Le scandale de la pollution des eaux aux PFAS rebondit avec l’enquête publiée par Radio France ce 19 septembre.
Les écologistes Europe Ecologie les Verts en Midi-Pyrénées prennent acte des résultats observés sur la commune de Martres-Tolosane.
Nous demandons une évaluation transparente, concertée, de l’origine de ces inquiétantes pollutions, potentiellement multiples – rejets dans l’eau et dans les boues d’épandage de la papeterie Fibre Excellence, industrie chimique à Boussens, pesticides agricoles, ou autres.
Les écologistes seront également attentifs sur le calendrier de mise en oeuvre des solutions réparatives et leurs résultats.
Cette remise au premier plan de l’actualité des PFAS est pour les Ecologistes un motif de satisfaction.
Pour lever l’omerta sur un problème sanitaire connu de longue date, les Ecologistes EEELV, avaient dès le printemps 2024, mené une campagne nationale de prélèvements, dans l’eau du robinet mais aussi dans les cheveux de pompières et de pompiers.
Les résultats avaient permis de sensibiliser l’opinion et les pouvoirs publics sur la gravité de la situation sur de très nombreux points du territoire.
– voir ici les résultats : https://lesecologistes.fr/posts/7RAODUfpC6ZcbFvQdHcY6/tests-de-l-eau- potable-des-pfas-dans-80-de-nos-prelevements
Il s’agissait d’appuyer le député EELV Nicolas Thierry, au moment ou celui-ci déposait à l’assemblée nationale un projet de loi, adoptée en seconde lecture par le Sénat en mai 2024.
Malgré des amendements qui en ont réduit la portée, ce texte pose des jalons majeurs en matière d’interdiction de certains PFAS, et consacre le principe du pollueur payeur. C’est une grande avancée en matière de protection de la santé. Suite à la dissolution de l’assemblée, l’adoption définitive de ce texte, prévue en septembre, a été reportée.
Mais le signal donné aux pouvoirs publics et aux autorités de santé en matière de réglementation, est clair.
Mounir Satouri, Président de la sous-commission des Droits de l’Homme, a fait une déclaration mardi à l’issue d’une réunion extraordinaire avec 6 femmes politiques et activistes des droits des femmes.
Après plus de trois ans sous gouvernement Taliban, la situation des Afghanes est extrêmement grave et leurs droits fondamentaux sont violés de manière inégalée – tel est le message issu de la réunion tenue ce jour par la Sous Commission des Droits de l’Homme avec des défenseuses des droits humains afghanes – Shukria Barakzai, Parwana Ibrahimkhail, Parasto Yari, Farukh Leqa Unchizadah, Farzana Elham Kochai et Tahmina Salik.
Les Afghanes vivent un apartheid de genre au quotidien, subissant des restrictions draconiennes de leur droit au travail, à l’éducation et aux soins de santé, ainsi qu’à leur simple existence dans l’espace public. L’adoption récente de la loi sur la ‘Promotion de la Vertu et la Prévention du Vice’ a rendu leur situation encore plus précaire, leur enlevant le droit de s’exprimer dans les lieux publics. Les Afghanes n’ont toutefois pas abandonné la lutte et continuent de protester contre les restrictions, en dépit des énormes risques que cela implique – coups, incarcérations et même la mort pour ceux qui s’opposent au régime des Talibans. Cette oppression constante se double de discriminations répandues contre les minorités ethniques d’Afghanistan.
L’UE et le monde démocratique en général doivent redoubler d’efforts pour aider les Afghanes à reconquérir leurs droits fondamentaux. Le Parlement européen et sa sous-commission sur les Droits de l’Homme se tiennent à leurs côté et useront de tous leurs pouvoirs pour les soutenir et contrer les violations de leurs droits.
Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la réunion, Mounir Satouri (Verts/EFA, FR), Président de la sous-commission des Droits de l’Homme, a déclaré :
“Aujourd’hui nous nous sommes réunis avec un groupe de remarquables défenseuses afghanes des droits humains, qui personnifient la lutte des femmes afghanes contre les effroyables violations de leurs droits par les Talibans. Nous avons entendu leurs témoignages et nous admirons profondément leur force et leur engagement dans cette lutte. L’Afghanistan est un pays dont la moitié de la société, femmes et filles, n’ont pas la possibilité de s’exprimer, avec toutes les conséquences dévastatrices que cela implique pour leurs vies. Les activités dites normales comme travailler, aller à l’école, ou simplement marcher dans la rue, sont devenues strictement circonscrites voire impossibles à effectuer. Mais comme nous l’avons entendu aujourd’hui, elles n’abandonnent pas. L’UE a par conséquent le devoir de leur apporter tout son soutien, de les accueillir et de les protéger.”
