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  1. Pollution aux PFAS en Midi-Pyrénées : les Ecologistes demandent de la transparence.

    Le scandale de la pollution des eaux aux PFAS rebondit avec l’enquête publiée par Radio France ce 19 septembre.

    Les écologistes Europe Ecologie les Verts en Midi-Pyrénées prennent acte des résultats observés sur la commune de Martres-Tolosane. 

    Nous demandons une évaluation transparente, concertée, de l’origine de ces inquiétantes pollutions, potentiellement multiples – rejets dans l’eau et dans les boues d’épandage de la papeterie Fibre Excellence, industrie chimique à Boussens, pesticides agricoles, ou autres. 

    Les écologistes seront également attentifs sur le calendrier de mise en oeuvre des solutions réparatives et leurs résultats. 

    Cette remise au premier plan de l’actualité des PFAS est pour les Ecologistes un motif de satisfaction.

    Pour lever l’omerta sur un problème sanitaire connu de longue date, les Ecologistes EEELV, avaient dès le printemps 2024, mené une campagne nationale de prélèvements, dans l’eau du robinet mais aussi dans les cheveux de pompières et de pompiers.

    Les résultats avaient permis de sensibiliser l’opinion et les pouvoirs publics sur la gravité de la situation sur de très nombreux points du territoire. 

    – voir ici les résultats : https://lesecologistes.fr/posts/7RAODUfpC6ZcbFvQdHcY6/tests-de-l-eau- potable-des-pfas-dans-80-de-nos-prelevements

    Il s’agissait d’appuyer le député EELV Nicolas Thierry, au moment ou celui-ci déposait à l’assemblée nationale un projet de loi, adoptée en seconde lecture par le Sénat en mai 2024. 

    Malgré des amendements qui en ont réduit la portée, ce texte pose des jalons majeurs en matière d’interdiction de certains PFAS, et consacre le principe du pollueur payeur. C’est une grande avancée en matière de protection de la santé. Suite à la dissolution de l’assemblée, l’adoption définitive de ce texte, prévue en septembre, a été reportée. 

    Mais le signal donné aux pouvoirs publics et aux autorités de santé en matière de réglementation, est clair.

    Pour en savoir plus : 

    https://www.stoppfas.fr/
    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/17/textes/l17b0161_proposition-loiContacts:

    Télécharger le communiqué

    Contacts : 

    Manuel LEICK-JONARD (06.95.89.79.53) et Isabelle MEIFFREN 06.85.68.12.04), co-porte-paroles

    Annabelle FAUVERNIER (06.19.61.35.76) et Alice CARRET (06.69.59.31.23), co-secrétaires

    Les Ecologistes EELV de Midi-Pyrénées

    60 bd des Récollets – 31400 TOULOUSE

    contact-midipy@eelv.fr

  2. COMMUNIQUÉ | Afghanistan : nous devons apporter tout notre soutien à la lutte des Afghanes pour leurs droits fondamentaux

    Mounir Satouri, Président de la sous-commission des Droits de l’Homme, a fait une déclaration mardi à l’issue d’une réunion extraordinaire avec 6 femmes politiques et activistes des droits des femmes.

    Après plus de trois ans sous gouvernement Taliban, la situation des Afghanes est extrêmement grave et leurs droits fondamentaux sont violés de manière inégalée – tel est le message issu de la réunion tenue ce jour par la Sous Commission des Droits de l’Homme avec des défenseuses des droits humains afghanes – Shukria Barakzai, Parwana Ibrahimkhail, Parasto Yari, Farukh Leqa Unchizadah, Farzana Elham Kochai et Tahmina Salik.

    Les Afghanes vivent un apartheid de genre au quotidien, subissant des restrictions draconiennes de leur droit au travail, à l’éducation et aux soins de santé, ainsi qu’à leur simple existence dans l’espace public. L’adoption récente de la loi sur la ‘Promotion de la Vertu et la Prévention du Vice’ a rendu leur situation encore plus précaire, leur enlevant le droit de s’exprimer dans les lieux publics. Les Afghanes n’ont toutefois pas abandonné la lutte et continuent de protester contre les restrictions, en dépit des énormes risques que cela implique – coups, incarcérations et même la mort pour ceux qui s’opposent au régime des Talibans. Cette oppression constante se double de discriminations répandues contre les minorités ethniques d’Afghanistan.

    L’UE et le monde démocratique en général doivent redoubler d’efforts pour aider les Afghanes à reconquérir leurs droits fondamentaux. Le Parlement européen et sa sous-commission sur les Droits de l’Homme se tiennent à leurs côté et useront de tous leurs pouvoirs pour les soutenir et contrer les violations de leurs droits.

    Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la réunion, Mounir Satouri (Verts/EFA, FR), Président de la sous-commission des Droits de l’Homme, a déclaré :

    “Aujourd’hui nous nous sommes réunis avec un groupe de remarquables défenseuses afghanes des droits humains, qui personnifient la lutte des femmes afghanes contre les effroyables violations de leurs droits par les Talibans. Nous avons entendu leurs témoignages et nous admirons profondément leur force et leur engagement dans cette lutte. L’Afghanistan est un pays dont la moitié de la société, femmes et filles, n’ont pas la possibilité de s’exprimer, avec toutes les conséquences dévastatrices que cela implique pour leurs vies.  Les activités dites normales comme travailler, aller à l’école, ou simplement marcher dans la rue, sont devenues strictement circonscrites voire impossibles à effectuer. Mais comme nous l’avons entendu aujourd’hui, elles n’abandonnent pas. L’UE a par conséquent le devoir de leur apporter tout son soutien, de les accueillir et de les protéger.”

    Mounir Satouri

  3. Rendez-vous dans les Vosges pour les Universités des ruralités écologistes 2024 !

    ?️? Les Universités des ruralités écologistes, c’est les 18, 19 et 20 octobre prochains !

    Cette année, cap sur les Vosges pour des ateliers sur les défis des territoires ruraux, des débats, des plénières, des moments de convivialité avec des élues et des visites de la région ! Prenez vos places, à prix libre.

    Pour vous inscrire : https://framaforms.org/universites-des-ruralites-ecologistes-formulaire-dinscription-1724770308

    Les Universités des Ruralités Écologistes, ce sont deux jours de débats avec les acteurs qui font vivre les ruralités au quotidien. Cette édition 2024 sera axé principalement sur la thématique des services publics, ce qui nous permettra de tenir des conférences variées sur des sujets aussi vastes que ceux du coût des transports, de la crise agricole, de l’accès aux soins ou encore de la sécurité.

     Ces conférences auront la chance d’accueillir des intervenantes et intervenants de qualité, des personnalités et parlementaires comme Lucie Castets, Marine Tondelier, Marie Pochon, Dominique Potier, Sandra Regol ou encore Jacques Fernique…

    On s’y voit ?

  4. Nouvelle Commission européenne

    Mardi 17 septembre, Ursula von der Leyen a présenté l’architecture de sa nouvelle Commission. Réaction de David Cormand, présidente de la délégation Europe écologie.

    « La nouvelle commission présentée par Ursula von der Leyen est extrêmement décevante et traduit deux éléments marquants.
    Tout d’abord, la normalisation de l’extrême droite dans les institutions européennes et donc le refus d’établir un cordon sanitaire solide face aux forces politiques réactionnaires et xénophobes. En effet, le néo-fasciste italien Fitto est bien promu vice-president exécutif de la Commission européenne.

    Le second élément est l’effacement du Pacte vert. Le mot même « vert » est supprimé et remplacé par « clean » (propre) et « competitive » (compétitif).
    Cette évolution n’est pas que sémantique. Elle révèle une volonté de renoncer aux objectifs verts affichés lors de la dernière mandature pour y substituer les notions de « compétitivité », « simplification » ou encore « croissance ». C’est un retour au « business as usual » qui tourne le dos au projet de transition écologique.
    Le Pacte vert, une nouvelle donne, devait pourtant inscrire nos moyens de production et nos modes de consommation dans les limites planétaires.

    Le centre de gravité politique de cette nouvelle Commission se trouve clairement à droite, avec le PPE qui s’appuie sur un groupe Renew sous tutelle et un groupe ECR en arbitre des majorités à venir, ouvrant à l’extrême droite un boulevard institutionnel.
    Les sociaux-démocrates, pourtant partie prenante de cette coalition, sont les grands perdants de ces nouveaux équilibres.« 

    David Cormand

  5. Plénière de septembre : la semaine en bref

    Du 16 au 19 septembre, c’est la plénière de rentrée au Parlement européen. Voici quelques sujets desquels nous allons débattre.

    Commission européenne

    La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a été réélue en juillet pour un second mandat à une large majorité, sans les voix de l’extrême droite (pour mémoire, la délégation Europe écologie avait voté contre).
    Les fonctions des vice-président·es de la Commission doivent refléter ce soutien démocratique et ne pas permettre un transfert de pouvoir à l’extrême droite. Donner des gages à l’extrême droite ne fait que la renforcer.
    Pour que l’Union européenne pèse dans la compétition mondiale, nous devons investir massivement dans les énergies renouvelables, dans des emplois de qualité et dans des industries européennes vertes. Le Pacte vert est au cœur du succès économique de l’Union européenne et d’une action climatique forte. Mettre en place un cadre pour permettre aux industries européennes et à l’emploi de progresser et d’envoyer au monde un signal fort en amont du sommet mondial pour le climat des Nations unis doit être un des engagements centraux de la Commission. Elle doit s’engager à renforcer l’économie européenne, la compétitivité, l’emploi et l’action climatique et cela doit se voir dans les portefeuilles des commissaires et dans leurs lettres d’intention. Nous suivrons de près les auditions des candidats commissaires par le Parlement européen et nous déciderons, ensuite, de ce que nous ferons.

