Législatives 2012 : le changement, c’est quand ?

Dimanche, c’est le premier tour des législatives, qui conduira, ou reconduira 577 député-e-s à l’Assemblée Nationale. Assemblée Nationale et Sénat composent le parlement. C’est ce parlement qui vote la loi :
Si les députés peuvent prendre l’initiative de la loi en déposant des propositions de loi, ou en déposant des amendements, ceux-ci restent très encadrés par l’article 40 de la constitution. Les députés n’interviennent donc qu’à hauteur de 2% dans les propositions de loi, l’essentiel est de la responsabilité du gouvernement.
Ces dernières années, nous avons vu les blocs des deux principaux partis s’affronter, mais la très large majorité présidentielle n’a permis que de transformer l’Assemblée en « chambre d’enregistrement ». Après un débat obligatoire, et réduit dans le temps pour éviter les blocages, la majorité vote comme le gouvernement. La loi est adoptée telle que le gouvernement la souhaite, et la rue n’a plus rien à dire. Ce n’est pas la rue qui gouverne. Elle subit.
Les électeurs français s’apprêtent à conduire une nouvelle majorité à l’Assemblée Nationale. Pour beaucoup de députés, ce seront des sortants. Nous allons vraisemblablement reconduire l’Assemblée la plus âgée de la Vème République, reconduire des députés dont beaucoup candidatent pour leurs 3ème ou 4ème mandat, et certains beaucoup plus : ce sera leur 5ème, 6ème, 7ème et même huitième mandat.
L’Assemblée n’est plus la représentation des citoyens, mais d’hommes politiques qui font carrière.
Une Assemblée composée à 80% d’hommes, et une Assemblée composée à 97% de cadres supérieurs, avocats, médecins.
Pour combattre cet état de fait, la loi sur la parité devrait compenser cette sous représentativité, au moins des femmes. Mais à droite comme à gauche, les circonscriptions susceptibles d’être remportées par l’un ou l’autre des grands partis sont réservées aux hommes. La parité est-elle une volonté de changer affublée d’une fausse barbe ?
La parité, c’est un pas pour plus de représentativité du peuple à l’Assemblée. Et ce n’est pas suffisant. Il faut aussi que la diversité des idées soit représentée sur les bancs de l’Assemblée. Il faut que toutes les classes sociales y soient représentées.
Il est bien entendu qu’un gouvernement qui veut agir doit avoir les moyens de faire voter la loi. Redonner la majorité législative à la droite n’aboutirait qu’à un blocage de deux ans, et le pays ne peut pas se le permettre.
Donner une majorité absolue au Parti Socialiste seul pourrait transformer de nouveau l’Assemblée en chambre d’enregistrement. Le groupe socialiste ne s’opposera pas à des mesures du gouvernement socialiste.
Avec une majorité plurielle, le gouvernement devra travailler en amont pour proposer une politique innovante, comprise et acceptée par tous. Avec de nouvelles idées, qui viennent de tout le peuple, de la société civile, et de tous les secteurs économiques.
La solution est de donner la majorité au Gouvernement, avec une majorité plurielle, plus représentative du peuple français. Le débat sera riche et ouvert et conduira à une politique ambitieuse et innovante pour la France. Une participation avec un droit de regard et un droit de question, et de nouvelles propositions. Il n’y aura pas de mesures alibi, pas de demi-mesures trompeuses, mais une vraie volonté de réformer le pays, ensemble, avec un parlement représentatif du pays qu’il représente.
Les écologistes sont de fervents défenseurs de la biodiversité. Dans la nature et dans la société, nous prônons la mixité et le respect de la diversité. Nous le savons, un écosystème est fait d’équilibres, et la richesse des variétés présentes fait la santé de l’ensemble. Les chercheurs se sont de tous temps inspiré de la Nature pour inventer : faisons de même en politique. Inventons une nouvelle gouvernance, faite de dialogue, d’échanges et de coopération : entre les composantes écologistes, de la gauche et du centre ; entre la sphère politique et la société civile, toutes ces associations qui tous les jours travaillent sur le terrain.
Le Grenelle de l’Environnement a donné l’exemple de cette gouvernance et de ce dialogue. Nicolas Sarkozy a montré le risque d’un trop fort regroupement des pouvoirs : En une phrase, il a annihilé des mois et des années de travail. « l’environnement, ça commence à bien faire ! »
Voter pour des écologistes et leur assurer un groupe parlementaire, c’est offrir à la gauche cette diversité constructive, et ouvrir des perspectives de co-construction des mesures nécessaires à la vitalité de notre écosystème social.
Je vous appelle à voter dans toute la France pour des candidat-e-s écologistes, qui ont adopté la parité parfaite dès le premier tour, en donnant les moyens aux femmes écologistes de prendre leurs responsabilités dans des circonscriptions gagnables.
Comme Secrétaire Régionale EELV Haute-Normandie, j’appelle à voter pour les candidat-e-s EELV de Haute Normandie.
Nous avons deux circonscriptions, dans l’Eure et la Seine-Maritime, qui ont fait l’objet d’un accord avec le Parti Socialiste.
Dans l’Eure, c’est un homme, Jérôme Bourlet, suppléé par Martine Séguéla pour le PS, qui est le candidat officiel du PS pour la cinquième circonscription.
Dans la deuxième circonscription de Seine-Maritime, c’est une femme, Véronique Moinet, suppléée par Jacques-Antoine Philippe, qui est désignée par EELV et le PS pour accompagner cette politique d’ouverture. Cette ouverture, nous en avons fait preuve jusque-là.
Je comprends qu’humainement, on puisse vouloir se présenter en dissidence contre son parti. C’est à vous électeurs de dire que vous souhaitez que cet accord soit respecté. C’est à vous de dire ce vous voulez, et si c’est une majorité plurielle et d’ouverture.
Ainsi, dans l’Eure, nous avons retiré notre candidat pour soutenir la candidature de Michel Champredon, PRG, sur la 1ère circonscription – dans le cadre de l’accord PS-PRG-EELV. Le PRG a apporté son soutien à Jérôme Bourlet dans la 5ème circonscription.
Dans les autres circonscriptions, nous présentons des candidates et des candidats pour porter les idées écologistes dans le débat électoral : Ludovic Lesage et Catherine Fenault sur la deuxième circonscription ; Rebecca Armstrong et Frédéric Lamblin sur la 3ème. En Seine-Maritime, les candidats écologistes sont Stéphane Martot et Marie-Hélène Lemoine sur la 76-1 ; Jean-Pierre Lancry et Fatima Khili sur la 76-3 ; Claire Lutz et Guillaume Blavette sur la 76-4 ; Marie-France Persil et Jean-Louis Michaux sur la 76-5 ; Frédéric Weisz et Evelyne Detournay sur la 76-6 ; Marie-Hélène Boileau et Michel Coletta sur la 76-7 ; Pierre Dieulafait et Catherine Mocquard sur la 76-8 ; Alain Plantaz et Régine Debris sur la 76-9 ; Jolanta Avril et Daniel Pitteloup
Je suis personnellement candidate avec René Bodineau pour Europe Écologie Les Verts dans la quatrième circonscription de l’Eure. J’espère que vous voterez pour une candidate nouvelle en politique, et très engagée pour l’avenir de nos territoires et de notre pays. Si vous me faites l’honneur de m’élire, je respecterai mes engagements. Je resterai à votre écoute et je communiquerai mes actions, dans la transparence.
Le changement, c’est quand ? Il commence dimanche.
Pour ces élections, ne jouez pas les utilités, faites-vous plaisir !
Dans la quatrième circonscription de l’Eure, votez Laetitia Sanchez.


RIO+20, la Conférence des Nations unies sur le développement durable se tiendra du 20 au 22 juin 2012

RIO+20, la Conférence des Nations unies sur le développement durable se tiendra du 20 au 22 juin devant 80 chefs d'Etat.
« La Terre doit s’apprêter à accueillir, et nourrir, 9 milliards d’humains, et la raréfaction des ressources naturelles, l’état de la planète se dégrade à grande vitesse. »
C’est le constat que fait le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
Le sommet de la Terre de 1972 à Stockholm a donné naissance au Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
En 1992, le sommet de Rio a permis de lancer la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
En 1997, le sommet de Kyoto a abouti sur un protocole, traité international visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
En 2009, le fiasco de Copenhague n’a pas permis de mettre en place des politiques pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce sommet est une régression par rapport au protocole de Kyoto.
En 2012, c’est l’occasion de rattraper le retard accumulé lors de ce sommet RIO+20.
Les objectifs de ce sommet sont :
  • renouveler l’engagement politique international en faveur du développement durable,
  • valuer les progrès réalisés et les lacunes qui persistent dans la mise en œuvre des engagements préalablement convenus,
  • relever les nouveaux défis qui ont émergé.
90 objectifs avaient été définis comme prioritaires : changement climatique, protection de la biodiversité, protection des réserves halieutiques, lutte contre la désertification, contrôle et la réduction de la pollution de l’eau douce, la réduction de la production et de l’usage des métaux lourds,…
La plupart de ces objectifs n’a abouti à aucune amélioration, et pire, la situation s’est aggravée dans de nombreux cas.
C’est le constat et la base de travail auxquels doivent s’atteler les chefs d’Etat qui doivent aujourd’hui s’entendre.
Lisez la synthèse du rapport à l’attention des décideurs sur « l’avenir de l’environnement durable », Geo-5
les grands thèmes de ce sommet sont :
  • Economie verte et inclusive
  • Gouvernance
  • Biodiversité
  • Développement humain
  • Eau et assainissement
  • Energie
  • Financements innovants pour le développement
  • Villes et territoires durables
  • Résilience aux catastrophes naturelles
  • Sécurité alimentaire
Pour Steven Stone, responsable de la branche économie et commerce du PNUE, en charge de l’économie verte, « certains gouvernements ont des programmes remarquables pour développer les emplois verts mais cela ne débouche pas au niveau mondial, parce que dans le cadre de la concurrence exacerbée par la mondialisation, les problèmes de leadership se posent. »
Autrement dit : les constats sont sans appel, les solutions sont possibles, mais les égoïsmes nationaux risquent fort de faire capoter ce nouveau sommet.
En 2009, à Copenhague, l’Europe et la France ont été parmi les principaux moteurs de ce sommet, aux côtés des ONG et des écologistes.
Nous devons continuer de promouvoir un développement durable pour la planète, et l’Europe et la France doivent continuer à prendre toute leur place dans les accords internationaux, doivent convaincre les États qui avaient été les principaux adversaires des accords. Il faut rendre possible un avenir pour une planète respectueuse de ses habitants et de son environnement, pour les générations futures.


