J’ai signé le pacte de l’égalité : je m’engage à faire avancer l’égalité entre femmes et hommes

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Le Laboratoire de l’égalité a pour objectif de sensibiliser les décideurs publics et privés à l’égalité professionnelle et de favoriser la mise en oeuvre d’améliorations concrètes dans ce domaine. Dans cette perspective, à partir de la consultation des 600 membres du réseau, il a élaboré un Pacte pour l’égalité, destiné à interpeller les candidats aux législatives de 2012. S’ils sont éluEs, les candidatEs signataires s’engagent à améliorer la situation autour de quatre enjeux :

  • Parité et accès des femmes aux responsablilités
  • Égalité salariale et lutte contre la précarité
  • Conciliation des temps de vie et implication des hommes
  • Partage d’une culture de l’égalité

En signant le Pacte pour l’égalité, je souhaite affirmer publiquement mon attachement aux nécessaires notions de parité et d’égalité femmes-hommes !

Elections législatives du 10 juin 2012 dans la 4ème circonscription de l’Eure : ma réponse à la FCPE de l’Eure

Monsieur le Président,
Candidate écologiste à la députation sur la 4ème circonscription de l’Eure, je suis professionnellement engagée comme enseignante du second degré depuis 15 ans, dans des zones rurales d’abord, puis, par choix, dans un quartier populaire de Val de Reuil. J’ai mené plusieurs combats syndicaux pour la défense d’un enseignement de qualité pour tous. J’ai également une expérience de parent d’élèves et d’élue municipale, qui m’a fait me mobiliser contre les fermetures de classes et contre le passage à la semaine de quatre jours.
On le sait les derniers indicateurs de l’OCDE sont mauvais pour la France : de nombreux élèves sortent du système scolaire sans qualification ; des inégalités criantes sont constatées selon l’origine sociale des élèves ; les élèves sont stressés, et peinent à donner sens à leur parcours scolaire.
Comme écologiste, je promeus des valeurs de coopération, qui s’opposent à la compétition et à la « sélection » des élèves par le système scolaire.
A l’instar du pédagogue et écologiste Philippe Meirieu, nous voulons remettre l’élève au centre du système scolaire, en individualisant des parcours dont l’objectif ne serait plus la course à la note dans un système à l’orientation sélective, mais la réussite de chaque enfant.
Chaque enfant a son rythme, il faut donner du temps à l’enseignement, avec des journées moins chargées et un temps mieux réparti sur la semaine et l’année scolaire. En outre, le système uniforme du passage de classe en classe est en perte de sens aujourd’hui, nous le constatons dans le premier comme dans le second degrés, où de nombreux élèves décrochent et se retrouvent à la fin de leur scolarité obligatoire « sans solution », pendant que d’autres (parfois les mêmes !) attendent que l’on nourrisse leur envie d’aller plus loin, ou de faire un pas de côté sur le chemin de la connaissance et de la formation.
Pour cela, nous ne prônons pas la sortie précoce du système scolaire par l’apprentissage : nous le constatons, à 14 ans, un jeune n’est pas mûr pour aborder le monde du travail, il ne connaît pas encore suffisamment ses aptitudes et il est prématuré de lui demander de choisir une voie professionnelle où il restera bloqué avec un diplôme a minima. Nous prônons au contraire l’allongement de la scolarité, mais d’une scolarité différente, de la maternelle indispensable (dès 2 ans) jusqu’à 18 ans.
Lire cet extrait de l’accord PS-EELV du 19 novembre 2011 (« 2012-2017, Socialistes et écologistes, ensemble pour combattre la crise et bâtir un autre modèle de vivre ensemble ») :
« Bâtir l’école du 21ème siècle suppose de repenser son organisation et ses missions. Dix ans de politiques incohérentes, de diminution du nombre de jours de classes dans le primaire, d’atteinte à la formation pratique des professeurs ont abîmé l’école et accru les inégalités. [...] La personnalisation des réponses éducatives avec des pédagogies différenciées et une refonte des rythmes scolaires pour alléger les journées de travail et mieux les répartir dans l’année sera notre méthode. »
Enseigner est un métier, un beau métier, un métier exigeant, qui nécessite une formation et la transmission entre pairs de cet art subtil qu’est la pédagogie.
