Archives de : Les écologistes 32

  1. Du travail forcé et des violations des droits humains dans le domaine de la pêche : les eurodéputés Mounir Satouri et Caroline Roose alertent les consommateurs

    Alors que les négociations aux Parlement européens ont abouti sur les directives Travail forcé et sur le devoir de vigilance des entreprises, et que ces deux textes vont être votés en plénière d’avril du Parlement européen, les eurodéputés Mounir Satouri et Caroline Roose rappellent l’urgente nécessité de ces normes européennes.

    Retrouvez le communiqué de presse de Mounir Satouri en réaction à l’adoption du texte interdisant l’import de produits issus du travail forcé dans le marché intérieur européen : https://x.com/MounirSatouri/status/1765031685215654170 ; https://x.com/MounirSatouri/status/1765031688059363364

    Récemment, un rapport de Bloom a révélé un scandale environnemental et social : du thon en boîte issu de la surpêche et de violations des droits humains. De plus, les chaînes de la grande distribution ne font pas assez pour empêcher que certaines des boîtes de thon qu’elles vendent proviennent de travail forcé et de méthodes de pêche destructrices.

    Plus récemment encore, une enquête menée par The Outlaw Ocean Project a prouvé l’existence de cas de travail forcés de Nord-Coréennes dans des industries chinoises de transformation de produits de la mer. Le Groupe Compass et Sysco France sont tous deux cités, alors que ce sont des fournisseurs du Parlement européen et de la Commission européenne.

    Retrouvez les actions menées par Mounir Satouri et Caroline Roose en réaction à cette actualité :

    Mounir Satouri

  2. Élections municipales en Turquie : entre espoir et déni démocratique

    Le 31 mars, avaient lieu des élections municipales en Turquie. A la demande du parti d’opposition DEM (ex HDP, coalition de partis de gauche et écologiste)au gouvernement autoritaire de Recep Tayyip  Erdogan, une délégation internationale d’observation a été missionnée  parmi laquelle des écologistes, la sénatrice Anne Souyris et le conseiller de Paris Jérôme Gleizes présents eux dans la province de Diyarbakir. Là ils ont constaté des faits de violences, entraînant un mort et au moins 6 blessés à Ağaçlıdere ainsi qu’une forte présence militaire. 

    Nos pensées vont vers ces victimes ainsi que vers le peuple kurde opprimé. Elles vont également vers le peuple turc qui aspire à la fin d’un régime devenu dictatorial. 

    Nationalement, le Parti républicain du peuple (CHP), premier parti d’opposition, est sorti vainqueur des urnes (37,7 % des suffrages exprimés) face au Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir (35,5 %) depuis deux décennies. Grâce à ces résultats, l’opposition a conservé les mairies d’Istanbul et d’Ankara, et a, en outre, réussi à conquérir un grand nombre de municipalités, y compris des bastions de l’AKP. Dans les régions majoritairement kurdes, le parti DEM a largement remporté les élections.

    Cette aspiration au changement au sein d’un pays miné par une crise économique et sociale est un véritable camouflet pour le président Recep Tayyip Erdogan et pourrait sonner le début de la fin de son règne autocratique. 

    Lors des rassemblements du parti DEM , la foule a scandé en kurde « Femme Vie Liberté ». En réponse à ce  désaveu électoral, le président Erdogan a  accru la répression contre les kurdes, cherchant ainsi à réveiller les sentiments nationalistes d’une partie de la population et de son propre parti.

    Ainsi, le parti AKP a destitué Abdullah Zeydan, démocratiquement élu maire de la ville de Van  (avec 55%,48 des votes) pour le remplacer par son candidat qui n’avait obtenu que  27%,17 . Cette décision a été invalidée du fait de la pression internationale.

    Nous condamnons fermement tous les actes cherchant à invalider le résultat des élections. Le respect de la volonté du peuple est inhérente  à la démocratie. Nous appelons les démocrates en France et en Europe à dénoncer cette inquiétante usurpation, marquant une nouvelle dérive démocratique de R.Erdogan, à faire respecter les résultats des urnes et à faire cesser la répression envers le peuple kurde. 

  3. Billet d’humeur: À bas les pauvres!

    La réforme de l’assurance chômage est une nouvelle manifestation de la violence de classe choisie par Emmanuel Macron.

