ST LUNAIRE: ECHANGER, INFORMER ET CONVAINCRE

Mercredi 6 juin

Carole Le Bechec au micro de Céline Guettaz

Questions d’actualité et problèmes locaux ont été au centre de la réunion publique de Saint-Lunaire.

Avant d’aborder les problèmes plus spécifiques de la Côte d’Emeraude et plus particulièrement de Saint-Lunaire, les deux candidats ont été invités à donner leur sentiment sur l’actualité récente.

Tout d’abord, le débat radiodiffusé sur France Bleu Armorique réunissant 5 des 12 candidats de la 7ème circonscription. Un débat chahuté par les militants d’extrême gauche et du Front de gauche dénonçant le fait que plusieurs candidats aient été écartés et dénonçant « le manque de démocratie de la part d’une radio de service public ». EELV avait délégué sa candidate dans le public mais sans faire obstacle au bon déroulement de l’émission. Finalement après un débat terne, Carole le Bechec a pu s’exprimer (15 secondes autorisées !)  au micro de FBA pour une diffusion le lendemain.

La prise de position la veille de la dépénalisation du cannabis de Cécile Duflot et l’intervention sur Europe 1 le matin de Daniel Cohn-Bendit ont également été commentées par Carole Le Bechec qui est  également revenu sur la déconfiture du groupe Doux, question qui avait été déjà abordée lors des réunions publiques de Dol et de Saint-Malo.

 

Jean-Pierre Marhic, de son côté, a fait preuve de pédagogie pour exposer le dossier de « filières à moules » sur Cancale et la Pointe du Grouin à la demande d’une personne présente dans la salle.

Un projet de zone d’urbanisation sur un quartier de Dinard, la désertification l’hiver de certaines rues du centre de Saint-Lunaire tout comme l’absence dans cette même commune de circulation douce entre un nouveau lotissement et le coeur du bourg, un projet d’installation d’une antenne-relais à La Richardais : autant de questions locales qui ont notamment permis aux deux candidats de préciser les positions d’EELV en matière d’urbanisme.

Le futur parc éolien au large de Saint-Brieuc a été aussi l’occasion d’éclaircissements donnés  par les deux candidats sur les solutions en matière énergétique contenues dans le programme des Ecologistes : privilégier les emplois locaux, pas de projet pharaonique mais un maillage d’unités moyennes, encourager le mix énergétique.

 

SAINT-MALO: QUESTIONS, INTERROGATIONS ET … SOLUTIONS !

Mardi 5 juin

Malgré la concurrence du tennis et du football, une vingtaine de personnes a assisté à la dernière réunion publique malouine tenue par Carole le Bechec et son suppléant Jean-Pierre Marhic. La parole a été donnée à la salle qui ne s’est pas privée de poser des questions et de demander des éclaircissements sur le programme des Ecologistes.

 

Après que les candidats se soient présentés et avancé leurs principales propositions sous forme de trois priorités (sortie du nucléaire pour l’emploi et l’avenir ; réelle décentralisation des moyens et des compétences pour une économie forte de territoires en réseaux et soutien à  l’ économie sociale et solidaire et surtout des SCOP), Carole Le Bechec et Jean-Pierre Marhic ont proposé leurs solutions pour redynamiser Saint-Malo et son agglomération : favoriser l’emploi et plus particulièrement dans le domaine agricole (bio) et la filière maritime (aquaculture) , renforcement du réseau de transports en commun et des circulations douces, soutien aux PME locales, plus grande ouverture sur l’extérieur etc…

De nombreuses questions ont ensuite été abordées au cours de cette soirée.

Michèle Le Tallec, la secrétaire régionale EELV a répondu à plusieurs questions ayant trait à la politique du parti (pourquoi une deuxième liste écologique ?, position sur le nucléaire,  la politique d’EELV envers Israël).

Parmi les autres thèmes abordés : la perte d’habitants de Saint-Malo en raison d’un  double problème : le prix du foncier et le manque d’emplois ; le manque de transport en commun ; la qualité de l’eau ; les secteurs d’emploi à développer etc…

Aucune question ou remarque n’a été écarté comme le devenir de la laisse de mer, les fumées de la TIMAC ou encore les difficultés à déposer son compost…

Une soirée malouine interactive qui a permis à la candidate et à son suppléant de clarifier leurs positions et de faire avancer leurs idées.

A DOL DE BRETAGNE SOYONS FERME AVEC LE GROUPE DOUX !

Lundi 4 juin

Pour la première réunion de la dernière semaine de la campagne, les deux candidats avaient choisi Dol de Bretagne.

Une occasion pour eux de parler agriculture en plein pays de polders et d’actualité en pleine déconfiture du groupe Doux.

