Imaginons… de laisser parler notre humanité.

Douceurs d’automne (lien vers cet article sur le blog du nouvelobs)

L’enthousiasme des foules pour les restos du cœur ou le téléthon montre que quand on ne l’embarrasse pas des idéologies égoïstes majoritaires la nature humaine est belle.

Je suis persuadé que si la pensée unique, les multinationales ou l’UMP nous expliquent en permanence que nous sommes obligés d’être « compétitifs », de nous combattre entre humaines et humains, de courir sans cesse, de consommer sans limite, ce n’est pas ce qui nous a permis d’évoluer, de construire l’humanité. Je suis persuadé que bien plus que les compétions, les frontières, l’envie, la haine ou l’égoïsme c’est l’échange, le partage, le don, l’altruisme ou l’empathie, qui nous ont fait progresser.

La réduction des échanges aux échanges commerciaux nous conduit à notre perte, non pas que les échanges commerciaux soient mauvais en eux-même, ils sont même très utiles, mais l’extension sans limite de leurs champs d’actions est suicidaire.

L’humanité sera solidaire et écologiste ou ne sera plus.

Nous sommes des femmes et des hommes, des êtres de vie, pas des machines à accumuler les conneries. Quoi que les propagandes de la sur-consommations nous rabâchent en permanence, nous sommes bien plus heureux quand nous vivons ensemble en paix que quand l’humanité s’autodétruit…

Paix et Amour.

François NICOLAS

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Imaginons… Simplement vivre.

Imaginons… Simplement vivre.

« Vous participez à un système machiavélique de manière plus efficace en obéissant à ses ordres et décrets. Un tel système ne mérite pas l’allégeance. L’obéissance à ce système équivaut à s’associer à l’enfer. Une personne intelligente résistera de toute son âme à ce système diabolique. » (Mahatma Gandhi)

Le « système machiavélique » auquel nous ne devons plus obéir est celui de la consommation en fonction des moyens disponibles, sans rapport avec des besoins préexistant aux biens de consommation convoités et en contradiction avec les besoins réels de ceux qui n’ont pas de quoi survivre.

Ce système ne tiendrait pas sans notre collaboration active: que l’on cesse d’acheter des conneries et elles ne se vendront plus, ne se fabriqueront plus, ne pollueront plus nos environnements, ne condamneront plus l’avenir de l’humanité sur Terre, cesseront de favoriser les plus infâmes barbaries.

Alors que faire? Simplement prendre son temps, prendre notre temps dans nos déplacements, prendre notre temps dans nos occupations, mieux apprécier chacun de nos actes. Simplement parler à nos frères et sœurs en humanité, recentrer nos intérêts sur les humains. Simplement arrêter notre fascination pour les objets, renouer avec notre amour des autres. Simplement réaliser que nous avons bien plus à gagner à partager nos humanités qu’à nous combattre pour s’accaparer des pouvoirs ou des biens qui desservent nos avenirs. Simplement vivre.

Paix et amour,

François NICOLAS
http://www.facebook.com/FrancoisNicolas44

Pique-niques en toute simplicité volontaire durant les JDE

Retrouvons-nous tous les midis, durant les JDE, pour réfléchir ensemble aux actions à entreprendre pour donner à la décroissance l’image positive qu’elle mérite.

Pique-niques « Ensemble imaginons le bonheur »
Profitons du soleil, partageons nos pique-niques et nos idées en toute simplicité volontaire.

Jeudi 19:
« La liberté de circulation »[titre à revoir] avec Adeline CHERIFF
(militante des droits humains)

Vendredi 20:
« Une façon différente de voir le monde » avec Geneviève LEBOUTEUX
(conseillère régionale EE pays de la Loire)

Samedi 21:
« la sobriété heureuse au quotidien » avec Sarah TRICHET-ALLAIRE
(expérimentatrice en décroissance)

« Rien ne nous contraint à considérer la sobriété heureuse, comme un mal nécessaire : il est tout aussi raisonnable de l’imaginer comme une chance, une voie heureuse pour nos civilisations. La sobriété heureuse est une chance de dépasser notre statut de consommateurs anonymes prisonniers d’un monde qui nous échappe pour redécouvrir le bonheur de vivre, de vivre en harmonie avec nos lieux de vie, nos voisins, nos avenirs, nos envies. Imaginer la décroissance choisie, c’est réfléchir aux valeurs qui feront de nous des femmes et des hommes heureux. Imaginer la sobriété heureuse, c’est penser notre bonheur. Après un court rappel sur cette approche, réfléchissons ensemble aux actions à entreprendre pour inverser les idées reçues négatives des partisans de la croissance et donner à la décroissance l’image positive qu’elle mérite. »

François

http://europe-ecologie.net/members/mingata/
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