Avec 2,3 % des voix, en dépit de la campagne courageuse, responsable et inventive de notre candidate, Eva Joly n’a malheureusement pas été entendue à la mesure des défis qu’elle entendait relever.
Nous tenons cependant à remercier ici l’ensemble des électeurs qui ont donné leur voix à l’écologie politique, et particulièrement ceux de la 18ème circonscription de Paris – où Eva Joly, avec 5,4% des voix, fait l’un des meilleurs résultats parisiens –, ainsi que les militants écologistes qui se sont fortement mobilisés à cette occasion.
Mais, en ce lendemain du 22 avril 2012, l’espoir d’une alternance existe. Pour cela, il faut d’abord battre Nicolas Sarkozy. C’est pourquoi, pour le second tour de l’élection présidentielle, nous appelons les électeurs écologistes à se rassembler aux côtés des autres forces de gauche autour de la candidature de François Hollande. Car malgré des divergences réelles sur certaines questions, comme le nucléaire, nous partageons avec le candidat socialiste le projet d’en finir avec les inégalités et les souffrances sociales engendrées par cinq ans de sarkozysme.
C’est là l’enjeu essentiel du 6 mai avant l’autre rendez-vous de juin que sont les élections législatives. Celles ci seront l’occasion de renforcer le poids des écologistes dans la future majorité de gauche à l’Assemblée nationale. Car, pour affronter les crises financière, sociale et environnementale, il ne suffira pas d’appliquer de vieilles recettes ou de détourner le regard. Il faudra inventer une nouvelle société, économe de ressources, respectueuse de l’humain et de la biodiversité, plus solidaire, en libérant l’économie du joug de la finance, en repoussant les mirages du productivisme et de l’hyperconsommation. C’est le projet de l’écologie politique, c’est le projet que nous portons et que nous voulons partager avec vous.
Le 6 mai prochain, avec vous, nous franchirons une première étape en élisant un président de la République de gauche.
Les 10 et 17 juin prochains, grâce à vous, nous permettrons à de nombreux députés écologistes de transformer cette alternance en alternative.
Bastien François, avec Galla Bridier