?️? Les Universités des ruralités écologistes, c’est les 18, 19 et 20 octobre prochains !
Cette année, cap sur les Vosges pour des ateliers sur les défis des territoires ruraux, des débats, des plénières, des moments de convivialité avec des élues et des visites de la région ! Prenez vos places, à prix libre.
Les Universités des Ruralités Écologistes, ce sont deux jours de débats avec les acteurs qui font vivre les ruralités au quotidien. Cette édition 2024 sera axé principalement sur la thématique des services publics, ce qui nous permettra de tenir des conférences variées sur des sujets aussi vastes que ceux du coût des transports, de la crise agricole, de l’accès aux soins ou encore de la sécurité.
Ces conférences auront la chance d’accueillir des intervenantes et intervenants de qualité, des personnalités et parlementaires comme Lucie Castets, Marine Tondelier, Marie Pochon, Dominique Potier, Sandra Regol ou encore Jacques Fernique…
Mardi 17 septembre, Ursula von der Leyen a présenté l’architecture de sa nouvelle Commission. Réaction de David Cormand, présidente de la délégation Europe écologie.
« La nouvelle commission présentée par Ursula von der Leyen est extrêmement décevante et traduit deux éléments marquants. Tout d’abord, la normalisation de l’extrême droite dans les institutions européennes et donc le refus d’établir un cordon sanitaire solide face aux forces politiques réactionnaires et xénophobes. En effet, le néo-fasciste italien Fitto est bien promu vice-president exécutif de la Commission européenne.
Le second élément est l’effacement du Pacte vert. Le mot même « vert » est supprimé et remplacé par « clean » (propre) et « competitive » (compétitif). Cette évolution n’est pas que sémantique. Elle révèle une volonté de renoncer aux objectifs verts affichés lors de la dernière mandature pour y substituer les notions de « compétitivité », « simplification » ou encore « croissance ». C’est un retour au « business as usual » qui tourne le dos au projet de transition écologique. Le Pacte vert, une nouvelle donne, devait pourtant inscrire nos moyens de production et nos modes de consommation dans les limites planétaires.
Le centre de gravité politique de cette nouvelle Commission se trouve clairement à droite, avec le PPE qui s’appuie sur un groupe Renew sous tutelle et un groupe ECR en arbitre des majorités à venir, ouvrant à l’extrême droite un boulevard institutionnel. Les sociaux-démocrates, pourtant partie prenante de cette coalition, sont les grands perdants de ces nouveaux équilibres.«
Du 16 au 19 septembre, c’est la plénière de rentrée au Parlement européen. Voici quelques sujets desquels nous allons débattre.
Commission européenne
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a été réélue en juillet pour un second mandat à une large majorité, sans les voix de l’extrême droite (pour mémoire, la délégation Europe écologie avait voté contre). Les fonctions des vice-président·es de la Commission doivent refléter ce soutien démocratique et ne pas permettre un transfert de pouvoir à l’extrême droite. Donner des gages à l’extrême droite ne fait que la renforcer. Pour que l’Union européenne pèse dans la compétition mondiale, nous devons investir massivement dans les énergies renouvelables, dans des emplois de qualité et dans des industries européennes vertes. Le Pacte vert est au cœur du succès économique de l’Union européenne et d’une action climatique forte. Mettre en place un cadre pour permettre aux industries européennes et à l’emploi de progresser et d’envoyer au monde un signal fort en amont du sommet mondial pour le climat des Nations unis doit être un des engagements centraux de la Commission. Elle doit s’engager à renforcer l’économie européenne, la compétitivité, l’emploi et l’action climatique et cela doit se voir dans les portefeuilles des commissaires et dans leurs lettres d’intention. Nous suivrons de près les auditions des candidats commissaires par le Parlement européen et nous déciderons, ensuite, de ce que nous ferons.
Présentation de la composition du collège des commissaires par Ursula von der Leyen : mardi 17 septembre
Pour notre délégation, ce dossier est suivi par David Cormand, président de la délégation Europe écologie.
Hongrie et Viktor Orbán
Mercredi, le premier ministre Viktor Orbán devait s’adresser au Parlement européen pour présenter l’agenda de la présidence hongroise du Conseil de l’Union européenne. Le gouvernement hongrois détruit la démocratie. La semaine dernière, les autorités hongroises ont interrogé des personnalités importantes de l’opposition, parmi lesquelles l’ancienne députée européenne Anna Donath. La Commission bloque toujours des fonds européen en raison de préoccupations sur le plan de l’État de droit et des droits fondamentaux. De plus, la Hongrie est toujours sous le coup d’une procédure de l’Article 7 au Conseil pour manquements à l’État de droit. Le groupe Verts/ALE s’est battu pour que le Parlement ne donne pas à Viktor Orbán une tribune à la propagande et la désinformation. La semaine dernière, la députée écologiste néerlandaise Tineke Strik a été nommée par la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) pour prendre la suite de Gwendoline Delbos-Corfield comme rapportrice du Parlement européen sur la situation en Hongrie et sur la procédure de l’Article 7(1).