 

Tour à tour Carole Le Bechec et Jean-Pierre Marhic se sont présentés avant que la candidate ne rappelle ses principales priorités : création d’emplois pérennes au sein d’une économie protectrice des ressources naturelles et du progrès social, soutenir des PME fortes avec des aides soumises à l’éco-conditionnalité, développer les activités liées à la mer tout en protégeant la ressource, défendre la vie des territoires avec une économie de réseaux, lutter contre le tout-voiture etc…

Carole le Bechec a développé l’actualité  en s’appuyant sur le récent dépôt de bilan du groupe agro-alimentaire breton Doux. « Cela prouve que le système mis en place est inefficace et même dangereux. Car il ne faut pas oublier que si la Bretagne est la première région agricole, elle est avant-dernière en matière de valeur ajouté et en revenus et que 33 % des exploitations agricoles ont disparu dans les 10 dernières années. ».

Le premier volailler de France qui affiche une dette de 430 millions d’euros a accumulé les revers débutés à la fin des années 90 avec une délocalisation au Brésil et des choix économiques contestables. « Aujourd’hui, ce sont 4000 emplois en danger sans oublier les 700 éleveurs et toute l’économie induite (transports, commerces…). C’est aussi la preuve que l’agriculture productiviste ne débouche que sur une impasse ».

Carole Le Bechec pose alors trois questions : pourquoi si peu d’éco-conditionnalité ? Pourquoi tant de salaires au niveau du SMIC ? Pourquoi l’argent public a servi des intérêts privés ». Et de rappeler que le groupe Doux a bénéficié de plus d’1 milliard d’aides européennes en 15 ans. A ce sujet, la candidate écologiste précise qu’une enquête est actuellement en cours en Allemagne pour extorsion de subventions. Elle dresse une comparaison entre les méthodes du groupe Doux et la politique menée par le groupe LDC (Loué). Au capitalisme familial, le groupe sarthois a choisi la coopérative, une relation de confiance avec les éleveurs, une production de qualité sans OGM et avec le souci du bien-être animal. Le premier groupe est endetté et le second se porte bien.

Il a été demandé que les nouveaux élus saisissent les juridictions européennes pour savoir où est passé l’argent. Et que s’il y a extorsion, cet argent soit récupéré sur les biens propres de Charles Doux et qu’il soit déclaré en faillite frauduleuse.

Une discussion s’est ensuite engagée avec la salle sur de nombreux sujets ayant trait à l’agriculture et même au-delà : responsabilisation de l’OMC, mortalité de l’huître, l’aéroport Notre-Dame des Landes, la centrale à gaz de Landivisiau, le projet de transformateur à Québriac…

Pour Carole Le Bechec, une fois élue, son premier acte politique serait de mettre à plat toutes les aides publiques.

Mardi 29 mai 2012 Guy HASCOET à Saint-Malo

« POUR UNE POLITIQUE VOLONTARISTE ET LUCIDE »

L’ancien député du Nord, Secrétaire d’Etat à l’économie solidaire dans le gouvernement Jospin et actuel conseiller régional Europe Ecologie était à Saint-Malo mardi pour parler « transition écologique ». Une vingtaine de personnes réunies dans l’ancienne mairie de Paramé ont participé à la réunion publique.

 

Après une introduction de Carole Le Bechec, candidate sur la circonscription, Guy Hascoët  a pris la parole une demi-heure pour proposer les solutions qui permettent au nouveau gouvernement d’orienter sa politique vers une véritable transition écologique. De très nombreux thèmes ont été abordés comme celui du « développement choisi ». Autrement dit, faciliter une croissance importante dans les domaines des filières courtes, des énergies renouvelables, des éco-matériaux et aller vers une décroissance pour ce qui concerne le nucléaire et les OGM. Il faut privilégier le qualitatif au quantitatif et « tout ce qui est valable et juste pour l’avenir ».

Pour Guy Hascoët, « la filière nucléaire est bel et bien morte » et on ne sait pas jusqu’où nous entraineront les démantèlements (« l’éternité » ?)  et les retraitements divers des actuelles centrales.

Grâce à une politique volontariste et lucide dans les domaine des énergies renouvelables (éoliennes de mer, hydroliennes), des millions d’emplois libérant l’avenir pourront être créés.

La thématique des transports n’a pas été oubliée : l’aberration du fret routier qui ne tient plus la route face au ferroutage, cabotage… pour le fret, une politique européenne globale doit être engagée.

Le débat s’est poursuivi avec la salle autour de nombreuses autres questions : durée du démantèlement des centrales nucléaires, possibilité de faire évoluer la Gauche sur le thème du nucléaire, photovoltaïque et concurrence mondialisée…

Carole Le Bechec a remercié Guy Hascoët pour son soutien et invité à la prochaine réunion publique qui se tiendra le lendemain mercredi à Pleurtuit.