Imaginons… de laisser parler notre humanité.

Douceurs d’automne (lien vers cet article sur le blog du nouvelobs)

L’enthousiasme des foules pour les restos du cœur ou le téléthon montre que quand on ne l’embarrasse pas des idéologies égoïstes majoritaires la nature humaine est belle.

Je suis persuadé que si la pensée unique, les multinationales ou l’UMP nous expliquent en permanence que nous sommes obligés d’être « compétitifs », de nous combattre entre humaines et humains, de courir sans cesse, de consommer sans limite, ce n’est pas ce qui nous a permis d’évoluer, de construire l’humanité. Je suis persuadé que bien plus que les compétions, les frontières, l’envie, la haine ou l’égoïsme c’est l’échange, le partage, le don, l’altruisme ou l’empathie, qui nous ont fait progresser.

La réduction des échanges aux échanges commerciaux nous conduit à notre perte, non pas que les échanges commerciaux soient mauvais en eux-même, ils sont même très utiles, mais l’extension sans limite de leurs champs d’actions est suicidaire.

L’humanité sera solidaire et écologiste ou ne sera plus.

Nous sommes des femmes et des hommes, des êtres de vie, pas des machines à accumuler les conneries. Quoi que les propagandes de la sur-consommations nous rabâchent en permanence, nous sommes bien plus heureux quand nous vivons ensemble en paix que quand l’humanité s’autodétruit…

Paix et Amour.

François NICOLAS

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Libre circulation.

Ne nous transformons pas en végétaux.

Si je devais être réincarné j’adorerais devenir un chêne mais, humaines et humains, nous avons deux pieds pour nous déplacer, pour nous établir là où nous pouvons vivre.

Les racines qui nous lient à nos terres sont importantes et riches en connaissances vitales mais, sans échanges, sans changement, cette richesse dépérit. La faculté de nous déplacer est un facteur de richesse complémentaire et nécessaire, une possibilité d’échanger nos savoirs, de prendre du recul sur nos évidences.

Humanité et migrations sont indissociables.

Que l’on cesse avec les fantasmes « d’appel d’air » ou d’invasion des pays « riches » (Riches en quoi? En force de frappe et pillage? Cessons de nous conduire en barbares, cessons de prétendre que la force fait le droit.): l’écrasante majorité des migrations sont des migrations de proximité. La plupart des migrants cherchent à s’installer dans les régions vivables voisines des régions où vivent leurs proches.

En exportant nos notions artificielles de frontières virtuellement « étanches » nous diminuons la cohésion et les capacités d’adaptation de l’humanité, nous affaiblissons l’avenir des femmes et hommes sur Terre.

Nées femmes ou hommes nous sommes nées libres, restons-le.

François NICOLAS

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