Il est frustrant ensuite de se voir confier de lourdes classes, où l’objectif est d’atteindre un « palier » de compétences et une orientation calculée sur des notes – sans que soit donnée la possibilité d’individualiser réellement le suivi, d’accorder du temps à chacun, d’apprendre à apprendre, d’apprendre autrement, en mettant la main à la pâte, en participant à des projets individuels et collectifs, en donnant la possibilité à l’enfant d’être acteur de sa formation, et non spectateur passif, démotivé et démoralisé de son échec, ou consommateur de points dans un parcours digne d’un jeu vidéo.
La mission de l’école est une mission de civilisation : c’est la société de demain que nous formons.
Quel-le-s citoyen-ne-s voulons-nous former ? Des consommateurs individualistes et stressés ? Ou bien un tissu social basé sur la connaissance de soi et des autres ?
La mixité est l’équivalent de la parité à l’école, elle vaut pour les genres comme pour les classes sociales, c’est l’une de nos valeurs fondamentales. L’accès de tou-te-s à une éducation de qualité doit être garanti, quels que soient son origine sociale, ou par exemple aussi son handicap,…
Les parents sont les premiers éducateurs, c’est en partenariat avec eux, dans une école ouverte, que la réussite des enfants se construit. Un statut devrait pouvoir leur permettre d’être présents à toutes les commissions paritaires même en journée.
La santé est un préalable indispensable à l’épanouissement et à la réussite de tous les enfants. La médecine scolaire est un élément nécessaire à l’éducation à la santé, à la formation aux gestes de premiers secours.
Concernant le coût des frais de scolarité, nous prônons la généralisation du quotient familial.
En ce qui concerne les transports, les écologistes ont vivement réagi à la rentrée 2011 face à l’augmentation forte des tarifs du transport scolaire en Seine-Maritime.
Je cite le communiqué de presse de Myriam Toulouse, porte-parole EELV 76 (publié le 4 septembre 2011 dans Communiqués de presse Mots-clefs conseil général, transport) :
« Les parents d’élèves de Seine-Maritime ont reçu, début juillet, un courrier du président du Département, annonçant une hausse importante de leur participation aux frais de transports scolaires : multiplication par 4 des tarifs – qui passent de 30 à 130€ – pour les collégiens et les lycéens.
Pris de court par cette annonce tardive, les élus des collectivités locales ont été contraints d’improviser des mesures compensatoires pour alléger, en partie, la part des familles qui reste en forte augmentation (plus de 100% de hausse par rapport à l’année précédente).
Europe Ecologie – Les Verts 76 s’associe aux parents d’élèves et élus locaux qui se mobilisent aujourd’hui contre ce désengagement du Conseil Général, dont les répercutions sont sociales mais aussi environnementales. Car loin d’être exemplaire en matière de lutte contre le réchauffement climatique, cette mesure risque au contraire d’encourager de nombreux parents à se rabattre sur des modes de transports individuels pour accompagner leurs enfants au collège et au lycée. Les bus, beaucoup moins remplis, circuleront alors au milieu de voitures toujours plus nombreuses, atténuant gravement l’efficacité économique attendue par cette mesure.
Certes, le contexte actuel (augmentation des dépenses obligatoires et diminution des recettes, induites à la fois par la crise économique et la politique menée par l’Etat) nécessite de prendre des mesures pour assurer l’équilibre du budget du Département. Mais ce choix nous semble particulièrement inopportun alors que d’autres arbitrages étaient possibles comme nous l’avions proposé dans notre programme pour les dernières élections cantonales.
Pour Europe Ecologie – Les Verts, il est indispensable de rendre les transports collectifs plus attractifs que les déplacements individuels afin de réduire l’empreinte énergétique de nos territoires, limiter les émissions en CO2 et l’utilisation de carburant qui épuise les ressources naturelles. »
Rappelons qu’avec EELV, nous soutenons l’idée d’une carte de transport unique et la gratuité des transports en commun.
Je vous remercie, Monsieur Suire, de m’avoir posé ces questions. Je veux vous témoigner mon respect pour la vigilance et la capacité de dialogue dont fait preuve votre fédération, qui exerce une mission salutaire au service de l’éducation de tous nos enfants.
Bien cordialement,
Laetitia Sanchez
candidate pour Europe Ecologie Les Verts
Dans la 4ème circonscription de l’Eure


Résultats des législatives Hors de France : l’écologie politique en nette progression

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Europe Écologie Les Verts, tout en regrettant le très faible taux de participation au premier tour des élections législatives hors de France, se félicite du score des écologistes qui apparaît en très nette progression.

