Un groupe parlementaire EELV pour quoi faire ?

Lors des prochaines élections législatives, votre vote en faveur d’EELV peut avoir plus de conséquences pour l’écologie politique que vous ne l’imaginez. En effet, en plus d’attribuer votre voix au candidat écologiste de votre circonscription et de contribuer à la victoire de vos idées, vous participez également à la naissance du premier groupe parlementaire écologiste au sein de l’Assemblée nationale. Au-delà de la visibilité politique et de l’indépendance, la création d’un groupe est une étape essentielle pour inscrire l’écologie politique dans le paysage institutionnel et peser sur le travail parlementaire.

 

Voter EELV c’est garantir la présence d’un groupe parlementaire capable de porter haut les couleurs de l’écologie politique

 

Nos candidat-e-s sont les seul-e-s à prôner une transition écologique. Ce projet de société regroupe une multitude d’initiatives mûrement réfléchies, inspirées en partie par les bonnes pratiques de nos voisins européens.

 

Chacun aura noté l’absence des questions écologiques lors du débat de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle au point que l’on a pu craindre qu’elles ne soient pas suffisamment prises en considération une fois François Hollande élu. La nomination de Cécile Duflot et de Pascal Canfin dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault constitue à cet égard un signal positif. Mais pour mener une action efficace dans leurs ministères respectifs, ils doivent pouvoir compter sur un groupe parlementaire conséquent, en mesure de développer la transition écologique. Plus les députés EELV seront nombreux, plus ils pourront faire remonter les exigences des citoyens au pouvoir exécutif. Il y aura sûrement des lignes à faire bouger, en premier lieu sur le nucléaire, une énergie qui inquiète légitimement les Français.

 

Voter EELV c’est voter en faveur d’une transformation de la vie politique française

 

Il ne s’agit pas de se contenter de renouveler une classe politique vieillissante : il s’agit d’abroger toute forme de classe politique car la politique est l’affaire de tous ! Notre parti essaye de porter cette conviction en présentant des candidats issus de parcours différents, représentatifs de la diversité de la société française, tout en respectant strictement la parité femme/homme. Afin d’engager une véritable rotation des responsabilités politiques, le futur groupe parlementaire EELV s’engage à moderniser le statut d’élu en interdisant le cumul des mandats ainsi qu’en limitant l’exercice d’une responsabilité élective à deux mandats consécutifs.

 

Dans la 18ème circonscription de Paris, le candidat sortant socialiste se présente pour un quatrième mandat. Sans vouloir déprécier ses qualités, n’y a-t-il pas au sein du parti socialiste des hommes et des femmes capable de prendre la relève et participer à la circulation du pouvoir ? Cet exemple est symptomatique de la sclérose frappant la Vème République. Aussi, le groupe EELV se propose de jouer, au sein de la future majorité plurielle, le rôle d’aiguillon qui stimulera la redémocratisation de nos institutions.

 

Voter EELV c’est faire barrage à la droite et à l’extrême-droite

 

Nous ne nous trompons pas d’adversaire : la droite a fait trop de mal à la société française pour la laisser revenir au pouvoir. Rien ne serait pire qu’une nouvelle cohabitation car un certain nombre de réformes doivent être entreprises très vite pour réparer les dégâts sociaux, économiques mais aussi environnementaux causés par dix ans de politiques néolibérales.

 

Cependant toute forme de pensée unique nuit aux volontés réformatrices. C’est pourquoi les candidats EELV se proposent de former, une fois élus, un groupe parlementaire digne de confiance lorsqu’il s’agira de mettre en œuvre le changement voulu par le gouvernement. Mais ce futur groupe parlementaire se réserve le droit de mettre en avant ses propres solutions, et compte sur le soutien réciproque de ses partenaires de la future majorité en cas de succès aux élections.

 

Voter EELV aux législatives, c’est voter pour un parti capable de travailler en bonne intelligence avec ses partenaires à l’Assemblée nationale, comme il le fait déjà dans les collectivités locales gouvernées par une majorité de gauche. Mais c’est aussi insuffler un vent d’écologie politique au sein de la gauche plurielle et consolider le changement à long terme.