LNPN : les candidats de droite et de gauche s’opposent au tracé AB, et plébiscitent le tracé B. Quels impacts pour la quatrième circonscription de l’Eure ?

Le débat public sur la Ligne ferroviaire nouvelle Paris-Normandie (LNPN) s’est déroulé du 3 octobre 2011 au 3 février 2012.
Trois scénarii ont été proposés. Il ont été appelés tracés A, B et C. Un quatrième scénario a été proposé par les écologistes. Celui-ci était basé sur l’amélioration de l’existant, et sur le phasage du projet, en réalisant prioritairement le doublement du Mantois, qui est le point noir entre Paris et la Normandie, occasionnant les retards dont souffrent tous les usagers au quotidien, toutes des personnes qui vont travailler quotidiennement, et pour qui, jour après jour, le train devient un train d’enfer.
Ce doublement devra être réalisé, que la LNPN se fasse ou pas. Ou que l’amélioration de l’infrastructure actuelle se fasse ou non. L’avenir du voyage ferré Paris-Normandie, et le présent et le quotidien des habitants passe par ce doublement du Mantois.
Au cours du débat, le scénario C, le plus coûteux, a été éliminé d’emblée. Et au cours de ce débat s’est construit un nouveau scénario, le scénario AB, qui était sensé être une réponse de RFF à une synthèse qu’ils ont faite des demandes et des questions posées au cours de ces débats. Finalement, très controversé, celui-ci est renvoyé au cimetière des fausses bonnes idées. On aura perdu notre temps lors du débat à élucubrer sur une impasse, au lieu de poser les seules bonnes questions, celle qui concernent les tracés non écartés par RFF ou les politiques.
Il nous reste donc le scénario A (point de bifurcation vers Caen d’un côté et Rouen de l’autre, proche de Rouen) et le scénario B (point de bifurcation proche d’Evreux).
Les impacts seront énormes. 700 hectares artificialisés pour l’Eure ! Mais aussi des territoires et des paysages impactés, avec son lot d’expropriations, et tous les habitants devant vivre à l’orée d’une nouvelle frontière, celle des voies de la LGV. Tant pis pour eux.
Dans l’Eure, la Chambre de Commerce et d’Industrie, le Medef, le Conseil Général et l’agglomération d’Evreux plébiscitent unanimement le scénario B.
Il faut rappeler que la proposition de Dominique Bussereau avait fait l’unanimité de tous les acteurs politiques et économiques en 2009. Lorsque Nicolas Sarkozy a annoncé sa volonté de faire un TGV entre Paris et Le Havre, dans le cadre du Grand Paris. L’unanimité a volé en éclats lorsque l’opportunité d’inaugurer d’inaugurer le train majuscule est venue.
Pour des problèmes de financement cependant, la LGV Paris-Normandie pourrait ne rester qu’un projet. C’est une hypothèse qui est très vraisemblable. Le doublement du Mantois serait toutefois réalisé du fait du choix du phasage du projet LNPN, Mantois/LGV Normandie. C’est ce doublement du Mantois qui est indispensable pour les usagers au quotidien.
Au demeurant, tant que le projet LNPN n’est pas écarté, on ne peut pas écarter non plus les débats.

Qu’en est-il dans la 4ème circonscription de l’Eure ?

