Le SMIC jeune, une insulte à la génération précaire

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Par son désir d’instaurer un SMIC jeune, Pierre Gattaz, le président du MEDEF a mis en lumière toute l’incompréhension des décideurs. Une incompréhension qui cible particulièrement une génération : celle qu’on présente comme précaire ou sacrifiée. Pour Clarisse Heusquin, tête de liste Europe Ecologie aux élections européennes dans l’euro-région Auvergne-Centre-Limousin, c’est un « acharnement doublé d’une méconnaissance de la société française ».

La candidate précise : « Oui ma génération a des difficultés, c’est parfois une vraie galère de trouver un travail. Mais nous avons le pouvoir d’être une génération Volontaire, celle qui mettre en oeuvre toute les utopies qui ont été élaborées dans les années soixante-dix. Nous sommes plus que la génération précaire ». Si la classe politique française comme les syndicats ont largement condamnés la déclaration de Pierre Gattaz. Plusieurs personnalités semblent aller dans le sens d’un SMIC au rabais pour les jeunes, c’est le cas de Jean François Copé. Le président de l’UMP a estimé que le SMIC jeune « aurait du sens dans une approche globale ». Pour Clarisse Heusquin,c’est « la preuve que l’idée de casser la jeunesse n’est pas réservée au seul patronat ».

Clarisse Heusquin souligne l’illogisme de cette prise de position du MEDEF: « les impôts, l’argent public permettent à nos enfants de poursuivre des études de se former. Pourtant les entreprises trouvent encore que c’est insuffisant en voulant mettre en place un smic jeune! ». Selon elle, « La richesse de notre jeunesse peut apporter beaucoup à l’entreprise comme l’entreprise peut former les jeunes. En proposant un smic  jeune on dévalorise le jeune on dit aussi que son travail vaut moins sous prétexte qu’il est jeune ! »

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