    Un acharnement anti-pauvres : je ne trouve pas d’autres mots pour décrire la nouvelle réforme de l’assurance chômage, annoncée par Gabriel Attal le 27 mars.
    Comment comprendre le choix de trois réformes réduisant les droits des chômeurs depuis 2019 ? La précédente salve avait réduit la durée d’indemnisation de 24 à 18 mois : Attal évoque désormais une durée de 12 mois ! Officiellement, cette réforme est censée réduire le chômage en incitant les demandeurs d’emplois à reprendre une activité plus rapidement. Cette explication ne convainc personne, pas même les macronistes, dont une partie refuse frontalement la démarche du gouvernement. Les syndicats, censés négocier la réforme avec le patronat, sont vent debout. Nous les comprenons et nous les soutenons.

    La vérité est que le gouvernement cherche à faire des économies sur le dos des chômeurs alors que des déficits se creusent.  Emmanuel Macron a dépensé des dizaines de milliards d’euros sans cibler les aides au moment du Covid et de la crise énergétique. Bilan : le déficit n’a jamais été aussi haut, à 5,5 % du PIB. Ancien banquier d’affaires, Mr Macron se révèle piètre gestionnaire. Il est désormais aux abois, craignant la sanction des agences de notation et de la Commission européenne. Une fois de plus, il choisit un bouc émissaire facile : le chômeur, présenté comme un profiteur et un tire-au-flanc. Ne nous y trompons pas: ce choix est aussi un calcul politique : il s’agit de flatter un certain électorat de droite qui exècre ceux qu’il présente comme des “assistés”. Le Président, garant de l’unité de la nation, renforce les fractures françaises par sa démagogie.

    Lors de ses annonces, Gabriel Attal a conforté les dogmes du macronisme : pas de hausse d’impôts et pas de hausse de la taxation des entreprises. Si les classes moyennes, qui ont perdu du pouvoir d’achat depuis des années, n’ont effectivement aucune raison de payer l’addition, comment justifier la protection de ceux dont la fortune explose ? Rappelons que la richesse des milliardaires français a été multipliée par huit depuis une quinzaine d’années. Rappelons qu’en 2023, les sociétés du Cac 40 ont généré des profits records de plus de 145 milliards d’euros et versé 67 milliards à leurs actionnaires. Malgré ce contexte, les impôts pour les plus riches ou pour les entreprises ne devraient pas augmenter, ou de façon très marginale. Bruno Le Maire a maintes fois répété son credo : la réduction des déficits passera par la seule diminution des dépenses publiques – comme si l’école, l’hôpital, la police, la justice n’avaient pas suffisamment trinqué. 

    La répartition des 10 milliards d’euros de coupes budgétaires annoncées par Bercy révèle les choix du gouvernement avec une parfaite clarté. Ainsi, l’Écologie est le premier ministère touché avec 2 milliards d’euros de coupes budgétaires. Le ministère du Travail subira une coupe de 1 milliards. Puis viennent le ministère de la Recherche – Enseignement supérieur avec 900 millions. Enfin l’Education nationale avec 700 millions. Notons que cet ensemble, qui représente 40 % des coupes budgétaires, repose uniquement sur des dépenses structurant le futur de notre pays. Était-il plus pertinent de revaloriser les pensions de retraite pour un coût de 14 milliards d’euros comme vient de le faire le gouvernement ? Si les petites pensions méritaient clairement un coup de pouce, il aurait été juste de mettre à contribution les retraités les plus aisés. Mais pas touche au grisbi : Macron a le souci de choyer ses électeurs les plus fidèles. 

    Mauvais pour la gestion des comptes publics, profondément injuste, incapable de définir une stratégie d’investissement tournée vers l’avenir – qu’il s’agisse de la transition écologique ou la formation de notre jeunesse – le macronisme se révèle comme un naufrage à peu près total. Son conservatisme et sa stratégie d’attaque de boucs émissaires sont des poisons pour notre démocratie.

    ( caricature-Crédits:ARA-France-Soir)

    Mounir Satouri

  4. Tests de l’eau potable : des PFAS dans 80% de nos prélèvements

    À l’initiative du député Nicolas Thierry et du parti Les Écologistes, des citoyen·nes se sont mobilisé·es pour tester la qualité de l’eau potable dans 26 communes afin d’évaluer la présence de PFAS. Les résultats de ces analyses publiés par Mediapart révèlent la présence de polluants éternels dans 80% des prélèvements.

