mieux et l’écologie au cœur du prochain quinquennat.

Lors des élections législatives de juin, nous devrons choisir une alternance réelle. Nous devrons montrer qu’il est possible de gouverner autrement, d’apaiser ce pays, de cesser d’attiser les haines, et d’apporter enfin des solutions concrètes aux Françaises et aux Français.

Les écologistes et le pouvoir d’achat

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Angoisse de ne pas finir le mois, emprunts et loyers qui mangent une grosse partie du salaire avant même le début du mois, facture imprévue qui plonge les comptes dans le rouge, cette réalité c’est celle de millions de Français aujourd’hui. Le « Président du pouvoir d’achat » a permis à une petite minorité d’ultra-riches de gagner plus sans travailler plus quand la majorité des Français voyait son pouvoir d’achat amputé par la crise et la hausse des dépenses contraintes – loyers, remboursements d’emprunts, assurances, énergie. Une pression accrue sur le pouvoir d’achat qui amène de plus en plus de ménages à renoncer à l’agréable – un restaurant ou quelques jours de vacances – mais aussi à l’essentiel – se chauffer, manger correctement.

 

Face à cette situation, Eva Joly apporte une réponse de vérité. Le pouvoir d’achat ne peut augmenter d’un coup de baguette magique. Ceux qui maintiennent les Français dans cette illusion, en comptant sur un hypothétique retour de la croissance, préparent des lendemains qui déchantent. Le projet Europe Ecologie – Les Verts propose de dégager du pouvoir d’achat en réduisant trois postes budgétaires particulièrement lourds pour les ménages : le logement, l’automobile et l’énergie. Ces trois postes budgétaires ont vu leur poids relatif augmenter dans le budget des ménages du fait de l’explosion des prix de l’immobilier et des loyers, de la hausse du prix des carburants et des énergies fossiles.

 

La mise en œuvre des propositions d’Europe Ecologie – Les Verts en matière de logement (encadrement des loyers, construction, etc), de transports (développement des transports alternatifs, voitures plus économes, etc.), d’économies d’énergie (isolation des bâtiments, tarification progressive, contribution climat énergie, etc.) permettrait de libérer l’équivalent de un, deux voire trois mois de salaire d’ici la fin de la mandature pour les Françaises et les Français modestes qui en bénéficieront.

 

La preuve avec les exemples ci-dessous : Maya l’étudiante, Elsa et Rodrigo qui vivent en banlieue parisienne, Eros et Elise près d’Amiens.

 

Et c’est sans prendre en compte les autres mesures du projet d’Eva Joly qui auront un impact certain sur le pouvoir d’achat :

-       Côté dépenses toujours : l’accès à des soins moins chers, à des études gratuites, à des produits plus durables, et surtout à des places d’accueil pour les enfants en bas âge.

-       Côté recettes : l’augmentation de 50% des minimas sociaux, le revenu d’autonomie pour les jeunes, la lutte contre les emplois précaires, la négociation salariale pour augmenter les salaires (notamment grâce à l’octroie aux salariés de 50% des sièges dans les conseils d’administration). Et évidemment, la création d’un million d’emplois d’ici 2020 par la transition écologique.

 

Julien, étudiant à Strasbourg,  970 euros de revenus

Gain en pouvoir d’achat : +240 euros à 3 mois de salaire sur l’année

 

Julien dispose de 970 euros de revenus mensuels. Il a touché 3600 euros en travaillant pendant les vacances universitaires. Il touche en complément 173 euros mensuels d’allocation logement et 500 euros mensuels de ses parents.

 

Aujourd’hui : Julien est logé dans un studio de 23 m2 de classe énergétique F. Il se chauffe au chauffage électrique. Julien possède un véhicule pour pouvoir rentrer dans sa famille le week-end. Il dispose d’un véhicule essence acheté d’occasion et parcours 10 000 kilomètre par an. Son budget automobile est de 2 500 euros par an[1].

 

2017 : Maya, petite sœur de Julien est devenue étudiante. Grâce aux mesures écologistes, elle est logée dans un studio de 23m2 dans un immeuble neuf à basse consommation énergétique (classe énergétique A), chauffé au gaz. La tarification progressive de l’électricité est mise en œuvre. De ce fait, Maya est un peu plus attentive à ses consommations énergétiques que son frère. Le plafonnement des loyers et l’augmentation de l’offre de logement, ont permis de stopper l’augmentation continue des loyers à la relocation. Sans ces mesures, les loyers auraient continué d’augmenter au rythme actuel de 3% par an[2] et le loyer de Maya atteindrait 400 euros. Le développement des transports collectifs lui a permis de renoncer à posséder une voiture. Elle dispose maintenant d’un abonnement ferroviaire mensuel. Le prix du pétrole est de 130 dollars le baril (avec un taux de change euro/dollar de 1,35 soit environ 100 euro le baril) et une contribution climat-énergie été introduite.

 

Analysons l’effet des mesures écologistes sur le budget de nos deux étudiants :

 

  Budget de Julien en 2012 Budget de Maya sans les mesures écolos en 2017 Budget de Maya Avec les mesures écolos en 2017
Revenus 970 euros 970 euros 970 euros
Loyer + charges 350 euros 400 euros 350 euros
Facture de chauffage et électricité 115 euros 120 euros

 

40 euros
Automobile 100 euros 100 euros 0 euros
Carburant 70 euros 80 euros 0 euros
Abonnement transports en commun / / 70 euros
Reste à vivre 335 euros 270 euros 510 euros
Gain (Perte) de Pouvoir d’achat   -65 euros +175 euros

 

 

Elsa et Rodrigo Untel,  couple avec un enfant, banlieue parisienne, 3700 euros de revenus.