Dans la 2ème circonscription, celle de l’Amérique latine et des Caraïbes, Sergio Coronado, candidat commun à l’ensemble de la majorité présidentielle, arrive largement en tête avec près de 36% des suffrages exprimés et a de réelles chances de l’emporter au second tour, qui aura lieu le 16 juin.

Dans les 3ème, 5ème et 8ème circonscriptions, où l’écologie se présentait de manière autonome, la barre symbolique des 10% a été dépassée par Olivier Bertin, Perrine Ledan et Pierre Jestin.

EELV espère que ces premiers résultats seront confirmés, voire amplifiés, lors du vote sur le territoire national le 10 juin prochain, afin que l’écologie politique puisse porter efficacement ses valeurs et son projet de société au sein de la nouvelle majorité à l’Assemblée nationale.

Pascal DURAND,
Porte-Parole

Elections législatives sur la 4ème circonscription de l’Eure : Laetitia Sanchez, la candidate Europe Ecologie Les Verts, et les dossiers suivis par les écologistes depuis 2009

Nous n’attendons pas le mois qui précède les élections pour présenter nos propositions, et pour travailler sur les sujets qui engagent la vie locale et la défense des valeurs que nous croyons utiles et justes. Depuis 2009, sur le blog saintpierre-express, nous développons nos analyses et nos propositions. Petite revue de liens :
Merci de votre passage et de votre lecture ! N’hésitez pas à me poser des questions.


Élections législatives : pensez à la procuration !

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Chères électrices, chers électeurs,

Dans une semaine aura lieu le premier tour des élections législatives ! Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou être présent-e dans votre commune le jour du vote, vous pouvez établir une procuration.

Rendez-vous dans le tribunal d’instance ou le commissariat de police le plus proche de chez vous. La procuration est entièrement gratuite, et vous n’avez pas besoin de founir de justificatif d’absence ou d’empêchement.

Qu’est-ce qu’une procuration ?

La procuration, c’est pour un électeur absent ou empêché, la possibilité de choisir un autre électeur pour accomplir à sa place les opérations de vote.
- L’électeur qui choisit est le mandant.
- L’électeur qui vote à sa place est le mandataire.

Le mandant et le mandataire doivent être inscrits dans la même commune mais pas nécessairement dans le même bureau de vote.

Comment établir une procuration ?

Le mandant (qui ne pourra pas aller voter) doit se présenter personnellement au tribunal ou au commissariat, muni d’une pièce d’identité.

Le mandataire doit être inscrit dans la même commune que le mandant. Sa présence n’est pas nécessaire lors de l’établissement de la procuration.

Bien qu’il n’y ait pas de délai minimal entre la demande de procuration et le jour du vote, les électeurs ont toutefois intérêt à se présenter suffisamment tôt avant le scrutin pour que la procuration puisse être acheminée en mairie.

En 2012, je suis candidate pour Europe Ecologie Les Verts aux élections législatives dans la 4ème circonscription de l’Eure

Je suis adhérente EELV depuis l’appel au rassemblement de 2009, et je mesure la confiance du mouvement écologiste à l’égard des non-professionnels de la politique lorsqu’en mai 2011, on m’a confié la responsabilité du poste de secrétaire régionale.
J’ai le plaisir de rencontrer les militants normands, le plaisir d’agir pour l’écologie dans ma région, de travailler en synergie avec d’autres régions. Au moment du débat sur la Ligne Nouvelle Paris Normandie, avec l’Ile de France et la Basse-Normandie, nous sommes le seul parti à produire un cahier d’acteur inter-régional. En région, des commissions actives et un travail de communication sur nos actions et nos prises de positions, permettent à l’écologie d’être connue, reconnue, et d’agir sur le terrain.