A examiner les déclarations et professions de foi des différents candidats aux élections législatives, on constate là encore une unanimité, à droite comme à gauche pour la LNPN. François-Xavier Priollaud (UMP-Nouveau Centre) écrit : « La LNPN est une chance unique pour le développement économique de notre territoire » et il insiste sur « la réalisation nécessaire d’infrastructures nouvelles comme la ligne à grande vitesse ». Quant à François Loncle (PS), suite à la mobilisation de l’association « Non à la LNPN sur le plateau du Neubourg », il déclare « s’opposer résolument au projet inacceptable de Réseau Ferré de France : le tracé AB de la ligne nouvelle ferroviaire Paris Normandie ». Cela ne signifie pas pour autant qu’il s’oppose à la Ligne Nouvelle Paris Normandie en elle-même, mais seulement au tracé AB. Ni qu’il croit à la pérennité de ce projet.
Malgré un débat public avec une participation très forte des habitants comme des élus, malgré des études poussées, des techniciens brillants, le projet LNPN reste flou.
Tout d’abord, les cartes fournies ne permettent pas d’établir les tracés qu’empruntera la ligne. Les cartes des deux tracés encore en lice, le A et le B, proposent des faisceaux si larges que la ligne pourrait passer pratiquement n’importe où. C’est tout à fait normal : au cours de l’élaboration du tracé, les faisceaux se réduiront. Là où les faisceaux font encore 30 km de large, ils se réduiront au fil des études à 1 km, et nous saurons alors précisément les risques que le territoire et les habitants encourront. Vous trouverez les cartes ci-dessous, avec quelques agrandissements pour bien voir la taille disproportionnée des faisceaux par rapport au territoire. Ces cartes sont disponibles ici, en haute-définition.
financement de la LNPN (source débat public LNPN)
Il est intéressant de comprendre ce que représente la LNPN pour notre région. L’emprise d’une ligne LGV représente 80 mètres jusqu’à 90 mètres à certains endroits. La ligne elle-même n’emprunte que 14 mètres. Il faut y ajouter les remblais ou déblais nécessaires à la stabilisation de la ligne. Et au-delà de cette zone, les habitations se situant à moins de 25 mètres de l’entrée en terre seront expropriées. Les autres, celles qui se situeront au delà des 25 mètres, se verraient devenir voisines de la LGV, mais leurs propriétaires ne recevront pas de dédommagement, même si la propriété a perdu beaucoup de valeur.
Représentons-nous cette emprise : il s’agit là de tranchées larges comme près de la longueur de deux piscines olympiques, sur 210 à 215 km de lignes nouvelles selon le scénario retenu. Du fait qu’une ligne à grande vitesse n’a pas vocation à être un tortillard, la ligne sera la plus droite possible. Aussi, on peut comprendre qu’il n’y a pas possibilité ou volonté d’arrêter un tracé plus précis, afin de calculer le tracé le moins onéreux, expropriations comprises, et d’éviter en même temps de mobiliser une opposition trop précocement.
Si le contenu est flou sur les tracés, la question du financement n’est pas réglée loin s’en faut. Au cours du débat, la SNCF – acteur tout de même essentiel en France lorsque qu’on évoque le rail – n’est pas présente sur scène et ne participe au débat… que dans le public. La SNCF ne se présente que comme opérateur potentiel, parmi d’autres, et n’assure pas de son engagement sur les sillons.
RFF, Réseau Ferré de France n’assure une contribution que « de 15 à 30% » du montant global. « La règle est que RFF ne peut s’engager au-delà des perspectives de péage que lui verseront les opérateurs ferroviaires. » Ils ne se sont pas engagés. Les usagers paieront plus cher, les contribuables seront mis à contribution, mais l’investissement n’est pas garanti. De même qu’il n’y a pas d’engagements fermes des opérateurs.
La question du prix du billet, nous l’avons posé plusieurs fois, sans réponse claire au début. Sur le document pdf tiré du débat public, concernant le financement, on peut lire : « A titre informatif, le maître d’ouvrage a précisé que, sur la liaison à grande vitesse Paris-Reims, le prix du billet a été majoré de 17 centimes par minute gagnée à la mise en service de la ligne. Transposée à la ligne nouvelle Paris-Normandie, cette augmentation représenterait une hausse moyenne du prix des billets d’environ 20%. »
Est donc là ce dont les habitants ont besoin ? Un train plus cher, qui sera certes plus rapide, mais à quel prix ? Un train qui n’aura plus vocation à s’arrêter dans les gares intermédiaires, c’est le prix de la rapidité, et au prix d’artificialisation de terres agricoles et d’expropriations sur 700 hectares dans l’Eure.
Les impacts sur les paysages, le terres agricoles et les modes de vie des habitants différeront selon le scénario retenu : si l’on est sûr du viaduc sur la vallée de l’Iton, à peu près sûrs des impacts sur le plateau sud du Neubourg, dans le cas du tracé B, les habitants attendent le tracé définitif pour constater qui sera effectivement concerné par la construction de la ligne. Quels seront les impacts sur la forêt de Bord, avec un projet de gare à l’entrée de la forêt, au niveau du rond-point des Clouets, près d’Incarville ? Les communes riveraines de l’A13 seront-elle concernées ? Lesquelles ? Jusqu’où ? Tous les habitants sont dans l’incertitude. Sur leur avenir, sur la valorisation de leurs propriété, sur la qualité de leurs paysages et du cadre de vie.
Pour quels objectifs ?
C’est encore là que les divergences se sont fait sentir entre le public d’une part, composé surtout d’usagers, et aussi d’habitants ou exploitants agricoles inquiets.
RFF et élus parlent de vitesse. Bien que celle-ci nous concerne peu, les temps de transports dans l’Eure ne varieront que très peu.
Les préoccupations des usagers se sont portées sur la fiabilité et la régularité du transport, et le confort – la station debout étant déjà peu propice à la préparation d’une bonne journée de travail – et donc au nombre de places disponibles dans les trains. Il ne suffit pas que le train soit plus rapide, il faut qu’il puisse emporter tout le monde. Les usagers sont de plus préoccupés par l’augmentation du prix du billet dans des circonstances économiques qui ne s’y prêtent pas.
C’est un dialogue de sourds.
Sur ce sujet de la LNPN, que proposent les écologistes ?
Tout d’abord, il n’est pas sûr que la LNPN voit le jour. Le schéma national d’infrastructures de transport (SNIT) ne place qu’en 16ème priorité la LNPN. Estimé selon le SNIT à 7 à 9 milliards, la LNPN coûtera vraisemblablement plus. 16ème priorité sur 19 projets, avec un budget total estimé à 75 millliards d’euros, le risque existe de voir gelés les projets ferroviaires sur notre territoire, sans qu’aucune alternative ne voit le jour.
La ligne Rouen-Evreux reste une priorité. Nous ne cessons de le dire. Nous aurions voulu pouvoir établir un dialogue avec les habitants de la vallée de l’Iton, pour évaluer s’il était ou non possible d’installer un transport doux, un tram-train, dans la vallée au service des habitants. La méthode était l’écoute et la concertation, mais les opposants au train dans la vallée ont été fermés à toute invitation ou discussion.
Nous ne pouvons leur en vouloir, c’est une belle occasion manquée. Un tel projet ne peut se faire qu’avec l’adhésion et la participation active des habitants, de tous les habitants concernés.
Les écologistes ont donc imaginé une alternative, plus directe et plus rapide : la ligne vers Evreux passera le long de la N154, l’autoroute Louviers-Evreux, sans desservir les habitants de la vallée de l’Iton, mais sans traverser de village. L’idée a fait son chemin, des terres ont été acquises le long de la nationale, cette voie a été intégrée au SCoT de la CASE, et l’idée continuerait de se bâtir à la Région si le projet de LNPN n’avait gelé tous les autres projets ferroviaires.
Le scénario des écologistes propose la construction d’une section nouvelle entre Acquigny et Gravigny, en utilisant le corridor de la N154, avec un doublement de voie sur 5km entre Hondouville et Acquigny et un doublement de la voie au raccordement de la ligne avec la ligne Mantes-La-Jolie – Rouen, ce qui permettrait de satisfaire également la capacité de la ligne avec une utilisation fret.
Si le projet de LNPN n’aboutit à rien, nous n’aurons rien.
Pour revenir à la LNPN : depuis l’été 2011, nous sommes les seuls à avoir travaillé avec l’Ile de France et la Basse-Normandie à la rédaction d’un cahier d’acteur inter-régional : « Pour un train du quotidien », pour répondre aux vrais enjeux, qui sont de répondre aux besoins des usagers, pour rendre le train attractif et efficace.
En janvier 2012, nous obtenions une réunion publique supplémentaire pour présenter un nouveau scénario, réalisé par le cabinet d’experts BG, intitulé : « Alternative à la LNPN par la ligne classique ». Chiffré à 8 milliards au lieu de 10 ou 11, ce scénario propose une amélioration de la ligne existante, en limitant l’infrastructure nouvelle à la section entre Paris et Mantes-la-Jolie, seul partie de la ligne actuelle dont le trafic justifie à ce jour et pour longtemps encore de tels travaux. Cela permettra d’améliorer la fréquence, la régularité et le nombre de dessertes des trains. Face à la flambée du prix du pétrole, il est urgent de proposer des transports fiables et réguliers aux usagers, qui sinon n’ont d’autre choix que la voiture individuelle et ses charges de plus en plus lourdes pour le budget des ménages. Le scénario BG reprend aussi à son compte la gare nouvelle rive-gauche de Rouen St Sever, parfaitement justifiée – dont il faut cependant appréhender le coût considérable du très long tunnel sous fluvial.
Le rapport de l’expert insiste sur les avantages que présente ce scénario. L’impact territorial (notamment agricole) est très nettement inférieur à la LNPN, surtout dans l’Eure. Le scénario BG présente une grande offre de dessertes et de correspondances et des temps de parcours compétitifs. A contrario, il faut bien rappeler dès aujourd’hui aux usagers mécontents ce qui a été précisé lors des débats: La construction de la LNPN aurait pour conséquence l’abandon de toute amélioration de la desserte voyageur sur la ligne classique.
Le 5 avril dernier, Le conseil d’administration de Réseau Ferré de France a délibéré en faveur de la poursuite du projet de ligne nouvelle entre Paris et la Normandie et a décidé de lancer les études préalables à l’enquête d’utilité publique. Il a fait apparaître des points de convergence, notamment sur la nécessité de construire de nouvelles gares dont une à Rouen (rive gauche) sur le site de Saint-Sever. Réseau Ferré de France a pris bonne note des points d’améliorations souhaités et va approfondir ses études sur plusieurs scénarios (A, B et AB), excluant le scénario C, afin de définir le tracé de la ligne nouvelle entre Mantes, Le Havre et Caen. Souhaitons que la voix des écologistes ait été entendue au cours de ce débat et soit prise en compte par RFF !
Rappelons enfin que ce projet de LNPN s’inscrit dans le projet de développement du Grand Paris (dans l’objectif de faire du Havre le port d’une grande mégapole parisienne et normande), et que ce dossier incombe désormais à la nouvelle Ministre en charge de l’Egalité des territoires… l’écologiste Cécile Duflot. Gageons qu’elle sera sensible aux questions de consommation d’espaces naturels et agricoles, et soucieuse d’apporter une amélioration efficace et rapide des transports pour tous !
Le Fret ferriviaire dans tout ça :
Rappelons que le fret ferroviaire représentait 3 fois plus de tonnage en 1974 qu’aujourd’hui. De même que le fret fluvial, le fret ferroviaire souffre de son manque de compétitivité face au routier.
Même avec un prix du pétrole qui ne cesse d’augmenter, les camions n’ont pas à payer de taxe pour emprunter les sillons, comme les opérateurs le font à RFF. La seule taxe qu’ils vont payer est le péage sur les autoroutes, et dans le cas où les poids-lourds empruntent d’autres routes, la taxe à l’essieu, qui (ne) rapporte (que) 220 millions d’euros par an, et qui a été baissée au taux minimum pour la France par Dominique Bussereau, ministre en charge des transports.
Si l’on veut développer le transport fluvial et le fret ferroviaire, il serait nécessaire d’aligner les coûts des opérateurs pour les mettre en situation d’équité. Alors le développemment des plateformes bi et tri-modales aura un sens.
Le rejet du projet alternatif écologiste viendrait en partie du fait qu’il ne libère pas le réseau actuel pour le développement du fret. Mais il y a possibilité de tripler le fret actuel avec les mêmes sillons. Et le projet comprend la rénovation de la ligne Serqueux – Gisors pour acheminer le fret dans la zone parisienne, ce qui permet d’augmenter encore la capacité du fret.
Mais celui-ci n’est toujours pas compétitif. Il faut changer les choses !

Retrouvez-nous pour aborder ce sujet et poser toutes vos questions :

le mercredi 6 juin 2012 à Pont de l’Arche de 18h30 à 20h30
salle Ambroise CROIZAT, place du maréchal Leclerc
« Se déplacer demain, mais à quel prix ? »
  • Avec Gilles FRAUDIN, Responsable de la commission Transports régionale d’EELV, cheminot retraité, responsable syndical et rédacteur du cahier d’acteur du groupe local Eure-Seine : « Des trains pour les déplacements du quotidien »
  • et Laetitia SANCHEZ, candidate aux élections législatives pour Europe Ecologie Les Verts sur la 4ème circonscription de l’Eure.


Elections législatives du 10 juin 2012 dans la 4ème circonscription de l’Eure : ma réponse à la FCPE de l’Eure