Gain en pouvoir d’achat : +705 euros à 2,3 mois de salaire sur l’année

 

Aujourd’hui : La famille Untel dispose de 3700 euros de revenus. Ils vivent dans un appartement de 70m2 de classe énergétique G qu’ils louent 1000 euros par mois charges comprises. Elsa travaille à Paris et utilise quotidiennement le RER de la zone 5 à la zone 1. Le couple dispose d’un véhicule diesel d’occasion utilisé par Rodrigo pour aller travailler et pendant les vacances. La famille Untel parcourt 15 000 kilomètres par an. Ils ont déposé une demande de logement social restée sans réponse.

 

2017 : Grâce au programme de construction de logements sociaux, Elsa et Rodriguo bénéficient d’un logement social de 75 m² dans leur commune. Ce logement est dans un immeuble neuf à faible consommation d’énergie (classe B). Rodrigo n’utilise plus sa voiture qu’un jour sur trois pour aller travailler du fait du développement des systèmes de covoiturage collectif développé après un plan de déplacement d’entreprise. La famille Untel ne parcourt plus que 8 000 kilomètres par an et a renouvelé sa voiture pour un modèle plus économe en carburant. La tarification des transports en commun a été revue de manière à être plus juste pour les ménages exclus des centres-villes par les prix de l’immobilier. Le prix du pétrole est de 130 dollars le baril et une contribution climat-énergie été introduite.

 

Analysons l’effet des mesures écologistes sur le budget de la famille Untel :

 

  Budget de la famille Untel 2012 Budget en 2017

Sans les mesures écolos

Budget en 2017

Avec les mesures écolos

Revenus 3700 3700 3700
Garde d’enfant 0 0 300
Loyer + charges : 1000 euros 1150 euros 700 euros
Facture de chauffage et électricité : 220 euros 270 euros 80 euros
Budget Auto 390 euros 390 euros 390 euros
Budget Transport en commun 110 euros 110 euros 90 euros
Carburant : 105 euros 115 euros 70 euros
Reste à vivre : 1875 euros 965 euros 2070 euros
Gain (Perte) de Pouvoir d’achat   -210 euros +495 euros

 

 

Eros et Elise, couple avec deux adolescents, 3100 euros de revenus

Gain en pouvoir d’achat : +345 euros à 1,3 mois de salaire sur l’année

 

La famille Sana dispose de 3100 euros de revenus. Eros est ouvrier et Elise employée. Le couple est propriétaire d’une maison de 120m2, assez mal isolée et chauffée au fuel (classe D), dans les environs d’Amiens. Ils disposent de deux véhicules qu’ils utilisent quotidiennement pour aller travailler parcourant au total 25 000 kilomètre par an.

 

2017: le couple Sana a financé, avec un éco prêt à taux zéro de 33000 euros sur 15 ans et une subvention de 3000 euros, la rénovation thermique de bonne qualité de leur maison qui est désormais mieux chauffée grâce à une pompe à chaleur. Ils ont revendu un de leurs véhicules grâce à la mise en place d’une ligne de bus à haut niveau de service qui permet à Eros d’aller travailler en transports en commun. La famille Sana ne parcourt plus que 15 000 kilomètres par an et a renouvelé sa voiture pour un modèle plus économe. Le prix du pétrole est de 130 dollars le baril et une contribution climat-énergie été introduite.

 

Analysons l’effet des mesures écologistes sur le budget de la famille Sana :

 

  Budget de la famille Sana 2012 Budget en 2017

Sans les mesures écolos

Budget en 2017

Avec les mesures écolos

Revenus 3100 3100 3100
Remboursement d’emprunt 700 euros 700 euros 700 euros
Facture de chauffage et électricité : 335 euros 415 euros 80 euros
Remboursement éco prêt à taux zéro (15 ans) / /  180 euros
Automobile  600 euros  600 euros 400 euros
Carburant : 175 euros 195 euros 115 euros
Abt Transport / / 90 euros
Reste à vivre : 1290 euros 1190 euros 1535 euros
Gain (Perte) de Pouvoir d’achat   -100 euros +245 euros

 

Des produits plus durables : cela ne coûte pas plus cher

 

La recherche du prix le plus bas par les industriels se fait souvent au détriment de la qualité des produits et au final aux dépens des consommateurs. Quel intérêt à payer un produit 20% moins cher s’il faut le remplacer deux fois plus vite. Cette obsolescence accélérée des produits à un double coût écologique et économique. Pour éviter de telles dérives nuisibles à l’environnement comme aux consommateurs, une réponse existe : étendre les périodes de garanties légales pour tous les biens durables achetés par les ménages (de 5 à 8 ans suivant le type d’appareils) et obliger les constructeurs à rendre les pièces d’usure facilement remplaçables. Des mesures bonnes pour le pouvoir d’achat et bonnes pour l’environnement.

 

L’emploi : première source de pouvoir d’achat

 

4 millions de Français ne demandent aujourd’hui qu’à travailler plus pour gagner plus. Le chômage est aujourd’hui la cause  première de perte de pouvoir d’achat. Les mesures prônées par EELV en matière d’emplois sont des leviers forts pour augmenter le pouvoir d’achat. La transition écologique peut être la source de la création d’un million d’emplois d’ici 2020. Ces emplois sont par nature non délocalisables. On ne fait pas rénover pas sa maison depuis Bangalore. Une relance durable du pouvoir d’achat ne pourra se faire sans création d’emplois et baisse du chômage.

 

[1] source http://www.automobile-club.fr/budget/ebook/index.html#/16

[2] évolution des loyers 1998 – 2011, France entière, http://www.clameur.fr/lmsp.htm