L’écologie est le fil conducteur de mon engagement

L’écologie, c’est la vigilance et la protection.
L’écologie, c’est le respect de la diversité.
L’écologie, c’est la volonté d’une transition vers un monde où le « mieux » se substitue au « plus », ou au « toujours moins » pour la plupart d’entre nous.

1=1, l’équation de la démocratie

La professionnalisation de la politique nous éloigne de nos représentants.
Je suis une femme de 39 ans, mère de deux jeunes enfants, professeure de collège dans un quartier populaire à Val de Reuil, et conseillère municipale de mon petit village de l’Eure. Je partage mes engagements et mon travail par l’animation d’un blog collectif, saintpierre-express.
Je ne me sens pas représentée par le club très fermé d’hommes blancs d’un certain âge qui cumulent les mandats et les responsabilités.
Avec 18,5% de femmes députées, la France reste loin derrière les pays les plus en pointe, tels que l’Allemagne (32 %) ou la Suède (47 %).
Et avec une moyenne d’âge de 59 ans, l’Assemblée Nationale française affiche l’une des moyennes d’âge politiques les plus élevées d’Europe.
Toutes les générations ont leur place, bien sûr. Si nous avons besoin de l’expérience des plus anciens, nous avons besoin aussi d’élues et d’élus qui représentent et portent la parole de toute la diversité des citoyennes et citoyens.
La démocratie se résume en une équation simple : 1=1
Les lois sur la parité, les lois souhaitées sur le non-cumul des mandats, la loi portée par l’écologiste Esther Benbassa au Sénat sur le vote des étrangers aux élections municipales, vont dans ce sens. Il nous faut réformer nos institutions, et faire évoluer notre bonne vieille Vème République en une République moderne, plus égalitaire, plus transparente, plus juste. Une 6ème République.
Nous le ferons lorsque nous serons présents à l’Assemblée Nationale.
Mais aujourd’hui, c’est à vous de choisir des élu-e-s qui confirment cette diversité. D’ajouter à l’expérience un genre différent et un renouveau de jeunesse.

Le long chemin vers l’égalité

Dans mon travail, je m’engage pour l’égalité. J’ai choisi de travailler dans un quartier populaire. J’ai choisi de m’engager syndicalement pour la défense d’un service public égalitaire pour tous. Partout sur le territoire. Il ne doit pas y avoir d’établissements de seconde zone et les élèves gardent le droit au même enseignement et aux mêmes diplômes partout en France.
Je me forme sur le thème de la santé au travail, pour faire respecter le droit de tous les salariés à des conditions de travail respectueuses de leur santé physique et psychologique.
La dignité est une valeur phare de mon engagement syndical et professionnel.
La santé et les services publics sont des biens communs, individuels et collectifs : c’est l’avenir d’une société bien portante et bien formée que nous préparons.
Sur le terrain associatif, je mène des actions de sensibilisation aux inégalités Nord-Sud, par un travail intergénérationnel de collecte et d’envoi de livres en Afrique. Je remercie tous les jeunes de Val de Reuil pour leur implication, et je remercie le tissu d’associations et les collectivités qui nous ont soutenus.

