Dans les années qui viennent, nous serons confrontés à des choix douloureux concernant nos finances publiques. Face à la dette publique, « plus d’effort » doit s’accompagner de « plus d’équité » pour être acceptable par le corps social.

Mais nous ne devons le faire :

- Ni en diminuant les dépenses au-delà du raisonnable, comme cela a été fait en Grèce en affaiblissant les services publics et les aides aux plus démunis ;

- Ni, comme risque de le faire le Pacte de stabilité financière, en empêchant toute politique économique anticyclique ou toute construction d’infrastructures indispensables ;

- Ni non plus en refusant davantage de justice en matière de répartition des revenus et des fortunes.

Une révision des politiques publiques est par contre nécessaire et la crise actuelle exige que nous nous mobilisions, pour une France qui :

Au niveau mondial :

- Défendra le multilinguisme et la pluriculturalité ;

- Protégera nos intérêts citoyens contre les intérêts purement financiers.

Au niveau européen :

- Défendra les biens et services publics essentiels et s’opposera à la volonté des détenteurs de dettes de se les approprier ;

- Obtiendra de réduire les dettes en relançant économiquement l’Europe ;

- Remettra en question la compétition fiscale et sociale entre pays européens et le libre-échange unilatéral de l’Europe actuelle vis-à-vis du reste du monde.

Au niveau national :

- Rejettera les sirènes du repli nationaliste et défendra une solidarité citoyenne, nationale et européenne ;

- Orientera les financements privés et publics vers le soutien d’activités productives, durables et créatrices d’emplois grâce à une véritable politique industrielle respectueuse de l’environnement, et les détournera des placements spéculatifs.

Nous pouvons, en nous mobilisant, montrer que nous voulons cette France solidaire et citoyenne, qui oeuvrera pour la création d’un vrai espace politique européen avec et pour les citoyen(ne)s.

Pour plus d’informations, voir aussi mes interventions sur la crise des dettes publiques et mes engagements citoyens.

Affirmons ensemble notre rôle de trait d’union

Nous, citoyen(ne)s Français(es) de cette 8^e circonscription, revendiquons ensemble, par notre mobilisation dans ces élections, d’êre reconnus pour ce que nous sommes réellement : des traits d’union entre les citoyens des différents pays de notre circonscription, et entre ces pays et la France.

Je m’engage, si je suis élu, à vous représenter tou(te)s, à venir régulièrement à votre rencontre et à être à l’écoute de vos suggestions, de vos alarmes, de vos préoccupations et de vos critiques, par rapport à toute initiative culturelle ou politique de ce type, tout au long de mon mandat.

Je défendrai, dans ce cadre, toute initiative qui ira dans le sens d’une amélioration des perspectives économiques et sociales à long terme des pays de l’Union européenne de notre circonscription, dans une Europe politique, citoyenne et solidaire, où la volonté de cohésion et de convergence primera sur les rivalités, les antagonismes et les replis nationaux.

S’agissant de la Turquie, je défendrai son entrée dans l’Union europιenne, sous certaines conditions, car l’Europe a besoin de son dynamisme et de la jeunesse de sa population et cela permettra de contrer les tentations intégristes et nationalistes dans ce pays.

En ce qui concerne Israël, je défendrai fermement son droit à l’existence dans des frontières sûres et reconnues, mais aussi celle d’un État palestinien, à ses côtés, en concertation avec nos compatriotes les plus concernés et en évitant toute prise de position qui heurterait leurs sensibilités.

Si vous voulez aussi que nous assumions, ensemble, comme citoyen(ne)s de France, ce rôle de trait d’union, je vous invite à le confirmer en participant à ces élections et, en me choisissant, à le faire connaître et reconnaître.