Monsieur le Président,
Candidate écologiste à la députation sur la 4ème circonscription de l’Eure, je suis professionnellement engagée comme enseignante du second degré depuis 15 ans, dans des zones rurales d’abord, puis, par choix, dans un quartier populaire de Val de Reuil. J’ai mené plusieurs combats syndicaux pour la défense d’un enseignement de qualité pour tous. J’ai également une expérience de parent d’élèves et d’élue municipale, qui m’a fait me mobiliser contre les fermetures de classes et contre le passage à la semaine de quatre jours.
On le sait les derniers indicateurs de l’OCDE sont mauvais pour la France : de nombreux élèves sortent du système scolaire sans qualification ; des inégalités criantes sont constatées selon l’origine sociale des élèves ; les élèves sont stressés, et peinent à donner sens à leur parcours scolaire.
Comme écologiste, je promeus des valeurs de coopération, qui s’opposent à la compétition et à la « sélection » des élèves par le système scolaire.
A l’instar du pédagogue et écologiste Philippe Meirieu, nous voulons remettre l’élève au centre du système scolaire, en individualisant des parcours dont l’objectif ne serait plus la course à la note dans un système à l’orientation sélective, mais la réussite de chaque enfant.
Chaque enfant a son rythme, il faut donner du temps à l’enseignement, avec des journées moins chargées et un temps mieux réparti sur la semaine et l’année scolaire. En outre, le système uniforme du passage de classe en classe est en perte de sens aujourd’hui, nous le constatons dans le premier comme dans le second degrés, où de nombreux élèves décrochent et se retrouvent à la fin de leur scolarité obligatoire « sans solution », pendant que d’autres (parfois les mêmes !) attendent que l’on nourrisse leur envie d’aller plus loin, ou de faire un pas de côté sur le chemin de la connaissance et de la formation.
Pour cela, nous ne prônons pas la sortie précoce du système scolaire par l’apprentissage : nous le constatons, à 14 ans, un jeune n’est pas mûr pour aborder le monde du travail, il ne connaît pas encore suffisamment ses aptitudes et il est prématuré de lui demander de choisir une voie professionnelle où il restera bloqué avec un diplôme a minima. Nous prônons au contraire l’allongement de la scolarité, mais d’une scolarité différente, de la maternelle indispensable (dès 2 ans) jusqu’à 18 ans.
Lire cet extrait de l’accord PS-EELV du 19 novembre 2011 (« 2012-2017, Socialistes et écologistes, ensemble pour combattre la crise et bâtir un autre modèle de vivre ensemble ») :
« Bâtir l’école du 21ème siècle suppose de repenser son organisation et ses missions. Dix ans de politiques incohérentes, de diminution du nombre de jours de classes dans le primaire, d’atteinte à la formation pratique des professeurs ont abîmé l’école et accru les inégalités. [...] La personnalisation des réponses éducatives avec des pédagogies différenciées et une refonte des rythmes scolaires pour alléger les journées de travail et mieux les répartir dans l’année sera notre méthode. »
Enseigner est un métier, un beau métier, un métier exigeant, qui nécessite une formation et la transmission entre pairs de cet art subtil qu’est la pédagogie.
Il est frustrant ensuite de se voir confier de lourdes classes, où l’objectif est d’atteindre un « palier » de compétences et une orientation calculée sur des notes – sans que soit donnée la possibilité d’individualiser réellement le suivi, d’accorder du temps à chacun, d’apprendre à apprendre, d’apprendre autrement, en mettant la main à la pâte, en participant à des projets individuels et collectifs, en donnant la possibilité à l’enfant d’être acteur de sa formation, et non spectateur passif, démotivé et démoralisé de son échec, ou consommateur de points dans un parcours digne d’un jeu vidéo.
La mission de l’école est une mission de civilisation : c’est la société de demain que nous formons.
Quel-le-s citoyen-ne-s voulons-nous former ? Des consommateurs individualistes et stressés ? Ou bien un tissu social basé sur la connaissance de soi et des autres ?
La mixité est l’équivalent de la parité à l’école, elle vaut pour les genres comme pour les classes sociales, c’est l’une de nos valeurs fondamentales. L’accès de tou-te-s à une éducation de qualité doit être garanti, quels que soient son origine sociale, ou par exemple aussi son handicap,…
Les parents sont les premiers éducateurs, c’est en partenariat avec eux, dans une école ouverte, que la réussite des enfants se construit. Un statut devrait pouvoir leur permettre d’être présents à toutes les commissions paritaires même en journée.
La santé est un préalable indispensable à l’épanouissement et à la réussite de tous les enfants. La médecine scolaire est un élément nécessaire à l’éducation à la santé, à la formation aux gestes de premiers secours.
Concernant le coût des frais de scolarité, nous prônons la généralisation du quotient familial.
En ce qui concerne les transports, les écologistes ont vivement réagi à la rentrée 2011 face à l’augmentation forte des tarifs du transport scolaire en Seine-Maritime.
Je cite le communiqué de presse de Myriam Toulouse, porte-parole EELV 76 (publié le 4 septembre 2011 dans Communiqués de presse Mots-clefs conseil général, transport) :
« Les parents d’élèves de Seine-Maritime ont reçu, début juillet, un courrier du président du Département, annonçant une hausse importante de leur participation aux frais de transports scolaires : multiplication par 4 des tarifs – qui passent de 30 à 130€ – pour les collégiens et les lycéens.
Pris de court par cette annonce tardive, les élus des collectivités locales ont été contraints d’improviser des mesures compensatoires pour alléger, en partie, la part des familles qui reste en forte augmentation (plus de 100% de hausse par rapport à l’année précédente).
Europe Ecologie – Les Verts 76 s’associe aux parents d’élèves et élus locaux qui se mobilisent aujourd’hui contre ce désengagement du Conseil Général, dont les répercutions sont sociales mais aussi environnementales. Car loin d’être exemplaire en matière de lutte contre le réchauffement climatique, cette mesure risque au contraire d’encourager de nombreux parents à se rabattre sur des modes de transports individuels pour accompagner leurs enfants au collège et au lycée. Les bus, beaucoup moins remplis, circuleront alors au milieu de voitures toujours plus nombreuses, atténuant gravement l’efficacité économique attendue par cette mesure.
Certes, le contexte actuel (augmentation des dépenses obligatoires et diminution des recettes, induites à la fois par la crise économique et la politique menée par l’Etat) nécessite de prendre des mesures pour assurer l’équilibre du budget du Département. Mais ce choix nous semble particulièrement inopportun alors que d’autres arbitrages étaient possibles comme nous l’avions proposé dans notre programme pour les dernières élections cantonales.
Pour Europe Ecologie – Les Verts, il est indispensable de rendre les transports collectifs plus attractifs que les déplacements individuels afin de réduire l’empreinte énergétique de nos territoires, limiter les émissions en CO2 et l’utilisation de carburant qui épuise les ressources naturelles. »
Rappelons qu’avec EELV, nous soutenons l’idée d’une carte de transport unique et la gratuité des transports en commun.
Je vous remercie, Monsieur Suire, de m’avoir posé ces questions. Je veux vous témoigner mon respect pour la vigilance et la capacité de dialogue dont fait preuve votre fédération, qui exerce une mission salutaire au service de l’éducation de tous nos enfants.
Bien cordialement,
Laetitia Sanchez
candidate pour Europe Ecologie Les Verts
Dans la 4ème circonscription de l’Eure


Elections législatives sur la 4ème circonscription de l’Eure : Laetitia Sanchez, la candidate Europe Ecologie Les Verts, et les dossiers suivis par les écologistes depuis 2009

Nous n’attendons pas le mois qui précède les élections pour présenter nos propositions, et pour travailler sur les sujets qui engagent la vie locale et la défense des valeurs que nous croyons utiles et justes. Depuis 2009, sur le blog saintpierre-express, nous développons nos analyses et nos propositions. Petite revue de liens :
Merci de votre passage et de votre lecture ! N’hésitez pas à me poser des questions.


En 2012, je suis candidate pour Europe Ecologie Les Verts aux élections législatives dans la 4ème circonscription de l’Eure

Je suis adhérente EELV depuis l’appel au rassemblement de 2009, et je mesure la confiance du mouvement écologiste à l’égard des non-professionnels de la politique lorsqu’en mai 2011, on m’a confié la responsabilité du poste de secrétaire régionale.
J’ai le plaisir de rencontrer les militants normands, le plaisir d’agir pour l’écologie dans ma région, de travailler en synergie avec d’autres régions. Au moment du débat sur la Ligne Nouvelle Paris Normandie, avec l’Ile de France et la Basse-Normandie, nous sommes le seul parti à produire un cahier d’acteur inter-régional. En région, des commissions actives et un travail de communication sur nos actions et nos prises de positions, permettent à l’écologie d’être connue, reconnue, et d’agir sur le terrain.

L’écologie est le fil conducteur de mon engagement

L’écologie, c’est la vigilance et la protection.
L’écologie, c’est le respect de la diversité.
L’écologie, c’est la volonté d’une transition vers un monde où le « mieux » se substitue au « plus », ou au « toujours moins » pour la plupart d’entre nous.

1=1, l’équation de la démocratie

La professionnalisation de la politique nous éloigne de nos représentants.
Je suis une femme de 39 ans, mère de deux jeunes enfants, professeure de collège dans un quartier populaire à Val de Reuil, et conseillère municipale de mon petit village de l’Eure. Je partage mes engagements et mon travail par l’animation d’un blog collectif, saintpierre-express.
Je ne me sens pas représentée par le club très fermé d’hommes blancs d’un certain âge qui cumulent les mandats et les responsabilités.
Avec 18,5% de femmes députées, la France reste loin derrière les pays les plus en pointe, tels que l’Allemagne (32 %) ou la Suède (47 %).
Et avec une moyenne d’âge de 59 ans, l’Assemblée Nationale française affiche l’une des moyennes d’âge politiques les plus élevées d’Europe.
Toutes les générations ont leur place, bien sûr. Si nous avons besoin de l’expérience des plus anciens, nous avons besoin aussi d’élues et d’élus qui représentent et portent la parole de toute la diversité des citoyennes et citoyens.
La démocratie se résume en une équation simple : 1=1
Les lois sur la parité, les lois souhaitées sur le non-cumul des mandats, la loi portée par l’écologiste Esther Benbassa au Sénat sur le vote des étrangers aux élections municipales, vont dans ce sens. Il nous faut réformer nos institutions, et faire évoluer notre bonne vieille Vème République en une République moderne, plus égalitaire, plus transparente, plus juste. Une 6ème République.
Nous le ferons lorsque nous serons présents à l’Assemblée Nationale.
Mais aujourd’hui, c’est à vous de choisir des élu-e-s qui confirment cette diversité. D’ajouter à l’expérience un genre différent et un renouveau de jeunesse.

Le long chemin vers l’égalité

Dans mon travail, je m’engage pour l’égalité. J’ai choisi de travailler dans un quartier populaire. J’ai choisi de m’engager syndicalement pour la défense d’un service public égalitaire pour tous. Partout sur le territoire. Il ne doit pas y avoir d’établissements de seconde zone et les élèves gardent le droit au même enseignement et aux mêmes diplômes partout en France.
Je me forme sur le thème de la santé au travail, pour faire respecter le droit de tous les salariés à des conditions de travail respectueuses de leur santé physique et psychologique.
La dignité est une valeur phare de mon engagement syndical et professionnel.
La santé et les services publics sont des biens communs, individuels et collectifs : c’est l’avenir d’une société bien portante et bien formée que nous préparons.
Sur le terrain associatif, je mène des actions de sensibilisation aux inégalités Nord-Sud, par un travail intergénérationnel de collecte et d’envoi de livres en Afrique. Je remercie tous les jeunes de Val de Reuil pour leur implication, et je remercie le tissu d’associations et les collectivités qui nous ont soutenus.