L’écologie, la crise et l’emploi

Dans un monde aux ressources limitées, nous dénonçons l’absurdité du mythe de la croissance sans fin. Plutôt que de croire aux promesses du toujours plus, alors que nous subissons les récessions que nous ne savons pas anticiper, nous prônons une croissance limitée, adaptée à la réalité. Dans la justice et l’égalité.
Europe Ecologie Les Verts fait partie du collectif national et régional pour un audit citoyen de la dette publique.
Les plans d’austérité ne sont pas une solution. Au contraire ils aggravent la crise.
Pour l’économie comme dans les autres domaines, nous prônons la sobriété et le partage.
Nous demandons :
  • Un revenu minimum d’existence
  • et un revenu maximum acceptable (équivalent à 30 smic).
Le partage du travail fait partie du plan pour relancer l’emploi : moins travailler, et travailler mieux pour travailler tous !
Nous voulons la transition énergétique vers le renouvelable. Elle répond au triple défi du changement climatique, de la sécurité, à la fois civile et celle de l’approvisionnement énergétique, et de la compétitivité.
C’est aussi un vivier d’emplois non délocalisables. Des centaines de milliers d’emplois pourront être créés. Nos voisins ne s’y sont pas trompés. L’Allemagne se prépare depuis longtemps au tout-renouvelable. C’est déjà 370.000 emplois qui sont générés par le secteur, devenant la locomotive de l’emploi outre-Rhin. Et c’est une industrie exportatrice. En France, c’est 141.000 emplois qui peuvent être créés d’ici 2020.
Nous devons réorienter notre industrie vers la qualité. C’est par la qualité de la production que nous sommes plus compétitifs. Nous le voyons dans les secteurs du luxe ou des hautes-technologies, des transports. Dans le secteur du luxe, chez nous, la cosmetic valley doit rester un pôle de compétitivité qui exporte notre savoir-faire à travers le monde.
Nous avons pour objectif la qualité dans les technologies de l’énergie renouvelable, et dans toute notre industrie pour produire mieux, plus durable.
Une qualité dans le logement aussi, dans le neuf et la rénovation en réhabilitant les logements aux normes basse consommation. C’est plus de confort et d’économie pour les habitants, moins de précarité énergétique, et des centaines de milliers d’emplois qualifiés qui sont à notre portée.
Des emplois encore qui sont générés par une agriculture de qualité. Nous, les écologistes, sommes en pointe des projets conduits pour développer une agriculture qui protège notre environnement, notre alimentation et le monde paysan.
Dans notre région, à M-Real ou à Sandouville, les syndicalistes et les écologistes défendent la conversion industrielle. Nous défendons l’emploi, et une industrie synonyme de qualité, d’économie et d’utilité en recyclant les matériaux.

Les écologistes défendent le droit au logement, à l’énergie et au transport pour tous.

Nous défendons l’amélioration des logements existants.
Nous réduirons la précarité énergétique des habitants de logements mal isolés, condamnés au chauffage électrique ruineux.
Nous prônons le recyclage des friches industrielles en quartiers d’habitation.
Nous sommes pour la réquisition des bâtiments inoccupés en centre ville.
Nous demandons une Loi d’orientation d’affectation et d’usage des sols pour limiter l’étalement urbain, maintenir la mixité sociale urbaine par le logement, les activités, les loisirs.
Nos objectifs sont de donner aux collectivités territoriales et aux établissements publics de coopération intercommunale la capacité de mobiliser les ressources foncières pour faire face à la crise du logement et permettre un équilibre entre habitat, activités, espaces publics, espaces naturels.
La propriété de terrains laissés à l’abandon depuis trois ans pourra être transférée à la puissance publique pour des usages sociaux et collectifs.
Toute mutation des terres agricoles vers l’urbanisation ne sera possible que dans le cadre de schémas de cohérence territoriaux et de projets d’aménagement et de développement soutenables de territoires. Les autorités locales pourront, au moyen des documents d’urbanisme, poser des limites à l’extension urbaine.
Les sols sont des biens collectifs dont la qualité doit être protégée. La loi soulignera la responsabilité de leurs propriétaires pour leur préservation et pour le maintien des grands équilibres environnementaux (eau, biodiversité…). Leur état devra être spécifié dans les contrats de vente des terrains. L’analyse sera réalisée par un organisme agréé et évalué. En cas de carence du responsable de la pollution, il sera poursuivi et le terrain transféré à la puissance publique.
(extrait de « Vivre mieux », le projet des écologistes pour 2012)
Un modèle de développement basé sur le déplacement individuel automobile fait flamber les prix à la pompe, monter les pics de pollution, et bloque les accès urbains par les embouteillages qu’il génère. L’automobile, qui était devenu le véhicule populaire et privilégié des français, redevient petit à petit un moyen de transport pour les plus privilégiés.
C’est un cercle sans fin : plus l’habitat s’étale, plus on construit de nouvelles infrastructures routières, et plus le nombre de véhicules augmente.
L’exemple du contournement routier de Pont de l’Arche inauguré en 2010 doit nous parler : en permettant de rejoindre Louviers plus rapidement en évitant un péage, cette nouvelle infrastructure a créé une augmentation dangereuse des embouteillages à la sortie de Criquebeuf sur l’autoroute A13.
De même, le projet de liaison A28-A13 achèvera la destruction de la forêt de Bord et continuera d’encourager le développement routier au lieu d’investir dans des solutions de transport collectif, comme des bus à haut niveau de service.
A l’heure où le transport individuel est dans l’impasse, nous défendons une politique des transports volontariste, avec un droit aux transports en commun pour tous.
Au Conseil régional d’Ile de France, le groupe des élus écologistes a obtenu le vote du pass navigo à tarif unique pour toutes les zones. Pour que les usagers qui vivent loin ne subissent pas une double peine et pour inciter à utiliser le réseau de transports en commun plutôt que sa voiture. De l’importance d’avoir des élus écologistes.
Nous défendons le train et souhaitons l’amélioration du service quotidien qu’il offre à des milliers d’usagers.
Au projet de Ligne Nouvelle Paris-Normandie à grande vitesse (et à 9 milliards !), nous préférons une amélioration de la ligne existante, qui répond aux besoins et aux demandes des usagers. Le doublement des lignes entre Mantes et Paris permettra d’améliorer le trafic et la régularité du service aux usagers.
Une nouvelle gare au milieu des champs près de Montaure détruirait de nouvelles surfaces agricoles et naturelles. Et il faudrait prendre sa voiture pour aller prendre le train !
Nous préférons la rénovation de la gare à Val de Reuil, et l’amélioration des transports en commun vers cette gare.