     PFAS, POURQUOI TANT D’INQUIÉTUDES ?

    Les PFAS, également connus sous le nom de « polluants éternels », sont des composés chimiques utilisés depuis les années 40 pour leurs propriétés anti-adhésives, imperméabilisantes, résistantes aux fortes chaleurs et presque indestructibles. Ces substances se retrouvent dans de très nombreux produits de la vie quotidienne tels que textiles, poêles, cosmétiques, peintures, médicaments et mousses anti-incendie. La famille des PFAS compte entre 4 000 et 12 000 types différents ! 

    Leur présence persistante dans l’environnement et les organismes vivants soulève depuis de nombreuses années, de sérieuses préoccupations de santé publique.  Plusieurs études révèlent que l’exposition chronique à certains types de PFAS, notamment le PFOA et le PFOS, peut entraîner des risques graves pour la santé. Actuellement, la réglementation sur les PFAS est limitée en France et en Europe, avec seulement l’interdiction du PFOA depuis 2020 et des restrictions sur le PFOS depuis 2009. La production et l’utilisation du PFHxS ont été interdites par l’Union européenne le 7 avril 2022. Cependant, la majorité des PFAS restent encore produits, vendus et utilisés, et on relève encore la présence du PFOA et du PFOS dans l’environnement et les organismes. 

    Sur les PFAS recherchés (ceux de la directive européennes REACH), 7 PFAS différents ont été détectés, notamment le PFOS substance classée “cancérogène probable” interdite depuis 2009 mais présente dans 11 des 26 prélèvements. 

    Face à cette réalité inquiétante, à l’instar de nombreuses associations et scientifiques, Les Ecologistes appellent à une réglementation ambitieuse sur les PFAS. 

    C’est pourquoi nous avons lancé une étude dans 26 villes de France pour tester la présence de PFAS dans l’eau potable.

    NOTRE ÉTUDE

    Après celle réalisée sur les cheveux de 152 personnes révélant la présence de PFAS dans 94% des échantillons, cette nouvelle étude confirme que les PFAS sont partout dans notre environnement. Selon Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes “les résultats de nos tests de 20 PFAS, sur une famille de produits qui en comporte des milliers, confirment que les tests et la réglementation doivent aller beaucoup plus loin. C’est le sens de la proposition de loi de notre député Nicolas Thierry qui sera débattue et votée ce jeudi 4 avril à l’Assemblée ».

    Alors que cette proposition de loi visant à protéger la population contre les PFAS avait été plutôt bien reçue en Commission mercredi dernier, la contre-offensive des lobbies et de certains élus se fait de plus en plus entendre. Le groupe SEB (qui détient notamment Tefal) agite la menace de la perte d’emplois et fabrique le doute quant à la nocivité des PFAS. Ils vont jusqu’à payer leurs salarié·es et affréter des bus pour manifester devant l’Assemblée ce mercredi après-midi. 

    Des amendements de suppression de certaines dispositions de la loi ont été déposés ce week-end et des député·s en viennent même à contredire leurs prises de position passées sur les PFAS pour amoindrir la portée du texte.

    Tout comme le scandale de l’amiante avait engendré une levée de boucliers de la part des industriels pour empêcher quelconque réglementation, les polluants éternels font l’objet des mêmes stratégies agressives de lobbying. 

    Le député Nicolas Thierry qui travaille avec son équipe depuis un an sur cette proposition de loi, déclare: “le scandale des polluants éternels est connu depuis plus de 25 ans aux États-Unis et pourtant, rien n’a été fait en France depuis tout ce temps. Outre-atlantique, les responsables de cette pollution aux PFAS sont même prêts à payer des milliards d’euros pour échapper aux procès. Cela montre bien l’ampleur du phénomène. Cette loi répond à une urgence sanitaire indiscutable, comme l’atteste toute la littérature scientifique publiée sur le sujet depuis des dizaines d’années. Son adoption représenterait une avancée majeure en termes de santé publique et de responsabilisation des pollueurs”.

    Rendez-vous ce jeudi 4 avril pour assister aux débats lors de la niche parlementaire écologiste.