L’écologie, la crise et l’emploi

Dans un monde aux ressources limitées, nous dénonçons l’absurdité du mythe de la croissance sans fin. Plutôt que de croire aux promesses du toujours plus, alors que nous subissons les récessions que nous ne savons pas anticiper, nous prônons une croissance limitée, adaptée à la réalité. Dans la justice et l’égalité.
Europe Ecologie Les Verts fait partie du collectif national et régional pour un audit citoyen de la dette publique.
Les plans d’austérité ne sont pas une solution. Au contraire ils aggravent la crise.
Pour l’économie comme dans les autres domaines, nous prônons la sobriété et le partage.
Nous demandons :
  • Un revenu minimum d’existence
  • et un revenu maximum acceptable (équivalent à 30 smic).
Le partage du travail fait partie du plan pour relancer l’emploi : moins travailler, et travailler mieux pour travailler tous !
Nous voulons la transition énergétique vers le renouvelable. Elle répond au triple défi du changement climatique, de la sécurité, à la fois civile et celle de l’approvisionnement énergétique, et de la compétitivité.
C’est aussi un vivier d’emplois non délocalisables. Des centaines de milliers d’emplois pourront être créés. Nos voisins ne s’y sont pas trompés. L’Allemagne se prépare depuis longtemps au tout-renouvelable. C’est déjà 370.000 emplois qui sont générés par le secteur, devenant la locomotive de l’emploi outre-Rhin. Et c’est une industrie exportatrice. En France, c’est 141.000 emplois qui peuvent être créés d’ici 2020.
Nous devons réorienter notre industrie vers la qualité. C’est par la qualité de la production que nous sommes plus compétitifs. Nous le voyons dans les secteurs du luxe ou des hautes-technologies, des transports. Dans le secteur du luxe, chez nous, la cosmetic valley doit rester un pôle de compétitivité qui exporte notre savoir-faire à travers le monde.
Nous avons pour objectif la qualité dans les technologies de l’énergie renouvelable, et dans toute notre industrie pour produire mieux, plus durable.
Une qualité dans le logement aussi, dans le neuf et la rénovation en réhabilitant les logements aux normes basse consommation. C’est plus de confort et d’économie pour les habitants, moins de précarité énergétique, et des centaines de milliers d’emplois qualifiés qui sont à notre portée.
Des emplois encore qui sont générés par une agriculture de qualité. Nous, les écologistes, sommes en pointe des projets conduits pour développer une agriculture qui protège notre environnement, notre alimentation et le monde paysan.
Dans notre région, à M-Real ou à Sandouville, les syndicalistes et les écologistes défendent la conversion industrielle. Nous défendons l’emploi, et une industrie synonyme de qualité, d’économie et d’utilité en recyclant les matériaux.

Les écologistes défendent le droit au logement, à l’énergie et au transport pour tous.

Nous défendons l’amélioration des logements existants.
Nous réduirons la précarité énergétique des habitants de logements mal isolés, condamnés au chauffage électrique ruineux.
Nous prônons le recyclage des friches industrielles en quartiers d’habitation.
Nous sommes pour la réquisition des bâtiments inoccupés en centre ville.
Nous demandons une Loi d’orientation d’affectation et d’usage des sols pour limiter l’étalement urbain, maintenir la mixité sociale urbaine par le logement, les activités, les loisirs.
Nos objectifs sont de donner aux collectivités territoriales et aux établissements publics de coopération intercommunale la capacité de mobiliser les ressources foncières pour faire face à la crise du logement et permettre un équilibre entre habitat, activités, espaces publics, espaces naturels.
La propriété de terrains laissés à l’abandon depuis trois ans pourra être transférée à la puissance publique pour des usages sociaux et collectifs.
Toute mutation des terres agricoles vers l’urbanisation ne sera possible que dans le cadre de schémas de cohérence territoriaux et de projets d’aménagement et de développement soutenables de territoires. Les autorités locales pourront, au moyen des documents d’urbanisme, poser des limites à l’extension urbaine.
Les sols sont des biens collectifs dont la qualité doit être protégée. La loi soulignera la responsabilité de leurs propriétaires pour leur préservation et pour le maintien des grands équilibres environnementaux (eau, biodiversité…). Leur état devra être spécifié dans les contrats de vente des terrains. L’analyse sera réalisée par un organisme agréé et évalué. En cas de carence du responsable de la pollution, il sera poursuivi et le terrain transféré à la puissance publique.
(extrait de « Vivre mieux », le projet des écologistes pour 2012)
Un modèle de développement basé sur le déplacement individuel automobile fait flamber les prix à la pompe, monter les pics de pollution, et bloque les accès urbains par les embouteillages qu’il génère. L’automobile, qui était devenu le véhicule populaire et privilégié des français, redevient petit à petit un moyen de transport pour les plus privilégiés.
C’est un cercle sans fin : plus l’habitat s’étale, plus on construit de nouvelles infrastructures routières, et plus le nombre de véhicules augmente.
L’exemple du contournement routier de Pont de l’Arche inauguré en 2010 doit nous parler : en permettant de rejoindre Louviers plus rapidement en évitant un péage, cette nouvelle infrastructure a créé une augmentation dangereuse des embouteillages à la sortie de Criquebeuf sur l’autoroute A13.
De même, le projet de liaison A28-A13 achèvera la destruction de la forêt de Bord et continuera d’encourager le développement routier au lieu d’investir dans des solutions de transport collectif, comme des bus à haut niveau de service.
A l’heure où le transport individuel est dans l’impasse, nous défendons une politique des transports volontariste, avec un droit aux transports en commun pour tous.
Au Conseil régional d’Ile de France, le groupe des élus écologistes a obtenu le vote du pass navigo à tarif unique pour toutes les zones. Pour que les usagers qui vivent loin ne subissent pas une double peine et pour inciter à utiliser le réseau de transports en commun plutôt que sa voiture. De l’importance d’avoir des élus écologistes.
Nous défendons le train et souhaitons l’amélioration du service quotidien qu’il offre à des milliers d’usagers.
Au projet de Ligne Nouvelle Paris-Normandie à grande vitesse (et à 9 milliards !), nous préférons une amélioration de la ligne existante, qui répond aux besoins et aux demandes des usagers. Le doublement des lignes entre Mantes et Paris permettra d’améliorer le trafic et la régularité du service aux usagers.
Une nouvelle gare au milieu des champs près de Montaure détruirait de nouvelles surfaces agricoles et naturelles. Et il faudrait prendre sa voiture pour aller prendre le train !
Nous préférons la rénovation de la gare à Val de Reuil, et l’amélioration des transports en commun vers cette gare.

L’écologie, c’est la protection et la vigilance

La protection de l’homme dans son environnement
Les espaces naturels, l’air et l’eau sont des biens communs pour nous et pour les générations futures : préservons-les des pollutions. Faisons les bons choix maintenant. Ces choix nous engagent pour des années et décennies. Arrêtons les destructions. Il faut construire, aménager, et aussi préserver ce dont on aura besoin demain.
Préserver la biodiversité, elle est la garantie des progrès de demain. Préserver la biodiversité, c’est assurer nos chances que la nature nous préserve des aléas, de nos erreurs.
Préservons les paysages, ils sont notre patrimoine. La France a la chance d’offrir des paysages d’une grande variété, c’est l’une des richesses de notre patrimoine national. La Normandie possède nombre de ces paysages remarquables que nous avons plaisir à découvrir, redécouvrir. Voir ce beau site de géographie normande. Dans ces paysages, sur les chemins, les coteaux, les rivières, dans les villages aussi, et les villes, car ce sont des paysages, accompagnons nos enfants, nos petits enfants. Les paysages ne doivent pas devenir des archives, ils sont notre présent et notre futur.
C’est en ce sens que nous alertons sur l’étalement urbain et la construction de nouvelles infrastructures, notamment routières.
Le droit à un environnement naturel et sain
Quand, reniant les engagements du Grenelle de 2007, Nicolas Sarkozy déclare en 2010 que « l’environnement ça commence à bien faire ! », les écologistes, eux, tirent la sonnette d’alarme sur les pollutions de l’air et de l’eau.
Les écologistes n’ont pas attendu 2011 et les pollutions massives des côtes bretonnes et normandes par les algues vertes, pour alerter sur les effets de l’agriculture intensive, qui concentre dans l’eau les nitrates et les pesticides.
Quand en janvier 2012, Nicolas Sarkozy dénonce à nouveau auprès des agriculteurs « l’aspect tatillon (…) des règles environnementales, la question de l’eau, la protection de l’eau », nous apprenions que, cette année, la qualité de l’eau potable s’est considérablement dégradée en Haute-Normandie et qu’environ un tiers de la population, intégrant l’agglomération havraise et une partie de l’agglomération rouennaise, aurait été desservie par une eau du robinet non conforme à cause d’un dépassement (ponctuel ou chronique)  de la norme en pesticides.
La ressource en eau est un bien commun, extrêmement vulnérable, dans l’Eure comme en Seine-Maritime. Les eaux souterraines sont fortement touchées par les nitrates et pesticides, dont l’origine est à 80% l’agriculture intensive.
La situation sanitaire est alarmante, mais il est encore temps d’agir. Plutôt que de chercher à opposer entre eux les différents acteurs du monde rural, comme le propose M. Sarkozy pour des bénéfices électoraux à court-terme, nous devons au contraire soutenir et accompagner un travail de fond, commun, vers des solutions pérennes.
Il est possible de concilier agriculture durable, aménagements responsables avec la préservation d’une eau potable de qualité.
Des solutions existent, en donnant notamment aux agriculteurs des bassins versants les moyens de s’adapter:
  • arrêt de l’épandage de nitrates et pesticides, en priorité à proximité des captages,
  • remise en herbe,
  • conversion des terres à l’agriculture biologique,
  • boisement,
  • protection des bétoires et marnières, désherbage sans produits phytosanitaires…
Mettons-les en œuvre.
Le projet de maraîchage biologique sur la zone de captage des Hauts-Prés à Val de Reuil est un exemple de réalisation permise grâce au travail d’élus écologistes.