L’écologie, c’est la protection et la vigilance

La protection de l’homme dans son environnement
Les espaces naturels, l’air et l’eau sont des biens communs pour nous et pour les générations futures : préservons-les des pollutions. Faisons les bons choix maintenant. Ces choix nous engagent pour des années et décennies. Arrêtons les destructions. Il faut construire, aménager, et aussi préserver ce dont on aura besoin demain.
Préserver la biodiversité, elle est la garantie des progrès de demain. Préserver la biodiversité, c’est assurer nos chances que la nature nous préserve des aléas, de nos erreurs.
Préservons les paysages, ils sont notre patrimoine. La France a la chance d’offrir des paysages d’une grande variété, c’est l’une des richesses de notre patrimoine national. La Normandie possède nombre de ces paysages remarquables que nous avons plaisir à découvrir, redécouvrir. Voir ce beau site de géographie normande. Dans ces paysages, sur les chemins, les coteaux, les rivières, dans les villages aussi, et les villes, car ce sont des paysages, accompagnons nos enfants, nos petits enfants. Les paysages ne doivent pas devenir des archives, ils sont notre présent et notre futur.
C’est en ce sens que nous alertons sur l’étalement urbain et la construction de nouvelles infrastructures, notamment routières.
Le droit à un environnement naturel et sain
Quand, reniant les engagements du Grenelle de 2007, Nicolas Sarkozy déclare en 2010 que « l’environnement ça commence à bien faire ! », les écologistes, eux, tirent la sonnette d’alarme sur les pollutions de l’air et de l’eau.
Les écologistes n’ont pas attendu 2011 et les pollutions massives des côtes bretonnes et normandes par les algues vertes, pour alerter sur les effets de l’agriculture intensive, qui concentre dans l’eau les nitrates et les pesticides.
Quand en janvier 2012, Nicolas Sarkozy dénonce à nouveau auprès des agriculteurs « l’aspect tatillon (…) des règles environnementales, la question de l’eau, la protection de l’eau », nous apprenions que, cette année, la qualité de l’eau potable s’est considérablement dégradée en Haute-Normandie et qu’environ un tiers de la population, intégrant l’agglomération havraise et une partie de l’agglomération rouennaise, aurait été desservie par une eau du robinet non conforme à cause d’un dépassement (ponctuel ou chronique)  de la norme en pesticides.
La ressource en eau est un bien commun, extrêmement vulnérable, dans l’Eure comme en Seine-Maritime. Les eaux souterraines sont fortement touchées par les nitrates et pesticides, dont l’origine est à 80% l’agriculture intensive.
La situation sanitaire est alarmante, mais il est encore temps d’agir. Plutôt que de chercher à opposer entre eux les différents acteurs du monde rural, comme le propose M. Sarkozy pour des bénéfices électoraux à court-terme, nous devons au contraire soutenir et accompagner un travail de fond, commun, vers des solutions pérennes.
Il est possible de concilier agriculture durable, aménagements responsables avec la préservation d’une eau potable de qualité.
Des solutions existent, en donnant notamment aux agriculteurs des bassins versants les moyens de s’adapter:
  • arrêt de l’épandage de nitrates et pesticides, en priorité à proximité des captages,
  • remise en herbe,
  • conversion des terres à l’agriculture biologique,
  • boisement,
  • protection des bétoires et marnières, désherbage sans produits phytosanitaires…
Mettons-les en œuvre.
Le projet de maraîchage biologique sur la zone de captage des Hauts-Prés à Val de Reuil est un exemple de réalisation permise grâce au travail d’élus écologistes.

