[Vidéo]Qu’est-ce que… la croissance?

Qu’est-ce que… la croissance?
Avant d’évoquer la décroissance, il peut être utile de réfléchir ce qu’est la croissance, d’esquisser le modèle de société qu’elle dessine…








Nos dirigeants sont dévoués à la croissance. Ils consacrent toutes les ressources de l’humanité, actuelle et à venir, à l’idée d’une croissance infinie du produit intérieur brut, le P.I.B.


La croissance du P.I.B. ne mesure pas les richesses produites mais la traduction financière de l’activité économique.


La croissance du P.I.B. mesure le coût financier réel ou estimé de nos activités, quelles que soient nos activités.


Produire toujours plus de choses, même inutiles ou néfastes, voilà ce qu’est une politique basée sur la croissance.


A la sortie de la guerre, quand nous devions reconstruire la France, il fallait produire massivement, la croissance du P.I.B pouvait coïncider avec le progrès. Ce n’est plus le cas. Chômage subit, inégalités, soins médicaux inaccessibles, pénuries de logements, égoïsmes, solitudes, violences, on nous dit que c’est la crise.


On nous dit que ce n’est qu’une crise, qu’il nous faut faire des efforts mais, il y a une autre explication. Regardons les choix économiques qu’entraîne la volonté de croissance du P.I.B.


Jeter et fabriquer augmente le P.I.B. alors, nous produisons des biens fragiles qu’on ne répare plus.


Plus vite un bien est démodé, plus vite il faut en fabriquer un autre, plus vite le P.I.B. augmente alors, les propagandes commerciales nous expliquent qu’il est utile de posséder les dernières nouveautés.


Moins il y a d’entraides entre les humains, plus un citoyen est dépendant du système, plus les consommations personnelles augmentent : égoïsmes et solitudes sont bons pour le PIB alors, structurellement, les liens entre les citoyens diminuent.


Comme une société privée doit rémunérer ses actionnaires, quand on privatise un service public, le P.I.B. est augmenté des bénéfices que la société privée doit dégager, alors, toute politique de croissance doit réduire les services publics.


Dans une économie d’offre et de demande, ce qui est abondant est gratuit, donc mauvais pour la croissance du PIB : tout système basé sur la croissance doit favoriser la rareté, priver une part grandissante de la population de biens essentiels, tous les biens et services auparavant gratuits deviennent payants.


Bilan


La croissance voulue par la pensée unique n’est que la croissance infinie du P.I.B. Elle est en contradiction avec le progrès, l’efficacité, la liberté, la générosité du vivant, l’abondance des énergies, le respect de l’avenir.


La croissance infinie du P.I.B. nécessite la création perpétuelle de nouveaux besoins. Ainsi, une économie basée sur une croissance infinie doit maintenir les citoyens dans un état d’insatisfaction permanente.


Loin du « vivre ensemble » une société basée sur la croissance du P.I.B. est une société du « consomme pour toi ».


La croissance n’est pas liée au progrès de l’humanité. Elle est cette « crise » qui nous détruit.


La croissance est cette « crise » qui nous détruit.



Décroissance.



François NICOLAS, Rezé(44)

Pourquoi la décroissance? Est-ce nécessaire? Et… Que faire?

Pourquoi la décroissance? D’où vient la nécessité de décroissance? Qu’est-ce que prôner la décroissance? Que veut-on avec la décroissance?… Et individuellement, comment fait-on?

 


 

Francois NICOLAS, Rezé(44)

Imaginons… Ne plus chercher à convaincre, vivre.

Combattant de la lune

Ne plus croire, Partager!

Croire en la primauté de nos avis, en la primauté de nos souhaits, en l’avenir des compétitions entre les avis et souhaits de toutes et tous, n’est-ce pas croire à la fatalité des injustices, de la misère, de la faim, du manque d’éducation, ou des guerres fratricides? Chercher à convaincre n’est-ce pas déjà renoncer avant d’essayer?

N’est-il pas nécessaire d’échanger plutôt que de combattre. N’est-il pas nécessaire d’accepter qu’il est plus juste de ne rien recevoir que de prendre?

Pourquoi si souvent me dire que je suis naïf? Je crois comprendre que c’est être naïf que de privilégier les partages aux combats mais, j’ai le sentiment que toute autre voie est une impasse.

Comment, sans se mentir, penser réaliste d’espérer un monde plus juste en favorisant cette notion de compétition qui, invariablement, détruit l’amour, les liens, la vie?

 

Paix et Amour,

François NICOLAS, Rezé (44)
Combattant de la lune

Imaginons… de laisser parler notre humanité.

Douceurs d’automne (lien vers cet article sur le blog du nouvelobs)

L’enthousiasme des foules pour les restos du cœur ou le téléthon montre que quand on ne l’embarrasse pas des idéologies égoïstes majoritaires la nature humaine est belle.