Comme la lutte contre les pollutions, notre volonté de sortir du nucléaire est un enjeu de santé et de sécurité publiques.

Après Fukushima, 4 pays frontaliers de la France – l’Italie, la Suisse, la Belgique et l’Allemagne – ont décidé de sortir du nucléaire. Où est le principe de réalité ? Au Japon c’est la population tout entière qui refuse de relancer les réacteurs nucléaires. 44 réacteurs sont déjà arrêtés, et c’est l’intégralité des 49 réacteurs qui sera à l’arrêt en mai 2012. Ce refus, la population le fait en connaissance de cause, avec ses élus. Ils savent quels sacrifices ils font. Comment la France pourrait-elle continuer à prétendre détenir la vérité seule contre tous ?
Nous demandons, nous, de nous y préparer. Et d’entamer maintenant la transition énergétique. Nous voulons que notre modèle dépassé et dangereux évolue. Nous voulons que l’accès au chauffage et à l’énergie ne devienne pas une fracture supplémentaire entre les français, et redevienne un bien commun partagé par tous.
Pour cela, nous prônons la sobriété et l’efficacité énergétiques, qui s’opposent au gaspillage et à la précarité. Nous prônons aussi la transition vers les énergies renouvelables.
Il n’est plus question de voter des lois à votre place, mais que vous aussi soyez présent-e sur les bancs de l’assemblée, au travers d’élu-e-s qui vous ressemblent. Nous y défendrons notre bien commun et les intérêts de tous.
Nos député-e-s ont un rôle national, celui de participer au travail législatif et au travail de contrôle. Il est le lien entre la population de la circonscription qu’elle ou il représente et la Nation.
Et dans son rôle national, il représente aussi la disparité des aspirations et des projets de toute la société.
C’est pour cela qu’il est important d’élire des écologistes. Nous n’aurons pas la majorité à nous seuls, mais nous porterons notre parole au sein de la majorité, et nous défendrons nos valeurs et nos projets.
Au niveau local, je saurai vous écouter, travailler dans un sens commun, développer des projets sur notre territoire. Et je vous présenterai les résultats de nos travaux, nos amendements et les lois que nous défendrons.
La démocratie ne doit pas être un lieu où vous prenez la parole une fois tous les cinq ans.
Elle doit devenir un lieu de débat et d’échange permanent entre les citoyens et les élu-e-s. C’est ensemble que nous mènerons une politique proche de vous, qui répond à vos attentes et vos besoins. C’est une écoute et un débat permanent que je vous promets. Ce débat se prolongera au travers d’un site où vous serez informés en permanence de l’avancée de nos travaux, et où nous pourrons échanger.
Comme chacun de nous, je souhaite à tous nos enfants le bonheur auquel nous avons eu le droit. Pas moins. C’est le sens de mon engagement politique.


Elections législatives 2012 : Laetitia Sanchez, candidate pour Europe Ecologie Les Verts, écrit aux maires des 101 communes de la 4ème circonscription de l’Eure

Cher-e ami-e,
Vous êtes maire sur la quatrième circonscription de l’Eure. Vous vous engagez au quotidien au service de vos administrés et j’admire votre dévouement.
Vous rencontrez aujourd’hui différentes problématiques : le maintien des services publics de proximité, l’accès à la santé, à l’éducation, aux transports, au logement, à l’énergie, et surtout à l’emploi.
Les factures sont de plus en plus lourdes pour les ménages. La perte de confiance et le sentiment d’isolement expliquent en partie la montée du vote pour l’extrême droite au premier tour de l’élection présidentielle.
Lire à ce sujet les très bonnes analyses de Rue89 et de Médiapart :
Conseillère municipale de mon village de Saint Pierre du Vauvray, mère de jeunes enfants, enseignante dans un quartier populaire de Val-de-Reuil, je perçois et je partage au quotidien ces difficultés.
J’agis, comme élue, comme enseignante, mais aussi comme syndicaliste et comme membre de nombreuses associations (AMAP, SDN27, RERS, Toumaï). Le dialogue, l’échange, les liens de proximité, sont les points communs de mes différentes activités.
Cet ancrage dans la réalité concrète de notre territoire m’amène aujourd’hui à vouloir m’engager plus avant.
Avec Europe Ecologie Les Verts, je veux porter à l’Assemblée Nationale ces préoccupations d’actrice du service public, d’élue de terrain, d’habitante d’un village, de femme. Ma jeunesse (j’ai 39 ans) et mon implication dans la société ne sont pas des handicaps: au contraire, je veux en faire des atouts, et porter au sein des institutions mon bagage de citoyenne engagée, d’actrice de terrain et d’usagère.
Mes priorités seront la défense des services publics de proximité, pour l’éducation, la santé, la sécurité et les transports. Nous soutenons que la richesse d’une société moderne passe par l’éducation, facteur de progrès et de paix, et le droit de chacun à bénéficier d’une égale dignité : le droit de se soigner, de se loger et de se déplacer.
Pour l’emploi et le pouvoir d’achat, avec les écologistes, nous agirons en faveur de la transition énergétique : nous proposerons un plan massif de rénovation des logements anciens et la promotion des énergies renouvelables. Ce sont deux gisements importants d’emplois non-délocalisables, qui nous permettront en outre d’assurer notre sécurité et notre indépendance énergétique.
La consommation d’énergie pour le secteur du bâtiment (résidentiel et tertiaire) représente aujourd’hui 43% de la consommation totale d’énergie sur notre territoire.
La facture énergétique de la France (solde entre les importations et les exportations d’énergie) représente, elle, 90% du déficit de la balance commerciale française.
Enfin, près de 4 millions de nos concitoyens sont en situation de précarité énergétique : à savoir qu’ils dépensent plus d’1/10ème de leurs ressources en factures d’énergie, sans compter ceux qui renoncent à chauffer leur logement mal isolé.
Les écologistes proposeront un chèque vert destiné à financer les travaux d’isolation des foyers les plus modestes.
Dans le domaine de l’emploi, nous soutiendrons également la « charte sur l’industrie » adressée fin mars 2012 aux candidats à la présidentielle par les syndicats de Pétroplus, après l’adoption au Parlement de la loi dite « Petroplus » le 29 février (cette charte a été signée par notre candidate Eva Joly le 5 avril 2012).
  • Taxation de « toute marchandise hors matière première » entrant en France sans respecter les mêmes normes environnementales ou sociales ;
  • Obligation de cession, contraignant une entreprise qui veut fermer un site et licencier à vendre si un repreneur « solide » se présente, au risque d’être exproprié ;
  • Responsabilité du cédant, obligeant un groupe se séparant d’un site à s’assurer que le repreneur peut « assumer les responsabilités sociales et environnementales » ;
  • Externalisation des comptes sociaux, pour « sécuriser la dette sociale des entreprises et prévenir toute impossibilité de paiement », notamment sur les congés payés, les comptes épargne-temps ou encore les engagements liés à la pénibilité.
Dans le domaine des transports, avec le débat de l’automne sur le Schéma National des Infrastructures de Transports (SNIT), nous nous engagerons là encore en faveur des usagers du quotidien, qui se trouvent eux aussi confrontés à l’augmentation inéluctable du prix du pétrole, depuis que nous avons dépassé le « Peak oil » en 2006 (lorsque la consommation mondiale a dépassé la production).
Nous soutenons que la dépense publique doit favoriser les déplacements du quotidien, en offrant le plus possible des alternatives à la voiture individuelle, partout où cela est possible. Les investissements prioritaires doivent être engagés dans l’amélioration et le développement des services existants, pour plus de transports en commun. C’est le sens de notre proposition d’un scénario alternatif dans le débat de sur la Ligne Nouvelle Paris Normandie :
Avec les régions Ile de France et Basse Normandie, nous avons proposé d’investir prioritairement dans l’amélioration de la ligne existante, avec le doublement des voies entre Paris et Mantes, qui permettra de désengorger le trafic : cela permettra à plus de trains de circuler et de s’arrêter dans les gares de nos régions, avec une meilleure régularité et une plus grande fréquence.
Nous proposons également une amélioration des liaisons inter-régionales et intra-régionales : la question de la liaison ferroviaire entre Rouen et Evreux doit être considérée, en prenant en compte les contraintes liées à l’ancienne ligne – sans s’interdire si cela est nécessaire d’envisager une nouvelle ligne sur ce tronçon. Notre objectif, sur ce sujet comme sur tous les autres, doit être l’amélioration de la qualité de vie des habitants, avec le moins de nuisances possible, le moins de destruction des paysages, et le plus de service possible.
En ce qui concerne les territoires ruraux, nous proposerons de faire évoluer notre modèle agricole pour encourager les pratiques respectueuses de l’environnement, redonner du sens au métier d’agriculteur et préserver les terres cultivables menacées par l’urbanisation diffuse.
Un nouveau pacte passé entre les agriculteurs et la société devra permettre de :
  • garantir des revenus équitables aux paysans ;
  • favoriser des circuits courts entre producteurs et consommateurs ;
  • veiller à la transparence des prix de la grande distribution ;
  • imposer une diminution de l’emploi des pesticides.
La conversion vers une agriculture biologique sera créatrice d’emplois, durables et non délocalisables, dans les campagnes.
Nous ne nous résignons pas à la mort lente des territoires ruraux. Des solutions durables doivent y être apportées pour répondre aux difficultés de la vie quotidienne des habitants : mettre en œuvre des réseaux de transports collectifs pour contrer les effets de la hausse des coûts de carburants ; permettre l’accès de tous aux services publics dans des conditions satisfaisantes. Personne ne doit être privé de la possibilité de se former ou de se soigner, ni d’accéder au haut débit et à la culture.
Je suis persuadée que ces priorités rejoignent vos préoccupations d’élu-e de terrain et je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien leur accorder.
Je me mets à votre disposition pour échanger sur ces sujets et pour entendre vos priorités. N’hésitez pas à me contacter.
Dans l’attente, je vous prie d’accepter l’expression de mon amitié et de ma considération pour votre engagement quotidien.
Laetitia Sanchez
Candidate pour Europe Ecologie Les Verts
4ème circonscription de l’Eure