    Présentation de la composition du collège des commissaires par Ursula von der Leyen : mardi 17 septembre

    Pour notre délégation, ce dossier est suivi par David Cormand, président de la délégation Europe écologie.

    Hongrie et Viktor Orbán

    Mercredi, le premier ministre Viktor Orbán devait s’adresser au Parlement européen pour présenter l’agenda de la présidence hongroise du Conseil de l’Union européenne.
    Le gouvernement hongrois détruit la démocratie. La semaine dernière, les autorités hongroises ont interrogé des personnalités importantes de l’opposition, parmi lesquelles l’ancienne députée européenne Anna Donath.
    La Commission bloque toujours des fonds européen en raison de préoccupations sur le plan de l’État de droit et des droits fondamentaux. De plus, la Hongrie est toujours sous le coup d’une procédure de l’Article 7 au Conseil pour manquements à l’État de droit.
    Le groupe Verts/ALE s’est battu pour que le Parlement ne donne pas à Viktor Orbán une tribune à la propagande et la désinformation. La semaine dernière, la députée écologiste néerlandaise Tineke Strik a été nommée par la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) pour prendre la suite de Gwendoline Delbos-Corfield comme rapportrice du Parlement européen sur la situation en Hongrie et sur la procédure de l’Article 7(1).

    Débat : mercredi 18 septembre

    Pour notre délégation, ce dossier est suivi par Mélissa Camara, membre de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE).

    Sécheresse et épisodes climatiques extrêmes

    Le groupe Verts/ALE a obtenu un débat sur les sécheresses et les épisodes climatiques extrêmes. Cet été, à travers toute l’Europe, nous avons eu une nouvelle preuve que le dérèglement climatique augmente la fréquence de ces événements qui ont des conséquences dramatique sur les populations et sur la nature. Nous devons agir pour être plus résilient·es.
    Pour cela, nous devons augmenter la solidarité européenne, les efforts des États membres pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et trouver des solution pour mieux nous adapter à un monde qui change.
    L’agriculture est un secteur clef pour agir sur les conséquences du dérèglement climatique. Nous devons mettre en place des mesures pour protéger la nature, sortir de l’agriculture intensive pour aller vers un modèle agroécologique qui permet d’assurer la sécurité alimentaire en Europe et des revenus décents aux agricultrices et aux agriculteurs.

    Débat : jeudi 19 septembre

    Pour notre délégation, ce dossier est suivi par David Cormand, membre de la commission de l’Agriculture et du développement rural (AGRI).

    Extradition de Paul Watson

    Grâce au groupe Verts/ALE, nous débattrons de la possible extradition de Paul Watson, les risques de criminalisation des défenseuses et défenseurs de l’environnement, des lanceuses et lanceurs d’alerte et la nécessité de les protéger dans l’Union européenne.

    Paul Watson a été arrêté le 21 juillet au Groenland par les autorités danoises sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon pour s’être opposé à la pêche illégale de la baleine dans l’Antarctique. Au Japon, il risque jusqu’à 15 ans de prison. Le groupe Verts/ALE demande le soutien de la communauté internationale à la libération immédiate de Paul Watson.

    Débat : jeudi 19 septembre

    Pour notre délégation, ce dossier est suivi par Mélissa Camara, membre de la commission de la Pêche (PECH).

    Et aussi…

    Accueil de réfugiées afghanes

    Mardi 17 septembre, Mounir Satouri et Marie Toussaint accueilleront neuf femmes afghanes inspirantes qui se battent pour leurs droits à l’heure où le régime des talibans est plus répressif que jamais. Elles interviendront à 17h lors d’une réunion extraordinaire de la sous-commission des Droits humains que vous pouvez suivre en ligne.
    Mounir Satouri tiendra également une conférence de presse que vous pourrez suivre en ligne à partir de 18h.

    Ukraine

    À la demande du groupe Verts/ALE, le Parlement européen débattra et votera une résolution sur le maintien du soutien financier et militaire à l’Ukraine par les États membres. Après deux ans de guerre, le groupe Verts/ALE veut que l’Union européenne et ses alliés continuent leur soutien indéfectible à l’Ukraine.

    Débat : mardi 17 septembre
    Vote : jeudi 19 septembre

    Arrêt de la Cour européenne de justice sur Apple

    Jeudi, les député·es européen·nes débattront des conséquences de l’arrêt de la Cour européenne de justice sur les pratiques fiscales de l’Irlande. Cette décision, qui a été saluée comme une victoire pour la justice fiscale et qui va obliger les entreprises américaines de la tech à payer 13 milliards d’euros d’arriérés d’impôts.

    Débat : jeudi 19 septembre
    Pour notre délégation, ce dossier est suivi par Marie Toussaint, membre de la commission des Affaires économiques et monétaires (ECON).

    Dialogues stratégiques sur l’avenir de l’agriculture européenne

    Les député·es européen·nes débattront aussi de l’aboutissement des dialogues stratégiques sur l’avenir de l’agriculture européenne. Si le groupe Verts/ALE en salue dans une large mesure les conclusions, la balle est maintenant dans le camp de la Commission qui doit faire en sorte que la prochaine révision de la Politique agricole commune reflète cette nécessité de réforme, en particulier la protection de la biodiversité, l’adaptation au dérèglement climatique et l’assurance que les agricultrices et les agriculteurs aient des revenus décents.

