Chères concitoyennes, chers concitoyens de Grèce

Dimanche 19 mai à Ama Laxei : une soirée débat des plus constructives aux côtés de ma suppléante Chantal Picharles, conseillère AFE et avec le soutien formidable de la sénatrice EELV, représentant les Français résidant hors de France, Kalliopi Ango-Ela !

J’ai repris ma route lundi pour Israël où j’ai séjourné quelques jours et fait de nombreuses rencontres. Je serai jeudi à Istanbul, en Turquie.

Les élections législatives partielles approchent. Le scrutin à l’urne se tiendra le dimanche 26 mai 2013 pour le premier tour, et le dimanche 9 juin pour le second tour.

Je compte sur votre vote. Y renoncer c’est donner le pouvoir à une minorité et à terme à des groupes d’influence allant contre l’intérêt général. C’est une situation politique que nous ne voulons pas pour la France, pas plus pour la Grèce où nous vivons et où nous en constatons les ravages.

Avant de voter je vous invite à prendre connaissance de ma profession de foi sur mon site de campagne.

Voter pour moi, c’est voter pour qu’une pression soit exercée de manière déterminée par votre député sur le gouvernement français contre les politiques d’austérité injustes et inefficaces, imposées en Grèce et dans plus en plus de pays, y compris en France.

Voter pour moi, c’est choisir un député qui engagera toutes ses forces pour des politiques de reconversion de l’économie et de relance, par une réorientation des capitaux, une réglementation du système financier et un fonctionnement plus efficace du secteur public. Celles-ci doivent remplacer rapidement les politiques actuelles en France et partout en Europe, et créeront les emplois qui nous sortiront de la récession, du chômage et de la paupérisation.

Sincèrement,

Athanase Contargyris

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> Mon interview sur Le Petit Journal

Selon vous, dans le cadre d’un mandat de député des Français de l’étranger à l’Assemblée nationale, quels sont les principaux dossiers sur lesquels les Français de Grèce attendent un changement ?
Athanase Contargyris : La solidarité sociale : La situation est dramatique pour certains et les moyens dont nous disposons encore trop limités. Il est urgent d’adapter les dispositifs existants (aides ponctuelles par le Consulat, actions de l’association d’Entraide) à l’ampleur du problème. Il faut mobiliser tant les autorités publiques en France que les sociétés françaises et les Français de Grèce et d’ailleurs. Il va de soi que je contribuerai personnellement à cette mobilisation en y consacrant une partie de ma réserve parlementaire.
L’emploi : il est primordial que les jeunes français de l’étranger, entrepreneurs ou non, profitent, via des dispositifs à développer des initiatives impliquant tous les acteurs français privés et publics en Grèce, mais aussi en France, qui procureront de nouvelles opportunités de travail aux jeunes franco-grecs : je pense notamment à des actions coordonnées pour le développement des exportations grecques dans les pays francophones mais aussi à des mesures spécifiques permettant de postuler plus facilement , à partir de la Grèce, à des offres d’emploi ou des formations facilitant l’accès à des emplois en France. L’installation ou la réinstallation en France : du fait de la crise, ce scénario est devenu pour beaucoup la seule solution pour s’en sortir. Mais à tout âge, les obstacles sont nombreux. Il faut organiser une assistance pour ce type de parcours (information, conseil, assistance administrative), voire dans certains cas adapter les conditions règlementaires et légales d’accès à des services existants mais non disponibles si on réside hors de France. Enfin il y a les dossiers qui, depuis longtemps, n’ont pas encore trouvé de solution, sur lesquels il faudra consacrer beaucoup d’énergie pour avancer. Je pense en particulier à l’amélioration des passerelles entre enseignement français et grec (et notamment par une meilleure reconnaissance des diplômes – à commencer par le bac du LFH ), mais aussi à la maîtrise nécessaire des frais de scolarité au LFH et à l’école française de Thessalonique, à la vigilance qu’il faudra exercer pour éviter que la réforme des bourses ne conduise des parents à retirer leurs enfants du système scolaire français pour des raisons économiques. Enfin le maintien et le développement de notre réseau culturel et consulaire dans le pays sera certainement un dossier sur lequel il faudra se battre.

Quel message souhaitez-vous délivrer aux Français de Grèce qui les concerne particulièrement ?
Athanase Contargyris : Je compte sur votre vote pour augmenter le taux de participation par rapport à 2012. Ma candidature pour une mobilisation citoyenne, soutenue par EELV, a pour premier objectif de faire baisser l’abstention pour indiquer que nous, citoyens, restons vigilants et ne renonçons pas à nos droits, malgré les déceptions que peuvent nous provoquer les politiques actuelles. Y renoncer c’est donner le pouvoir à une minorité et à terme le pouvoir à différents lobbies qui ont des intérêts contraires aux nôtres et qui ne dominent que trop la vie politique, comme on peut le voir, encore mieux qu’ailleurs, en Grèce où nous vivons.
Voter pour moi, c’est voter pour qu’une pression soit exercée de manière déterminée par un député de plus sur le gouvernement français contre les politiques d’austérités injustes et inefficaces imposées en Grèce et dans plus en plus de pays (y compris en France même) cessent enfin, grâce à la France. Voter pour moi, c’est réclamer, comme je le ferai de toutes mes forces, que des politiques de reconversion de l’économie et de relance par une réorientation des capitaux et une réglementation du système financier et un fonctionnement plus efficace du secteur public , remplacent rapidement en France, et partout en Europe, les politiques actuelles et créent les emplois qui nous sortiront de la récession, du chômage et de la paupérisation.