Le 10 juin 2012, je serai candidate pour Europe Ecologie Les Verts aux élections législatives dans la 4ème circonscription de l’Eure

Je suis adhérente EELV depuis l’appel au rassemblement de 2009, et je mesure la confiance du mouvement écologiste à l’égard des non-professionnels de la politique lorsqu’en mai 2011, on m’a confié la responsabilité du poste de secrétaire régionale.
J’ai le plaisir de rencontrer les militants normands, le plaisir d’agir pour l’écologie dans ma région, de travailler en synergie avec d’autres régions. Au moment du débat sur la Ligne Nouvelle Paris Normandie, avec l’Ile de France et la Basse-Normandie, nous sommes le seul parti à produire un cahier d’acteur inter-régional. En région, des commissions actives et un travail de communication sur nos actions et nos prises de positions, permettent à l’écologie d’être connue, reconnue, et d’agir sur le terrain.

L’écologie est le fil conducteur de mon engagement

L’écologie, c’est la vigilance et la protection.
L’écologie, c’est le respect de la diversité.
L’écologie, c’est la volonté d’une transition vers un monde où le « mieux » se substitue au « plus », ou au « toujours moins » pour la plupart d’entre nous.

1=1, l’équation de la démocratie

La professionnalisation de la politique nous éloigne de nos représentants.
Je suis une femme de 39 ans, mère de deux jeunes enfants, professeure de collège dans un quartier populaire à Val de Reuil, et conseillère municipale de mon petit village de l’Eure. Je partage mes engagements et mon travail par l’animation d’un blog collectif, saintpierre-express.
Je ne me sens pas représentée par le club très fermé d’hommes blancs d’un certain âge qui cumulent les mandats et les responsabilités.
Avec 18,5% de femmes députées, la France reste loin derrière les pays les plus en pointe, tels que l’Allemagne (32 %) ou la Suède (47 %).
Et avec une moyenne d’âge de 59 ans, l’Assemblée Nationale française affiche l’une des moyennes d’âge politiques les plus élevées d’Europe.
Toutes les générations ont leur place, bien sûr. Si nous avons besoin de l’expérience des plus anciens, nous avons besoin aussi d’élues et d’élus qui représentent et portent la parole de toute la diversité des citoyennes et citoyens.
La démocratie se résume en une équation simple : 1=1
Les lois sur la parité, les lois souhaitées sur le non-cumul des mandats, la loi portée par l’écologiste Esther Benbassa au Sénat sur le vote des étrangers aux élections municipales, vont dans ce sens. Il nous faut réformer nos institutions, et faire évoluer notre bonne vieille Vème République en une République moderne, plus égalitaire, plus transparente, plus juste. Une 6ème République.
Nous le ferons lorsque nous serons présents à l’Assemblée Nationale.
Mais aujourd’hui, c’est à vous de choisir des élu-e-s qui confirment cette diversité. D’ajouter à l’expérience un genre différent et un renouveau de jeunesse.

Le long chemin vers l’égalité

Dans mon travail, je m’engage pour l’égalité. J’ai choisi de travailler dans un quartier populaire. J’ai choisi de m’engager syndicalement pour la défense d’un service public égalitaire pour tous. Partout sur le territoire. Il ne doit pas y avoir d’établissements de seconde zone et les élèves gardent le droit au même enseignement et aux mêmes diplômes partout en France.
Je me forme sur le thème de la santé au travail, pour faire respecter le droit de tous les salariés à des conditions de travail respectueuses de leur santé physique et psychologique.
La dignité est une valeur phare de mon engagement syndical et professionnel.
La santé et les services publics sont des biens communs, individuels et collectifs : c’est l’avenir d’une société bien portante et bien formée que nous préparons.
Sur le terrain associatif, je mène des actions de sensibilisation aux inégalités Nord-Sud, par un travail intergénérationnel de collecte et d’envoi de livres en Afrique. Je remercie tous les jeunes de Val de Reuil pour leur implication, et je remercie le tissu d’associations et les collectivités qui nous ont soutenus.

L’écologie, la crise et l’emploi

Dans un monde aux ressources limitées, nous dénonçons l’absurdité du mythe de la croissance sans fin. Plutôt que de croire aux promesses du toujours plus, alors que nous subissons les récessions que nous ne savons pas anticiper, nous prônons une croissance limitée, adaptée à la réalité. Dans la justice et l’égalité.
Europe Ecologie Les Verts fait partie du collectif national et régional pour un audit citoyen de la dette publique.
Les plans d’austérité ne sont pas une solution. Au contraire ils aggravent la crise.
Pour l’économie comme dans les autres domaines, nous prônons la sobriété et le partage.
Nous demandons :
  • Un revenu minimum d’existence
  • et un revenu maximum acceptable (équivalent à 30 smic).
Le partage du travail fait partie du plan pour relancer l’emploi : moins travailler, et travailler mieux pour travailler tous !
Nous voulons la transition énergétique vers le renouvelable. Elle répond au triple défi du changement climatique, de la sécurité, à la fois civile et celle de l’approvisionnement énergétique, et de la compétitivité.
C’est aussi un vivier d’emplois non délocalisables. Des centaines de milliers d’emplois pourront être créés. Nos voisins ne s’y sont pas trompés. L’Allemagne se prépare depuis longtemps au tout-renouvelable. C’est déjà 370.000 emplois qui sont générés par le secteur, devenant la locomotive de l’emploi outre-Rhin. Et c’est une industrie exportatrice. En France, c’est 141.000 emplois qui peuvent être créés d’ici 2020.
Nous devons réorienter notre industrie vers la qualité. C’est par la qualité de la production que nous sommes plus compétitifs. Nous le voyons dans les secteurs du luxe ou des hautes-technologies, des transports. Dans le secteur du luxe, chez nous, la cosmetic valley doit rester un pôle de compétitivité qui exporte notre savoir-faire à travers le monde.
Nous avons pour objectif la qualité dans les technologies de l’énergie renouvelable, et dans toute notre industrie pour produire mieux, plus durable.
Une qualité dans le logement aussi, dans le neuf et la rénovation en réhabilitant les logements aux normes basse consommation. C’est plus de confort et d’économie pour les habitants, moins de précarité énergétique, et des centaines de milliers d’emplois qualifiés qui sont à notre portée.
Des emplois encore qui sont générés par une agriculture de qualité. Nous, les écologistes, sommes en pointe des projets conduits pour développer une agriculture qui protège notre environnement, notre alimentation et le monde paysan.
Dans notre région, à M-Real ou à Sandouville, les syndicalistes et les écologistes défendent la conversion industrielle. Nous défendons l’emploi, et une industrie synonyme de qualité, d’économie et d’utilité en recyclant les matériaux.

Les écologistes défendent le droit au logement, à l’énergie et au transport pour tous.

Nous défendons l’amélioration des logements existants.
Nous réduirons la précarité énergétique des habitants de logements mal isolés, condamnés au chauffage électrique ruineux.
Nous prônons le recyclage des friches industrielles en quartiers d’habitation.
Nous sommes pour la réquisition des bâtiments inoccupés en centre ville.
Nous demandons une Loi d’orientation d’affectation et d’usage des sols pour limiter l’étalement urbain, maintenir la mixité sociale urbaine par le logement, les activités, les loisirs.
Nos objectifs sont de donner aux collectivités territoriales et aux établissements publics de coopération intercommunale la capacité de mobiliser les ressources foncières pour faire face à la crise du logement et permettre un équilibre entre habitat, activités, espaces publics, espaces naturels.
La propriété de terrains laissés à l’abandon depuis trois ans pourra être transférée à la puissance publique pour des usages sociaux et collectifs.
Toute mutation des terres agricoles vers l’urbanisation ne sera possible que dans le cadre de schémas de cohérence territoriaux et de projets d’aménagement et de développement soutenables de territoires. Les autorités locales pourront, au moyen des documents d’urbanisme, poser des limites à l’extension urbaine.
Les sols sont des biens collectifs dont la qualité doit être protégée. La loi soulignera la responsabilité de leurs propriétaires pour leur préservation et pour le maintien des grands équilibres environnementaux (eau, biodiversité…). Leur état devra être spécifié dans les contrats de vente des terrains. L’analyse sera réalisée par un organisme agréé et évalué. En cas de carence du responsable de la pollution, il sera poursuivi et le terrain transféré à la puissance publique.
(extrait de « Vivre mieux », le projet des écologistes pour 2012)
Un modèle de développement basé sur le déplacement individuel automobile fait flamber les prix à la pompe, monter les pics de pollution, et bloque les accès urbains par les embouteillages qu’il génère. L’automobile, qui était devenu le véhicule populaire et privilégié des français, redevient petit à petit un moyen de transport pour les plus privilégiés.
C’est un cercle sans fin : plus l’habitat s’étale, plus on construit de nouvelles infrastructures routières, et plus le nombre de véhicules augmente.
L’exemple du contournement routier de Pont de l’Arche inauguré en 2010 doit nous parler : en permettant de rejoindre Louviers plus rapidement en évitant un péage, cette nouvelle infrastructure a créé une augmentation dangereuse des embouteillages à la sortie de Criquebeuf sur l’autoroute A13.
De même, le projet de liaison A28-A13 achèvera la destruction de la forêt de Bord et continuera d’encourager le développement routier au lieu d’investir dans des solutions de transport collectif, comme des bus à haut niveau de service.
A l’heure où le transport individuel est dans l’impasse, nous défendons une politique des transports volontariste, avec un droit aux transports en commun pour tous.
Au Conseil régional d’Ile de France, le groupe des élus écologistes a obtenu le vote du pass navigo à tarif unique pour toutes les zones. Pour que les usagers qui vivent loin ne subissent pas une double peine et pour inciter à utiliser le réseau de transports en commun plutôt que sa voiture. De l’importance d’avoir des élus écologistes.
Nous défendons le train et souhaitons l’amélioration du service quotidien qu’il offre à des milliers d’usagers.
Au projet de Ligne Nouvelle Paris-Normandie à grande vitesse (et à 9 milliards !), nous préférons une amélioration de la ligne existante, qui répond aux besoins et aux demandes des usagers. Le doublement des lignes entre Mantes et Paris permettra d’améliorer le trafic et la régularité du service aux usagers.
Une nouvelle gare au milieu des champs près de Montaure détruirait de nouvelles surfaces agricoles et naturelles. Et il faudrait prendre sa voiture pour aller prendre le train !
Nous préférons la rénovation de la gare à Val de Reuil, et l’amélioration des transports en commun vers cette gare.