    Débat : lundi 16 septembre

    Pour notre délégation, ce dossier est suivi par David Cormand, membre de la commission de l’Agriculture et du développement rural (AGRI).

    David Cormand

    Majdouline Sbaï

    Marie Toussaint

    Mélissa Camara

    Mounir Satouri

  6. Paris 2024 : après les Jeux, il faut mettre les moyens nécessaires pour des pratiques sportives populaires, vertueuses et inclusives

    Pour que perdure l’enthousiasme de Paris 2024 envers le sport et sa pratique, une grande loi « héritage » doit voir le jour. Cette loi doit assurer une pratique physique et sportive pour le plus grand nombre car le sport n’a pas seulement vocation à briller une fois tous les 4 ans. Le sport doit être accessible à toutes et tous, 365 jours par an.

    Il aura suffi des premières minutes de la spectaculaire cérémonie d’ouverture orchestrée par Thomas Jolly pour embarquer tout un pays dans le spectacle du sport olympique puis paralympique. Les exploits des athlètes de toutes les nations ont permis de forts moments fédérateurs pour les Français⸱es.

    Après Paris 2024, faisons du sport un enjeu politique majeur

    Force est de reconnaître que les Jeux de Paris 2024 ont ouvert la voie à certaines avancées environnementales et sociétales : plus de 90% des épreuves se sont tenues dans des équipements déjà existants, la parité (à défaut de l’égalité) chez les athlètes a été atteinte pour la première fois dans l’histoire des Jeux, les efforts pour médiatiser les Jeux paralympiques ont été réels et ont offert une large vitrine pour les disciplines du parasport. Par ailleurs, les efforts de dépollution de la Seine pour permettre la baignade dans le fleuve à partir de 2025 marque les prémices d’une prise de conscience de l’urgence de reconquérir notre biodiversité.

    La marque olympique se vend cher, très cher, trop cher

    Mais la réussite de Paris 2024 a un coût. Et la facture est salée car ce temps de célébration du sport aura englouti plusieurs milliards d’euros d’argent public. Ces milliards dans les Jeux sont, dans nos consciences, immanquablement mis en concurrence avec la dégradation de nos services publics aussi essentiels que l’éducation, la santé ou la justice. « Les jeux financent les jeux » : la devise du COJO* est un leurre et la marque olympique se vend cher, très cher, trop cher.

    Public VS partenaires privés : pas tous à la même enseigne pour financer les Jeux

    En parallèle, au nom du « secret des affaires », les montants de la participation des sponsors privés ne sont pas connus. Vendus par le CIO et soutenus financièrement par les collectivités, les JOP auront pourtant permis des privatisations de nos espaces publics ainsi que fait la promotion d’une consommation débridée, pour le bénéfice des grandes entreprises partenaires des Jeux.   Un gouffre abyssal sépare aujourd’hui le discours olympique du monde réel. Alors que les Jeux se clament « populaires », les tarifs des places étaient souvent exorbitants, des étudiant⸱es ont été chassé⸱es de leur résidence et les autorités françaises ont effacé des personnes sans domicile fixe des rues de Paris. Alors qu’au discours protocolaire de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques, le président du CIO, Thomas Bach félicitait la “culture de paix” que permettent les Jeux, l’armée Israélienne bombardait quelques heures plus tôt une école à Gaza.

    Entre les discours et le réel, le décalage est tel que l’avenir de l’olympisme risque fort d’en être affecté durablement. Cela s’est d’ailleurs observé autour des jeux de Paris : nombreuses furent les critiques. 

    Nous Ecologistes, affirmons qu’il est possible de vivre des émotions fortes tout en gardant son esprit critique. Oui, les moments de concorde sont précieux, non ils ne nous empêcherons pas de proposer de faire mieux.

    Nous ne nous résoudrons pas à renoncer à ces moments sportifs fédérateurs que sont les Jeux olympiques et paralympiques. Pour que l’esprit de l’olympisme perdure, les Jeux, dans leur organisation, doivent faire leurs mues. Nous réclamons davantage de démocratie, de transparence financière et de sobriété : des conditions cruciales pour faire éclore des Jeux plus populaires et plus respectueux de l’environnement.

    Des Jeux fastueux, un sport populaire en souffrance

    Enfin, nous invitons à bien faire la distinction entre le sport spectacle et le sport, tel qu’il se pratique par tous⸱tes celles et ceux qui y ont accès, sur les terrains, au quotidien partout sur les territoires. La formidable réussite des équipes de France lors des Jeux de Paris 2024 ne doit pas faire oublier que la culture sportive doit être davantage soutenue en France. Une grande loi héritage de ces Jeux doit voir le jour tant les équipements sportifs sont saturés, souvent vieillissants, tant la sédentarité et tous les problèmes de santé qui y sont liés explosent, notamment chez les plus jeunes, tant les conditions de formation et d’enseignement de l’EPS* sont insuffisantes.