Je suis persuadé que si la pensée unique, les multinationales ou l’UMP nous expliquent en permanence que nous sommes obligés d’être « compétitifs », de nous combattre entre humaines et humains, de courir sans cesse, de consommer sans limite, ce n’est pas ce qui nous a permis d’évoluer, de construire l’humanité. Je suis persuadé que bien plus que les compétions, les frontières, l’envie, la haine ou l’égoïsme c’est l’échange, le partage, le don, l’altruisme ou l’empathie, qui nous ont fait progresser.

La réduction des échanges aux échanges commerciaux nous conduit à notre perte, non pas que les échanges commerciaux soient mauvais en eux-même, ils sont même très utiles, mais l’extension sans limite de leurs champs d’actions est suicidaire.

L’humanité sera solidaire et écologiste ou ne sera plus.

Nous sommes des femmes et des hommes, des êtres de vie, pas des machines à accumuler les conneries. Quoi que les propagandes de la sur-consommations nous rabâchent en permanence, nous sommes bien plus heureux quand nous vivons ensemble en paix que quand l’humanité s’autodétruit…

Paix et Amour.

François NICOLAS

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Imaginons… Un espace de gratuité aux journées d’été de l’écologie?

Une proposition de Marie-Élisabeth Allaire :

« Créons un espace gratuité aux journées d’été de Europe Écologie-Les Verts à Clermont-Ferrand! Qui est  volontaire pour l’alimenter?  Rien à vendre, rien à échanger contre des pétales, grains de sel, juste à donner pour faire circuler les objets et faire plaisir à tous ceux et celles que je ne connais pas ! »

Libre circulation.

Ne nous transformons pas en végétaux.

Si je devais être réincarné j’adorerais devenir un chêne mais, humaines et humains, nous avons deux pieds pour nous déplacer, pour nous établir là où nous pouvons vivre.

Les racines qui nous lient à nos terres sont importantes et riches en connaissances vitales mais, sans échanges, sans changement, cette richesse dépérit. La faculté de nous déplacer est un facteur de richesse complémentaire et nécessaire, une possibilité d’échanger nos savoirs, de prendre du recul sur nos évidences.

Humanité et migrations sont indissociables.

Que l’on cesse avec les fantasmes « d’appel d’air » ou d’invasion des pays « riches » (Riches en quoi? En force de frappe et pillage? Cessons de nous conduire en barbares, cessons de prétendre que la force fait le droit.): l’écrasante majorité des migrations sont des migrations de proximité. La plupart des migrants cherchent à s’installer dans les régions vivables voisines des régions où vivent leurs proches.

En exportant nos notions artificielles de frontières virtuellement « étanches » nous diminuons la cohésion et les capacités d’adaptation de l’humanité, nous affaiblissons l’avenir des femmes et hommes sur Terre.

Nées femmes ou hommes nous sommes nées libres, restons-le.

François NICOLAS

http://mingata.europe-ecologie.net/

https://www.facebook.com/FrancoisNicolas44

Le pouvoir de retrouver le contrôle de ta vie.

Tu es le nombre,
rien ne changera sans toi,
tu es maître de ta vie.

Tu as le pouvoir de donner,
de parler, d’échanger, de recréer ces liens
qui font de nous des femmes et des hommes.

Tu as le pouvoir d’oublier de regarder ta boite à image,
d’oublier d’acheter des conneries, d’oublier de polluer sans besoin.

Tu as le pouvoir de prendre le temps de vivre,
de retrouver le contrôle de ta vie.

Décroissance!

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Imaginons… Simplement vivre.

Imaginons… Simplement vivre.

« Vous participez à un système machiavélique de manière plus efficace en obéissant à ses ordres et décrets. Un tel système ne mérite pas l’allégeance. L’obéissance à ce système équivaut à s’associer à l’enfer. Une personne intelligente résistera de toute son âme à ce système diabolique. » (Mahatma Gandhi)

Le « système machiavélique » auquel nous ne devons plus obéir est celui de la consommation en fonction des moyens disponibles, sans rapport avec des besoins préexistant aux biens de consommation convoités et en contradiction avec les besoins réels de ceux qui n’ont pas de quoi survivre.

Ce système ne tiendrait pas sans notre collaboration active: que l’on cesse d’acheter des conneries et elles ne se vendront plus, ne se fabriqueront plus, ne pollueront plus nos environnements, ne condamneront plus l’avenir de l’humanité sur Terre, cesseront de favoriser les plus infâmes barbaries.

Alors que faire? Simplement prendre son temps, prendre notre temps dans nos déplacements, prendre notre temps dans nos occupations, mieux apprécier chacun de nos actes. Simplement parler à nos frères et sœurs en humanité, recentrer nos intérêts sur les humains. Simplement arrêter notre fascination pour les objets, renouer avec notre amour des autres. Simplement réaliser que nous avons bien plus à gagner à partager nos humanités qu’à nous combattre pour s’accaparer des pouvoirs ou des biens qui desservent nos avenirs. Simplement vivre.

Paix et amour,

François NICOLAS
http://www.facebook.com/FrancoisNicolas44