  5. [Européennes 2024] Conférence de presse de présentation des candidat-es

    Lundi 25 mars, EELV Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon se retrouvaient à Mèze et Montpellier pour:

    • une conférence de presse de présentation des candidat-es aux Européennes 2024 d’Occitanie : Nicolas Berjoan (66), Régis Godec (31), Christian Lammens (09), Béatrice Leccia (30), Camille Mayzoué (31)
    • une rencontre avec les conchyliculteurs de l’étang de Thau, qui a donné lieu à des échanges enrichissants sur l’impact des changements climatique et de la pollution de l’eau sur leur activité. Les élu.e.s écologistes portent des propositions pour anticiper les impacts économiques de ces bouleversements.

    LE DOSSIER DE PRESSE

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  6. Violences urbaines en Guadeloupe

    Violences urbaines en Guadeloupe : l’Etat doit d’urgence donner des moyens d’agir aux maires !

    Depuis plusieurs jours des violences urbaines ont lieu, surtout la nuit, dans plusieurs communes de Guadeloupe.

    Ces faits s’inscrivent dans une augmentation des violences dans ce département : hausse de 33.33 % des homicides en 2023, et augmentation en un an de 38 % du taux des mineurs impliqués dans des affaires délictuelles ou criminelles. 

    Ce dimanche 24 mars, Harry Durimel, maire écologiste de Pointe-à-Pitre, a indiqué qu’il démissionnerait à défaut d’allocation par l’Etat de moyens suffisants pour exercer ses missions. Il décrit une situation catastrophique : une précarité qui explose, une jeunesse laissée sans surveillance et des forces de l’ordre débordées. 

    Nous lui apportons notre plein soutien ainsi qu’à l’ensemble des maires en première ligne pour gérer les actes de violences dans leur commune. 

    En Guadeloupe, le niveau de violence est alarmant. Il appartient à l’Etat d’assurer  la sécurité de la population et, par conséquent, d’allouer les moyens utiles au maintien de l’ordre. 

    Aussi, nous appelons le Ministre de l’intérieur et des outremer à répondre sans délai à la demande des maires en renforçant les forces de police et de gendarmerie sur le territoire.

    Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles nationales
    La commission Outre-mer Les Écologistes – EELV

  7. Hommage à Claude Alphandéry

    Hommage à Claude Alphandéry : résistant, humaniste et visionnaire.

    Nous apprenons la mort de Claude Alphandéry à 101 ans et adressons toutes nos condoléances à sa famille et ses proches. 

    Nous saluons le résistant, ancien maquisard, lieutenant-colonel dans les FFI et commandant des forces de libération de la Drôme. Nous saluons le visionnaire, patron social,  promoteur de l’Économie sociale et solidaire (ESS),qui n’a jamais cessé de lutter contre le capitalisme financiarisé. 

    En mai 2020, il lançait avec une vingtaine de personnalités le Conseil national de la Nouvelle Résistance pour que les “nouvelles solidarités” convergent, fassent système “afin d’inventer de nouvelles manières de produire, de consommer, de se comporter et de vivre ensemble”. 

    A 100 ans il lançait un appel pour que la société civile s’engage pour une transformation d’une économie plus sociale et plus durable. Il s’engageait en faveur d’une “transformation écologique juste et heureuse”. Nous saluons l’humaniste, et son exceptionnel engagement, jusqu’au dernier souffle. 

    Il y a 20 jours, alors hospitalisé, il prenait encore la plume pour poursuivre son combat contre contre tous les régimes autoritaires et populistes en demandant à ses concitoyennes et concitoyens de «prendre l’engagement de tout faire, partout où vous êtes avec les moyens qui sont les vôtres, pour empêcher une nouvelle nuit noire de l’humanité”. 

    Puisse sa détermination exceptionnelle nous donner le courage de poursuivre dignement ses engagements. 

  8. Les Écologistes en Outre-mer : replaçons les enjeux locaux au centre des décisions nationales et européennes !

    Pendant 10 jours, Marine Tondelier, Secrétaire nationale du parti les Écologistes, s’est rendue dans les départements d’Outre-mer. Entre la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane, les Écologistes sont allé•es à la rencontre des différent•es acteurs et actrices de la transition écologique. 

    « L’objectif de notre visite en Guadeloupe, en Martinique puis en Guyane, c’est non pas pour aller donner des leçons ni pour asséner des solutions comme ça vu de haut mais pour venir écouter. Je viens avec beaucoup d’humilité. »

    Avec les élu•es du territoire, les pêcheur•euses, les agriculteur•rices, les associations, les syndicats et les populations autochtones, le groupe a échangé et débattu sur les enjeux du territoire mais surtout sur les solutions apportées. 