    La réussite des Jeux ne suffit pas à faire de la France une nation sportive. A l’heure où la cérémonie de clôture des jeux paralympiques a résonné, il est temps de faire advenir une grande loi pour le sport en France afin que l’héritage des Jeux profite au plus grand nombre. Celle-ci ne peut pas être faite au rabais, c’est la raison pour laquelle nous publions ici, ce qui nous semble être le minimum digne de l’ambition de ces Jeux.

    Nos propositions pour le sport

    Pour des grands événements sportifs responsables :  

    ⇒ Organiser une consultation locale avant toute candidature pour un grand événement sportif international.  ⇒ Ouvrir un plus grand nombre de places à des tarifs abordables pour garantir l’accès d’un public populaire aux événements sportifs. 

    ⇒ Durcir le cahier des charges pour l’attribution des fonds publics des grands événements. Les nouvelles constructions doivent contribuer à l’amélioration du parc immobilier social, et l’écoconditionnalité doit permettre une meilleure prise en compte des enjeux écologiques dans la conception des événements et leur mise en place (déchets, consommation énergétique, déplacements, protection des sites, alimentation etc.).

    ⇒ Adopter une loi d’éthique sur le sponsoring des grands événements sportifs qui bénéficient de soutien public. Celle-ci inclurait:

    • la transparence absolue sur les montants de la participation de l’ensemble des sponsors, partenaires publics comme partenaires privés ;
    • l’interdiction du sponsoring pour les entreprises qui œuvrent dans les énergies fossiles, l’aéronautique, l’agro-industrie, l’armement et/ou les financeurs avérés du dérèglement climatique corrélée à l’intégration des partenaires privés dans le bilan des émissions de gaz à effet de serre de l’événement ;
    • l’augmentation des parts de marché prévues pour les entreprises de l’économie sociale et solidaire. Les entreprises de l’ESS, comme les entreprises locales, doivent également figurer parmi les sponsors des grands événements sportifs. 

    ⇒ Accorder de réels moyens dédiés à la découverte et à l’initiation aux pratiques sportives en amont et pendant les Jeux, prioritairement à destination des Français·es les plus éloigné·es de la pratique sportive et partout sur le territoire, sans que cela repose uniquement sur les collectivités territoriales, déjà premières financeurs du sport au quotidien 

    ⇒ Assurer une indemnité aux bénévoles qui couvre leurs frais pendant les grands événements sportifs et leur permettre d’accéder à des formations qualifiantes.

    Faire de la France un pays de sport !

    ⇒ Créer une fête du sport au niveau national, comme il existe une fête de la musique. 

    ⇒ Porter les moyens du ministère des sports à 1% du budget de l’État.

    ⇒ Mettre en place un plan national d’urgence pour la construction et la rénovation des équipements sportifs. Les équipements sportifs doivent prendre en compte les besoins du territoire. Quand cela est possible, ils doivent faire l’objet d’une gestion non lucrative, sans délégation de service public au privé lucratif et sans charges d’entretien disproportionnées pour les collectivités. Nous privilégions des équipements sportifs de proximité, accessibles à tou·tes (handisport, sport adapté, pratiques féminines…), cohérents, inclusifs, permettant des pratiques diverses, plutôt que des structures destinées exclusivement aux clubs professionnels.

    ⇒ Augmenter la taxation sur les retransmissions sportives à la télévision et la part des produits des jeux et paris pour contribuer au financement du sport amateur.

    ⇒ Le mouvement sportif doit être accompagné via les contrats aidés.

    ⇒ Démocratiser la gestion des fédérations sportives et assurer la souveraineté des licencié·es sur leur fédération, en encourageant des modes d’organisation plus coopératifs (type SCIC). Agir sur la gouvernance en imposant une co-présidence paritaire à la tête des fédérations sportives.

    ⇒ Relancer la création d’emplois aidés pour les associations sportives.

    ⇒ Reconnaître l’engagement des bénévoles dans le sport en facilitant la validation des acquis ou bien en intégrant le temps de l’engagement bénévole dans le calcul de la retraite.

    ⇒ Porter à 4 le nombre d’heures hebdomadaires d’Éducation Physique et Sportive pour tou·tes les élèves de collège. Proposer une formation initiale et continue, à la hauteur des ambitions,  en éducation physique et sportive aux enseignant·es.

    ⇒ Agir pour la création d’une association sportive dans tous les établissements scolaires du premier degré pour rendre gratuite et accessible la pratique d’une activité physique encadrée par des enseignant·es et des éducateur·ices.

    ⇒ Dépolluer nos lacs, fleuves et rivières pour développer les sports d’eau (water-polo, nage en eaux libres, planche à voile…) et prendre soin de notre biodiversité.