Débat : mercredi 18 septembre
Pour notre délégation, ce dossier est suivi par Mélissa Camara, membre de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE).
Sécheresse et épisodes climatiques extrêmes
Le groupe Verts/ALE a obtenu un débat sur les sécheresses et les épisodes climatiques extrêmes. Cet été, à travers toute l’Europe, nous avons eu une nouvelle preuve que le dérèglement climatique augmente la fréquence de ces événements qui ont des conséquences dramatique sur les populations et sur la nature. Nous devons agir pour être plus résilient·es. Pour cela, nous devons augmenter la solidarité européenne, les efforts des États membres pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et trouver des solution pour mieux nous adapter à un monde qui change. L’agriculture est un secteur clef pour agir sur les conséquences du dérèglement climatique. Nous devons mettre en place des mesures pour protéger la nature, sortir de l’agriculture intensive pour aller vers un modèle agroécologique qui permet d’assurer la sécurité alimentaire en Europe et des revenus décents aux agricultrices et aux agriculteurs.
Débat : jeudi 19 septembre
Pour notre délégation, ce dossier est suivi par David Cormand, membre de la commission de l’Agriculture et du développement rural (AGRI).
Extradition de Paul Watson
Grâce au groupe Verts/ALE, nous débattrons de la possible extradition de Paul Watson, les risques de criminalisation des défenseuses et défenseurs de l’environnement, des lanceuses et lanceurs d’alerte et la nécessité de les protéger dans l’Union européenne.
Paul Watson a été arrêté le 21 juillet au Groenland par les autorités danoises sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon pour s’être opposé à la pêche illégale de la baleine dans l’Antarctique. Au Japon, il risque jusqu’à 15 ans de prison. Le groupe Verts/ALE demande le soutien de la communauté internationale à la libération immédiate de Paul Watson.
Débat : jeudi 19 septembre
Pour notre délégation, ce dossier est suivi par Mélissa Camara, membre de la commission de la Pêche (PECH).
Et aussi…
Accueil de réfugiées afghanes
Mardi 17 septembre, Mounir Satouri et Marie Toussaint accueilleront neuf femmes afghanes inspirantes qui se battent pour leurs droits à l’heure où le régime des talibans est plus répressif que jamais. Elles interviendront à 17h lors d’une réunion extraordinaire de la sous-commission des Droits humains que vous pouvez suivre en ligne. Mounir Satouri tiendra également une conférence de presse que vous pourrez suivre en ligne à partir de 18h.
Ukraine
À la demande du groupe Verts/ALE, le Parlement européen débattra et votera une résolution sur le maintien du soutien financier et militaire à l’Ukraine par les États membres. Après deux ans de guerre, le groupe Verts/ALE veut que l’Union européenne et ses alliés continuent leur soutien indéfectible à l’Ukraine.
Débat : mardi 17 septembre Vote : jeudi 19 septembre
Arrêt de la Cour européenne de justice sur Apple
Jeudi, les député·es européen·nes débattront des conséquences de l’arrêt de la Cour européenne de justice sur les pratiques fiscales de l’Irlande. Cette décision, qui a été saluée comme une victoire pour la justice fiscale et qui va obliger les entreprises américaines de la tech à payer 13 milliards d’euros d’arriérés d’impôts.
Débat : jeudi 19 septembre Pour notre délégation, ce dossier est suivi par Marie Toussaint, membre de la commission des Affaires économiques et monétaires (ECON).
Dialogues stratégiques sur l’avenir de l’agriculture européenne
Les député·es européen·nes débattront aussi de l’aboutissement des dialogues stratégiques sur l’avenir de l’agriculture européenne. Si le groupe Verts/ALE en salue dans une large mesure les conclusions, la balle est maintenant dans le camp de la Commission qui doit faire en sorte que la prochaine révision de la Politique agricole commune reflète cette nécessité de réforme, en particulier la protection de la biodiversité, l’adaptation au dérèglement climatique et l’assurance que les agricultrices et les agriculteurs aient des revenus décents.
Débat : lundi 16 septembre
Pour notre délégation, ce dossier est suivi par David Cormand, membre de la commission de l’Agriculture et du développement rural (AGRI).
