Téléphonie mobile et santé publique : notre santé vaut plus que leurs profits !
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Les opérateurs de téléphonie mobile sont lancés dans une compétition effrénée pour obtenir la couverture réseau la plus étendue possible. Pour protéger leurs profits, ils cherchent à installer le minimum d’antennes-relais en augmentant leur puissance d’émission. La réglementation les autorise à émettre jusqu’à 61 volts/m !
Or, les études scientifiques indépendantes montrent le danger pour la santé des ondes électromagnétiques, en particulier celles émises par les antennes. Il est alors urgent de changer de modèle : plus d’antennes mieux réparties sur le territoire, mais avec un seuil d’exposition maximal des personnes inférieur à 0,6 volts/m.
Il faut aussi en finir avec l’opacité qui caractérise l’implantation de nouvelles antennes. À Paris, les opérateurs téléphoniques ont refusé de renouveler la charte les engageant à informer élus et riverains sur leurs projets et à ne pas dépasser 2 volts/m.
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Les écologistes proposent de faire évoluer la loi pour :
- Limiter le seuil d’exposition à 0,6 volts/m sans diminuer la qualité des services proposés par les opérateurs.
- Obliger les opérateurs à consulter les élus municipaux et les riverains avant toute installation d’antenne.
- Réglementer les loyers perçus par les propriétaires qui louent leur toit aux opérateurs.
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En présence de Pascal Julien, adjoint au maire du 18e arrondissement,
et de Marc Cendrier, de l’association Robin des toits, nous avons évoqué à l’école Hermel les risques sanitaires liés aux antennes-relais de la téléphonie mobile et les solutions proposées par les écologistes.
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