L’écologie, c’est la protection et la vigilance

La protection de l’homme dans son environnement
Les espaces naturels, l’air et l’eau sont des biens communs pour nous et pour les générations futures : préservons-les des pollutions. Faisons les bons choix maintenant. Ces choix nous engagent pour des années et décennies. Arrêtons les destructions. Il faut construire, aménager, et aussi préserver ce dont on aura besoin demain.
Préserver la biodiversité, elle est la garantie des progrès de demain. Préserver la biodiversité, c’est assurer nos chances que la nature nous préserve des aléas, de nos erreurs.
Préservons les paysages, ils sont notre patrimoine. La France a la chance d’offrir des paysages d’une grande variété, c’est l’une des richesses de notre patrimoine national. La Normandie possède nombre de ces paysages remarquables que nous avons plaisir à découvrir, redécouvrir. Voir ce beau site de géographie normande. Dans ces paysages, sur les chemins, les coteaux, les rivières, dans les villages aussi, et les villes, car ce sont des paysages, accompagnons nos enfants, nos petits enfants. Les paysages ne doivent pas devenir des archives, ils sont notre présent et notre futur.
C’est en ce sens que nous alertons sur l’étalement urbain et la construction de nouvelles infrastructures, notamment routières.
Le droit à un environnement naturel et sain
Quand, reniant les engagements du Grenelle de 2007, Nicolas Sarkozy déclare en 2010 que « l’environnement ça commence à bien faire ! », les écologistes, eux, tirent la sonnette d’alarme sur les pollutions de l’air et de l’eau.
Les écologistes n’ont pas attendu 2011 et les pollutions massives des côtes bretonnes et normandes par les algues vertes, pour alerter sur les effets de l’agriculture intensive, qui concentre dans l’eau les nitrates et les pesticides.
Quand en janvier 2012, Nicolas Sarkozy dénonce à nouveau auprès des agriculteurs « l’aspect tatillon (…) des règles environnementales, la question de l’eau, la protection de l’eau », nous apprenions que, cette année, la qualité de l’eau potable s’est considérablement dégradée en Haute-Normandie et qu’environ un tiers de la population, intégrant l’agglomération havraise et une partie de l’agglomération rouennaise, aurait été desservie par une eau du robinet non conforme à cause d’un dépassement (ponctuel ou chronique)  de la norme en pesticides.
La ressource en eau est un bien commun, extrêmement vulnérable, dans l’Eure comme en Seine-Maritime. Les eaux souterraines sont fortement touchées par les nitrates et pesticides, dont l’origine est à 80% l’agriculture intensive.
La situation sanitaire est alarmante, mais il est encore temps d’agir. Plutôt que de chercher à opposer entre eux les différents acteurs du monde rural, comme le propose M. Sarkozy pour des bénéfices électoraux à court-terme, nous devons au contraire soutenir et accompagner un travail de fond, commun, vers des solutions pérennes.
Il est possible de concilier agriculture durable, aménagements responsables avec la préservation d’une eau potable de qualité.
Des solutions existent, en donnant notamment aux agriculteurs des bassins versants les moyens de s’adapter:
  • arrêt de l’épandage de nitrates et pesticides, en priorité à proximité des captages,
  • remise en herbe,
  • conversion des terres à l’agriculture biologique,
  • boisement,
  • protection des bétoires et marnières, désherbage sans produits phytosanitaires…
Mettons-les en œuvre.
Le projet de maraîchage biologique sur la zone de captage des Hauts-Prés à Val de Reuil est un exemple de réalisation permise grâce au travail d’élus écologistes.

Comme la lutte contre les pollutions, notre volonté de sortir du nucléaire est un enjeu de santé et de sécurité publiques.

Après Fukushima, 4 pays frontaliers de la France – l’Italie, la Suisse, la Belgique et l’Allemagne – ont décidé de sortir du nucléaire. Où est le principe de réalité ? Au Japon c’est la population tout entière qui refuse de relancer les réacteurs nucléaires. 44 réacteurs sont déjà arrêtés, et c’est l’intégralité des 49 réacteurs qui sera à l’arrêt en mai 2012. Ce refus, la population le fait en connaissance de cause, avec ses élus. Ils savent quels sacrifices ils font. Comment la France pourrait-elle continuer à prétendre détenir la vérité seule contre tous ?
Nous demandons, nous, de nous y préparer. Et d’entamer maintenant la transition énergétique. Nous voulons que notre modèle dépassé et dangereux évolue. Nous voulons que l’accès au chauffage et à l’énergie ne devienne pas une fracture supplémentaire entre les français, et redevienne un bien commun partagé par tous.
Pour cela, nous prônons la sobriété et l’efficacité énergétiques, qui s’opposent au gaspillage et à la précarité. Nous prônons aussi la transition vers les énergies renouvelables.
Il n’est plus question de voter des lois à votre place, mais que vous aussi soyez présent-e sur les bancs de l’assemblée, au travers d’élu-e-s qui vous ressemblent. Nous y défendrons notre bien commun et les intérêts de tous.
Nos député-e-s ont un rôle national, celui de participer au travail législatif et au travail de contrôle. Il est le lien entre la population de la circonscription qu’elle ou il représente et la Nation.
Et dans son rôle national, il représente aussi la disparité des aspirations et des projets de toute la société.
C’est pour cela qu’il est important d’élire des écologistes. Nous n’aurons pas la majorité à nous seuls, mais nous porterons notre parole au sein de la majorité, et nous défendrons nos valeurs et nos projets.
Au niveau local, je saurai vous écouter, travailler dans un sens commun, développer des projets sur notre territoire. Et je vous présenterai les résultats de nos travaux, nos amendements et les lois que nous défendrons.
La démocratie ne doit pas être un lieu où vous prenez la parole une fois tous les cinq ans.
Elle doit devenir un lieu de débat et d’échange permanent entre les citoyens et les élu-e-s. C’est ensemble que nous mènerons une politique proche de vous, qui répond à vos attentes et vos besoins. C’est une écoute et un débat permanent que je vous promets. Ce débat se prolongera au travers d’un site où vous serez informés en permanence de l’avancée de nos travaux, et où nous pourrons échanger.
Comme chacun de nous, je souhaite à tous nos enfants le bonheur auquel nous avons eu le droit. Pas moins. C’est le sens de mon engagement politique.
Billet publié sur mon blog : saintpierre-express


Mercredi 23 mai 2012 à Louviers : Remettre l’économie au service de l’humain, avec l’Economie sociale et solidaire

Salle Pierre Mendès France (mairie) de 18h30 à 20h30.
Avec :

  • Claude TALEB, Vice-président EELV de la Région Haute-Normandie, chargé de l’économie sociale et solidaire, de l’économie des territoires (agriculture, pêche, tourisme, forêt), et de la coopération Nord Sud
  • Denis LANGLOIS, Président de l’Aneth, fondateur de l’Ecaux-centre
Avec Laetitia SANCHEZ, candidate aux élections législatives pour Europe Ecologie Les Verts sur la 4ème circonscription de l’Eure.


Jeudi 10 mai 2012 à Louviers : la rénovation thermique, c’est bon pour le porte-monnaie, c’est bon pour l’emploi, c’est bon pour la planète

Au café « Couleur K’fé » de 18h30 à 20h30 (23 rue du Général de Gaulle).
Venez débattre avec nous et participer à la réflexion sur la transition écologique.
Avec Pascal Séjourné, architecte bioclimatique.
La démarche écologique dans l’architecture et la rénovation, c’est :
  • Valoriser les apports bioclimatiques,
  • Rechercher des matériaux à faible nuisance environnementale,
  • Maîtriser la demande en énergie,
  • Construire avec un faible niveau d’énergie incorporée,
  • Avec une exposition la plus faible possible des occupants aux polluants chimiques,
  • Avec des bâtiments entièrement réutilisables ou recyclables à la fin du cycle de vie.
Avec Laetitia SANCHEZ, candidate aux élections législatives pour Europe Ecologie Les Verts sur la 4ème circonscription de l’Eure.