    Pour un sport inclusif

    ⇒ Rendre accessibles les activités sportives aux populations disposant de faibles revenus avec une prise en charge à 50% des licences sur critères sociaux par l’État. Étendre l’utilisation du Pass’sport au sport scolaire.

    ⇒ Développer des maisons de Sport-Santé dans tout le pays. 

    ⇒ Rembourser le sport santé, ou « sport sur ordonnance », grâce à la Sécurité sociale.

    ⇒ Organiser la mise en place réelle, à la fois contrôlée et évaluée, d’un plan d’action, de formation et de sensibilisation sur les violences sexuelles, le racisme, le harcèlement et les LGBT-phobies dans le sport.

    ⇒ Renforcer l’accessibilité aux équipements sportifs des personnes en situation de handicap et la visibilité des événements de handisports. Nous demandons le respect de la loi adap’ votée en 2005, qui visait initialement une mise en accessibilité de l’ensemble des infrastructures accueillant du public.

    ⇒ Promouvoir le sport au féminin, instaurer la parité dans la retransmission télévisuelle des grands événements sportifs et les rendre accessibles sur des chaînes publiques. L’ensemble des budgets publics dévolus au sport doivent être répartis équitablement entre hommes et femmes. 

    Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles nationales
    La commission sport, loisirs et tourisme des Écologistes 

  7. Michel Barnier doit exiger la libération de Paul Watson

    Le 10 août dernier, Michel Barnier affichait son soutien à Paul Watson en partageant une citation du capitaine qui évoquait son combat contre les chasseurs de baleines “magnifiques, intelligentes et conscientes d’elles-mêmes”, qu’il a vu “agoniser sans fin, entendu crier et mourir noyées dans leur sang”. 

    Paul Watson est incarcéré en attente d’extradition vers le japon depuis le 21 juillet dernier après avoir été interpellé au Groenland, territoire autonome appartenant au Danemark. Son arrestation fait suite à une «notice rouge» d’Interpol émise en 2012 à la demande du Japon. Le pays lui reproche des incidents supposés à bord d’un navire baleinier nippon en 2010. 

    Le Japon a tué plus de 16 000 baleines en Antarctique depuis la mise en place du moratoire sur la chasse commerciale à la baleine de 1986 par Commission baleinière internationale (CBI). En mai dernier, le Japon a lancé un nouveau navire-usine de 100m, le Kangei Maru, qui pourra à lui seul tuer 200 baleines par an. 

    Paul Watson a été arrêté alors qu’il souhaitait barrer la route au Kangei Maru. Son incarcération est injuste et injustifiée ! 

    Nous interpellons Michel Barnier, devenu Premier ministre, pour qu’il réaffirme son soutien et agisse officiellement auprès des autorités danoises afin d’obtenir la libération de Paul Watson.

    Pour en savoir plus :  

  8. Michel Barnier doit s’engager pour la libération de Paul Watson

    Le 21 juillet dernier Paul Watson a été arrêté au Danemark sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon, alors qu’il souhaitait barrer la route au Kangel Maru, baleinier japonais, le plus grand jamais construit.

    Le 15 août, le tribunal du Groenland a ordonné son maintien en détention, puis le 4 septembre dernier il l’a prolongé pour 28 jours encore.

    Le Japon sollicite son extradition pour avoir endommagé un de ses navires de pêche; il a relancé une demande émise en 2012 via une notice rouge d’Interpol.

    Paul Watson est incarcéré dans l’attente de la décision sur son extradition par le gouvernement danois.

    Paul Watson ne doit pas être extradé vers le Japon où il risque une peine de 15 ans d’emprisonnement, ce qui signifie la perpétuité pour lui, âgé de 73 ans. Le système carcéral japonais est très dur et les conditions carcérales régulièrement dénoncées par les associations des droits de l’homme. Sur le fond, nous rappelons que le Japon viole depuis des années le moratoire international sur la chasse commerciale des cétacés. Depuis 1986, la chasse à la baleine est interdite : ce sont donc les baleiniers japonais qui devraient être jugés. Paul Watson, par ses actions déterminées et non violentes, notamment via l’ONG Sea Shepherd qu’il a fondée en 1977, en a sauvé des milliers ! Il ne fait donc que se battre pour faire respecter la loi.

    Le 10 août dernier, Michel Barnier partageait sur les réseaux sociaux un message de Paul Watson qui évoquait son combat contre les chasseurs de phoques et de baleines, et, qui, hanté par les cris des baleines qui agonisaient sans fin, rappelait sa détermination et la justesse de son engagement dans l’intérêt de notre planète et de notre futur.

    Les baleines sont des sentinelles de la santé des milieux marins. Il est nécessaire d’assurer leur survie, laquelle conditionne également la survie des autres espèces présentes dans l’écosystème marin. Nous interpellons donc Michel Barnier, devenu Premier ministre pour, qu’au-delà d’un message sur les réseaux sociaux, qu’il agisse officiellement, notamment auprès des autorités danoises, pour obtenir la libération de Paul Watson. 