    GUADELOUPE

    Premier jour, l’équipe a retrouvé un ami écologiste de longue date, Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre. Iels ont évoqué les réalisations écologiques concrètes de la ville. L’écologie est belle et bien une solution globale au divers problèmes du territoire. 

    Ensuite, lors du deuxième jour, Marine Tondelier a eu l’occasion de rendre visite à la coopérative d’Yvelle Athalys, une des pionnières de l’agriculture bio en Guadeloupe ! Une initiative pour la souveraineté alimentaire, le climat et la santé. 

    Pour clôturer le déplacement en Guadeloupe, iels ont échangé avec le syndicat agricole de l’UPG autour de leurs combats : un prix juste pour les producteurs locaux et la fin de la concurrence déloyale !

    MARTINIQUE

    Une belle collaboration entre préservation de l’emploi et de la biodiversité : découverte du Parc naturel régional Martinique avec le conservateur du parc, le député Marcellin Nadeau et les pêcheurs qui travaillent ensemble pour protéger cet écosystème précieux pour le vivant et l’économie ! 

    Les Écologistes ont parlé avec l’ADIPA, l’association des petits exploitants agricoles du Nord Caraïbes : organisation du marché, réforme agraire, simplification administrative et retraites agricoles. 

    Pour changer le système actuel qui est insensé et injuste, il n’y qu’une solution : se fédérer. En face ils ont le pouvoir de l’argent, nous avons le pouvoir du nombre et de la détermination !

    GUYANE

    Le traitement par l’Etat des populations autochtones en Guyane est inadmissible et indigne en termes de services publics, d’égalité et de respect. L’équipe est allée à la rencontre d’Éric Louis, Yopoto (chef traditionnel) du village Kuwano. Son village a été déplacé de multiples fois par l’État. 

    Puis visite du fleuve Kourou avec Thomas Saunier, Président des guides de Guyane : problématiques de l’orpaillage, légal et illégal. Perte d’activité pour les paysans, risque direct pour la santé des peuples autochtones habitant la zone, déboisement et pollution des cours d’eaux par le plomb et le mercure avec près de 100k personnes à risque, voilà ce à quoi aboutirait ce projet de mine de coltan. Toutes les instances locales consultées se sont prononcées contre mais l’Etat l’impose, assumant une posture et des pratiques néocoloniales dans ce dossier. 

    En Guyane, les inégalités et les non sens sont omni-présents. Lors de leur rencontre avec l’asso AGIR-D qui défend et organise l’accès à des terres pour des petits paysans, ils nous ont expliqué que L’Etat autorise des projets miniers ou de l’agro-foresterie mais empêche des petites agriculteurs vivriers de s’installer. On marche sur la tête !

    La France et l’Europe doivent comprendre que s’ils considèrent que la Guyane, comme la Martinique et la Guadeloupe, sont des territoires de la République Française et des territoires européens, alors ils doivent être traités comme tels. Il n’y a pas une égalité réelle de droit entre les populations des territoires d’Outre-mer et celles de l’Hexagone. 

    La France a une dette coloniale envers les Outre-mer et en particulier la Guyane. Aujourd’hui, les moyens accordés sont insuffisants par rapport aux besoins. La France métropolitaine a le devoir de s’excuser. Puis il faut réparer, compenser, mettre plus de moyens, plus d’efforts et plus d’attention. C’est la moindre des choses.

    VOTEZ VERT LE 9 JUIN !

    Une semaine avant le déplacement de la Secrétaire nationale, Marie Toussaint (tête de liste aux élections européennes 2024) et Priscilla Ludosky (colistière) étaient elles aussi sur place.

    Donner de la visibilité aux enjeux des Outre-mer et les remettre au cœur de nos politiques nationales et européennes : voilà l’objectif de nos représentant•es au Parlement européen, qui défendront pied à pied ce projet avec notre liste « Écologie et Justice » portée par Marie Toussaint. 

    Voter vert le 9 juin aux élections européennes avec la liste de Marie Toussaint, c’est s’assurer que tous les territoires français seront défendus au Parlement européen.

    LES MÉDIAS PARLENT DE NOUS !

    Retrouvez les articles de presse ici : 

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