Nos représentants ne nous ressemblent pas, ou très peu. Et cela pose un problème considérable : comment penser que l’Assemblée nationale et le Sénat pourront légitimement élaborer les réformes qu’exige la crise si le Parlement n’est en réalité qu’un club de vieux mâles blancs bourgeois ?
La 6e République des écologistes veut restaurer la confiance dans la représentation politique en assurant une véritable représentativité des élus du Peuple.
Les écologistes proposent :
- La généralisation de la proportionnelle à tous les scrutins afin de tenir le meilleur compte possible du poids politique réel des différentes forces et afin d’assurer une parité effective des élu-e-s.
- La fin du cumul des mandats. Les parlementaires nationaux et européens ainsi que les présidents d’exécutifs locaux (sauf les maires des communes de moins de 3 500 habitants) ne pourront détenir qu’un seul mandat. Les membres du gouvernement devront abandonner le cas échéant leur mandat local durant l’exercice de leurs fonctions ministérielles. A cela s’ajoutera la limitation dans le temps de l’occupation d’un mandat afin d’obliger à une véritable rotation des responsabilités. Les parlementaires et les membres des exécutifs locaux ne pourront pas exercer plus de deux mandats consécutifs.
- La parité de candidatures et de résultat : tout parti qui ne présentera pas 50% de candidates aux élections verra son financement public entièrement suspendu, y compris pour les têtes de listes pour les élections proportionnelles. Pour aller vers une parité de résultat, tout parti qui n’aura pas à minima 40% de femmes parmi ses représentant-e-s élu-e-s verra son financement public diminué. De plus, ces pénalités seront proportionnelles au manquement à l’obligation légale.
- Un véritable statut de l’élu-e pour mieux concilier activité professionnelle et exercice d’un mandat, assurant les élu-e-s de retrouver un emploi et définissant des niveaux d’indemnités permettant le cas échéant des investissements à temps plein dans le mandat, favorisant aussi la formation des nouveaux élus.
- La reconnaissance et la comptabilisation du vote blanc.
- Le droit de vote pour l’ensemble des résidents étrangers présents régulièrement depuis cinq ans sur le territoire national pour toutes les élections locales et nationales.