    Aminata Niakaté et Sophie Bussière porte-paroles 
    La commission mer et littoral des Écologistes
    La commission condition animale des Écologistes

  9. Michel Barnier à Matignon, Les Écologistes dans la rue le 7 septembre

    En nommant Michel Barnier à Matignon, Emmanuel Macron piétine le vote des Français⸱es. Pour poursuivre à tout prix ses politiques libérales, il a finalement fait le choix de s’allier à la droite avec le soutien complaisant du Rassemblement national qu’il avait pourtant promis de combattre.

    Michel Barnier, qui s’est déjà illustré par le passé en votant contre la dépénalisation de l’homosexualité, n’a pas appelé au barrage républicain et ses positions sur l’immigration résonnent avec celles du RN. Quelque soit sa composition, son gouvernement promet la poursuite des politiques menées depuis de trop longues années, notamment en termes d’inaction écologique, et ira à l’encontre de l’aspiration exprimée dans les urnes le 9 juin dernier.

    Les Écologistes appellent à rejoindre en masse les mobilisations du 7 septembre pour la démocratie et contre le coup de force d’Emmanuel Macron, organisées à l’initiative des organisations de jeunesse.

    Nous appelons toutes celles et ceux qui se battent pour une transition écologique juste, pour la justice sociale et pour la démocratie à nous rejoindre. 

    Soyons nombreux⸱euses dans les rues pour faire savoir que l’avenir ne se construira pas sans nous, et surtout pas contre nous ! 

    A Paris, rendez-vous à 14h place de la Bastille. 