Comme la lutte contre les pollutions, notre volonté de sortir du nucléaire est un enjeu de santé et de sécurité publiques.

Après Fukushima, 4 pays frontaliers de la France – l’Italie, la Suisse, la Belgique et l’Allemagne – ont décidé de sortir du nucléaire. Où est le principe de réalité ? Au Japon c’est la population tout entière qui refuse de relancer les réacteurs nucléaires. 44 réacteurs sont déjà arrêtés, et c’est l’intégralité des 49 réacteurs qui sera à l’arrêt en mai 2012. Ce refus, la population le fait en connaissance de cause, avec ses élus. Ils savent quels sacrifices ils font. Comment la France pourrait-elle continuer à prétendre détenir la vérité seule contre tous ?
Nous demandons, nous, de nous y préparer. Et d’entamer maintenant la transition énergétique. Nous voulons que notre modèle dépassé et dangereux évolue. Nous voulons que l’accès au chauffage et à l’énergie ne devienne pas une fracture supplémentaire entre les français, et redevienne un bien commun partagé par tous.
Pour cela, nous prônons la sobriété et l’efficacité énergétiques, qui s’opposent au gaspillage et à la précarité. Nous prônons aussi la transition vers les énergies renouvelables.
Il n’est plus question de voter des lois à votre place, mais que vous aussi soyez présent-e sur les bancs de l’assemblée, au travers d’élu-e-s qui vous ressemblent. Nous y défendrons notre bien commun et les intérêts de tous.
Nos député-e-s ont un rôle national, celui de participer au travail législatif et au travail de contrôle. Il est le lien entre la population de la circonscription qu’elle ou il représente et la Nation.
Et dans son rôle national, il représente aussi la disparité des aspirations et des projets de toute la société.
C’est pour cela qu’il est important d’élire des écologistes. Nous n’aurons pas la majorité à nous seuls, mais nous porterons notre parole au sein de la majorité, et nous défendrons nos valeurs et nos projets.
Au niveau local, je saurai vous écouter, travailler dans un sens commun, développer des projets sur notre territoire. Et je vous présenterai les résultats de nos travaux, nos amendements et les lois que nous défendrons.
La démocratie ne doit pas être un lieu où vous prenez la parole une fois tous les cinq ans.
Elle doit devenir un lieu de débat et d’échange permanent entre les citoyens et les élu-e-s. C’est ensemble que nous mènerons une politique proche de vous, qui répond à vos attentes et vos besoins. C’est une écoute et un débat permanent que je vous promets. Ce débat se prolongera au travers d’un site où vous serez informés en permanence de l’avancée de nos travaux, et où nous pourrons échanger.
Comme chacun de nous, je souhaite à tous nos enfants le bonheur auquel nous avons eu le droit. Pas moins. C’est le sens de mon engagement politique.


Alimentation, emploi, énergie, nature, santé : découvrez les propositions écologistes

À l’occasion des élections législatives des 10 et 17 juin 2012, Europe Écologie Les Verts met en avant ses propositions et son projet « Vivre mieux » à travers 5 tracts autour de thèmes phares : l’alimentation, l’emploi, l’énergie, la nature et la santé. N’hésitez pas à télécharger ces tracts ci-dessous, et à les distribuer/diffuser autour de vous, pour soutenir la campagne pendant les quelques jours qui nous séparent du premier tour !


Les tracts thématiques

Alimentation
Emploi
Énergie
Nature
Santé