Libre circulation.

Ne nous transformons pas en végétaux.

Si je devais être réincarné j’adorerais devenir un chêne mais, humaines et humains, nous avons deux pieds pour nous déplacer, pour nous établir là où nous pouvons vivre.

Les racines qui nous lient à nos terres sont importantes et riches en connaissances vitales mais, sans échanges, sans changement, cette richesse dépérit. La faculté de nous déplacer est un facteur de richesse complémentaire et nécessaire, une possibilité d’échanger nos savoirs, de prendre du recul sur nos évidences.

Humanité et migrations sont indissociables.

Que l’on cesse avec les fantasmes « d’appel d’air » ou d’invasion des pays « riches » (Riches en quoi? En force de frappe et pillage? Cessons de nous conduire en barbares, cessons de prétendre que la force fait le droit.): l’écrasante majorité des migrations sont des migrations de proximité. La plupart des migrants cherchent à s’installer dans les régions vivables voisines des régions où vivent leurs proches.

En exportant nos notions artificielles de frontières virtuellement « étanches » nous diminuons la cohésion et les capacités d’adaptation de l’humanité, nous affaiblissons l’avenir des femmes et hommes sur Terre.

Nées femmes ou hommes nous sommes nées libres, restons-le.

François NICOLAS

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Pique-niques en toute simplicité volontaire durant les JDE

Retrouvons-nous tous les midis, durant les JDE, pour réfléchir ensemble aux actions à entreprendre pour donner à la décroissance l’image positive qu’elle mérite.

Pique-niques « Ensemble imaginons le bonheur »
Profitons du soleil, partageons nos pique-niques et nos idées en toute simplicité volontaire.

Jeudi 19:
« La liberté de circulation »[titre à revoir] avec Adeline CHERIFF
(militante des droits humains)

Vendredi 20:
« Une façon différente de voir le monde » avec Geneviève LEBOUTEUX
(conseillère régionale EE pays de la Loire)

Samedi 21:
« la sobriété heureuse au quotidien » avec Sarah TRICHET-ALLAIRE
(expérimentatrice en décroissance)

« Rien ne nous contraint à considérer la sobriété heureuse, comme un mal nécessaire : il est tout aussi raisonnable de l’imaginer comme une chance, une voie heureuse pour nos civilisations. La sobriété heureuse est une chance de dépasser notre statut de consommateurs anonymes prisonniers d’un monde qui nous échappe pour redécouvrir le bonheur de vivre, de vivre en harmonie avec nos lieux de vie, nos voisins, nos avenirs, nos envies. Imaginer la décroissance choisie, c’est réfléchir aux valeurs qui feront de nous des femmes et des hommes heureux. Imaginer la sobriété heureuse, c’est penser notre bonheur. Après un court rappel sur cette approche, réfléchissons ensemble aux actions à entreprendre pour inverser les idées reçues négatives des partisans de la croissance et donner à la décroissance l’image positive qu’elle mérite. »

François

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