    Liste des 138 rassemblements prévus

    VilleDateHeureLieu
    Agen07/0911hPlace Armand Faillières
    Agen07/0911hDevant la Préfecture
    Aix-en-Provence07/0918hPlace de la Rotonde
    Ajaccio07/0910hDevant la Préfecture
    Albertville07/0914hDevant la mairie
    Albi07/0911hDevant la Préfecture
    Alès07/0911hDevant la Sous-Préfecture
    Amiens07/0914hPlace de l’Hôtel de Ville
    Angers07/0914hPlace du Ralliement
    Angoulême07/0915hParvis de la gare
    Annecy07/0914hDevant la Préfecture
    Arras07/0915hDevant la Préfecture
    Auch07/0911hPlace de la Libération
    Aurillac07/0911hPlace des Droits de l’Homme
    Autun07/0911hDevant la Sous-Préfecture
    Auxerre07/0911hPlace Surugue
    Avignon07/0914h30Cours Jean Jaurès
    Bagnols-sur-Cèze07/0910hPlace Mallet
    Barcelone (Espagne)07/0912hFace au Consulat de France, Ronda Universitat 22B
    Bastia07/0910hDevant la Préfecture
    Bayonne07/0911hPlace de la liberté
    Beauvais07/0910h30Place Jeanne Hachette
    Belfort07/0911hDevant la Préfecture
    Bergerac07/0911hDevant le Palais de Justice
    Berlin07/0915hPariser Platz
    Besançon07/0915hPlace de la Révolution
    Bogota, Colombie07/0913h (heure locale)Devant l’Ambassade de France située Cra. 11 #93-12 à Bogota
    Bordeaux07/0911hPlace de la Victoire
    Boulogne-sur-Mer07/0911hDevant le Théâtre Monsigny
    Bourg-en-Bresse07/0914hChamp de foire (du côté de l’amphi)
    Bourges07/0915hDevant la Préfecture du Cher
    Brest07/0914hPlace de la Liberté
    Buenos Aires (Argentine)07/0912h (heure locale)Devant l’Ambassade de France, Cerrito 1399
    Bédarieux07/0911hSur les marches de la Mairie
    Béziers07/0911hDevant la Sous-Préfecture
    Caen07/0914hPhenix Université Campus 1
    Cahors07/0910h30Devant la Préfecture
    Calais07/0915hDevant le Théâtre, place Albert Ier
    Cali (Colombie)07/0911h (heure locale)Devant le Consulat honoraire de France, Av. 3 Nte. #n° 8N-24
    Carcassonne07/099hPortail des Jacobins, rue Courtejaire
    Chambéry07/0911hParc du Verney
    Charleville-Mézières07/0914h30Devant la statue de Charles de Gonzague
    Chartres07/0916hPlace des Halles
    Cherbourg-en-Cotentin07/0916h30Passerelle des Eléis
    Châteauroux07/0917h30Belle-Isles
    Clermont-Ferrand07/0911hPlace de Jaude
    Coutances07/0910h30Place Saint-Nicolas
    Creil07/0910h30Place du marché
    Dieppe07/0911hFontaine du Quai Henri IV
    Digne-les-Bains07/0910h30Devant la Préfecture
    Dijon07/0918hPlace Darcy
    Draguignan07/0914hDevant la sous-préfecture
    Dreux07/0911hDevant la Sous-Préfecture
    Dublin (Irlande)07/0915h (heure locale)Devant l’Ambassade de France, 66 Fitzwilliam Ln, Dublin 2
    Epinal07/0914hDevant la Préfecture
    Figeac07/0916hDevant la Sous-Préfecture
    Foix07/0910h30Halles aux grains
    Freiburg (Allemagne)07/0911hPlatz der alten Synagoge
    Gap07/0914hDevant la Préfecture
    Grenoble07/0918hPlace Félix Poulat
    Guéret07/0915hDevant la Préfecture
    Jonzac07/0914h30Jardin Public, Square Leclerc
    La Roche-sur-Yon07/0910hDevant la Préfecture
    La Rochelle07/0910h30Parvis de la gare
    La Tour-du-Pin07/0910hPlace du Champs de Mars
    Laval07/0910hPlace du 11 Novembre
    Le Havre07/0914hDevant l’université, cours de la République
    Le Mans07/0910hDevant la Préfecture
    Le Puy-en-Velay07/0910hPlace des droits de l’Homme
    Lille07/0918h30Place de la République
    Limoges07/0914hPlace de la République
    Lodève07/0910hDevant la sous-préfecture
    Londres (Royaume-Uni)07/0915h (heure locale)Devant l’Ambassade de France, 58 Knightsbridge
    Lons-le-Saunier07/0914h30Parc des Bains
    Lorient07/0917hDevant la Sous-Préfecture
    Lyon07/0915hPlace Bellecour
    Madrid, Espagne07/0912hPlaza de la Villa de Paris
    Manosque07/0917hPorte de la Saunerie
    Marmande07/0914hPlace Clémenceau
    Marseille07/0914hPorte d’Aix
    Mende07/0911hPlace du foirail
    Metz07/0910hPlace de la République
    Montauban07/099h30Place Lalaque
    Montbard07/0918hDevant la Sous-Préfecture
    Montbéliard07/0914h30Parvis de la gare
    Montpellier07/0918hPréfecture de Montpellier
    Montréal07/0914h (heure locale)Devant le Consulat de France à Montréal
    Montélimar07/0910hParvis de la Médiathèque
    Morlaix07/0915hPlace des Otages
    Moulins07/0914h30Place de l’Allier
    Mulhouse07/0914hPlace de la Bourse
    Muret07/0911hPlace Léon Blum
    Mâcon07/0914h30Devant la Préfecture
    Nancy07/0914h30Place Charles III
    Nanterre07/0913hEsplanade de la gare Nanterre Préfecture
    Nantes07/0910h30Devant la Préfecture de Loire-Atlantique
    Narbonne07/0910hDevant la Sous-Préfecture
    Nevers07/0911hDevant les grilles de la préfecture, square de la Résistance
    Nice07/0910hPlace Garibaldi
    Niort07/0911hDevant la Préfecture
    Nîmes07/0912hDevant la Préfecture
    Orléans07/0911hDevant la Préfecture
    Paris07/0914hBastille
    Pau07/0911hPlace Verdun
    Perpignan07/0914hDevant la Préfecture
    Poitiers07/0914hDevant la mairie de Poitiers, place du Maréchal Leclerc
    Privas07/0915hDevant la Préfecture de l’Ardèche
    Périgueux07/0911hDevant le Palais de Justice
    Quimper07/0914hPlace de la Résistance
    Redon07/0910h30Place du Parlement
    Reims07/0914hDevant la Fontaine de la Solidarité
    Rennes07/0915hPlace Charles de Gaulle
    Rodez07/0910h30Devant la Préfecture de l’Aveyron
    Rouen07/0915h30Place de l’Hôtel de Ville
    Saint-Brieuc07/0914hPlace Duguesclin
    Saint-Dié-des-Vosges07/0910hDevant la Sous-Préfecture
    Saint-Etienne07/0916hLe Clapier, 2 boulevard Pierre-Mendès-France
    Saint-Genis-Pouilly (01)07/0910hDevant le Centre Jean Monnet
    Saint-Lo07/0911hParvis de La Source – Médiathèque
    Saint-Nazaire07/0911hPlace des droits de l’Homme et du citoyen
    Saint-Omer07/0911hDevant la Sous-Préfecture
    Saint-Quentin07/0915hDevant la Sous-Préfecture
    Saintes07/0910hDevant le Palais de Justice
    Strasbourg07/0914h30Place Kléber
    Tarbes07/0911hPlace Verdun
    Thionville07/0916h30Cour de Rome
    Thonon-les-Bains07/0911hPlace des Arts
    Toulon07/0910hEn bas du cours Lafayette
    Toulouse07/0916hMétro Jean Jaurès
    Tours07/0915hPlace Jean Jaurès
    Troyes07/0914hPlace de l’Hôtel de Ville
    Tulle07/0911hDevant la Cathédrale
    Ussel07/0911hPlace Voltaire
    Vannes07/0918hDevant la Préfecture du Morbihan
    Vendôme07/0910h30Devant la Sous-Préfecture
    Verdun07/0911hPied du Monument de la Victoire, rue Mazel
    Vesoul07/099h30Place de la République
    Villefranche-sur-Saône07/0911hPlace des Arts

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