Pour que perdure l’enthousiasme de Paris 2024 envers le sport et sa pratique, une grande loi « héritage » doit voir le jour. Cette loi doit assurer une pratique physique et sportive pour le plus grand nombre car le sport n’a pas seulement vocation à briller une fois tous les 4 ans. Le sport doit être accessible à toutes et tous, 365 jours par an.
Il aura suffi des premières minutes de la spectaculaire cérémonie d’ouverture orchestrée par Thomas Jolly pour embarquer tout un pays dans le spectacle du sport olympique puis paralympique. Les exploits des athlètes de toutes les nations ont permis de forts moments fédérateurs pour les Français⸱es.
Après Paris 2024, faisons du sport un enjeu politique majeur
Force est de reconnaître que les Jeux de Paris 2024 ont ouvert la voie à certaines avancées environnementales et sociétales : plus de 90% des épreuves se sont tenues dans des équipements déjà existants, la parité (à défaut de l’égalité) chez les athlètes a été atteinte pour la première fois dans l’histoire des Jeux, les efforts pour médiatiser les Jeux paralympiques ont été réels et ont offert une large vitrine pour les disciplines du parasport. Par ailleurs, les efforts de dépollution de la Seine pour permettre la baignade dans le fleuve à partir de 2025 marque les prémices d’une prise de conscience de l’urgence de reconquérir notre biodiversité.
La marque olympique se vend cher, très cher, trop cher
Mais la réussite de Paris 2024 a un coût. Et la facture est salée car ce temps de célébration du sport aura englouti plusieurs milliards d’euros d’argent public. Ces milliards dans les Jeux sont, dans nos consciences, immanquablement mis en concurrence avec la dégradation de nos services publics aussi essentiels que l’éducation, la santé ou la justice. « Les jeux financent les jeux » : la devise du COJO* est un leurre et la marque olympique se vend cher, très cher, trop cher.
Public VS partenaires privés : pas tous à la même enseigne pour financer les Jeux
En parallèle, au nom du « secret des affaires », les montants de la participation des sponsors privés ne sont pas connus. Vendus par le CIO et soutenus financièrement par les collectivités, les JOP auront pourtant permis des privatisations de nos espaces publics ainsi que fait la promotion d’une consommation débridée, pour le bénéfice des grandes entreprises partenaires des Jeux. Un gouffre abyssal sépare aujourd’hui le discours olympique du monde réel. Alors que les Jeux se clament « populaires », les tarifs des places étaient souvent exorbitants, des étudiant⸱es ont été chassé⸱es de leur résidence et les autorités françaises ont effacé des personnes sans domicile fixe des rues de Paris. Alors qu’au discours protocolaire de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques, le président du CIO, Thomas Bach félicitait la “culture de paix” que permettent les Jeux, l’armée Israélienne bombardait quelques heures plus tôt une école à Gaza.
Entre les discours et le réel, le décalage est tel que l’avenir de l’olympisme risque fort d’en être affecté durablement. Cela s’est d’ailleurs observé autour des jeux de Paris : nombreuses furent les critiques.
Nous Ecologistes, affirmons qu’il est possible de vivre des émotions fortes tout en gardant son esprit critique. Oui, les moments de concorde sont précieux, non ils ne nous empêcherons pas de proposer de faire mieux.
Nous ne nous résoudrons pas à renoncer à ces moments sportifs fédérateurs que sont les Jeux olympiques et paralympiques. Pour que l’esprit de l’olympisme perdure, les Jeux, dans leur organisation, doivent faire leurs mues. Nous réclamons davantage de démocratie, de transparence financière et de sobriété : des conditions cruciales pour faire éclore des Jeux plus populaires et plus respectueux de l’environnement.
Des Jeux fastueux, un sport populaire en souffrance
Enfin, nous invitons à bien faire la distinction entre le sport spectacle et le sport, tel qu’il se pratique par tous⸱tes celles et ceux qui y ont accès, sur les terrains, au quotidien partout sur les territoires. La formidable réussite des équipes de France lors des Jeux de Paris 2024 ne doit pas faire oublier que la culture sportive doit être davantage soutenue en France. Une grande loi héritage de ces Jeux doit voir le jour tant les équipements sportifs sont saturés, souvent vieillissants, tant la sédentarité et tous les problèmes de santé qui y sont liés explosent, notamment chez les plus jeunes, tant les conditions de formation et d’enseignement de l’EPS* sont insuffisantes.
La réussite des Jeux ne suffit pas à faire de la France une nation sportive. A l’heure où la cérémonie de clôture des jeux paralympiques a résonné, il est temps de faire advenir une grande loi pour le sport en France afin que l’héritage des Jeux profite au plus grand nombre. Celle-ci ne peut pas être faite au rabais, c’est la raison pour laquelle nous publions ici, ce qui nous semble être le minimum digne de l’ambition de ces Jeux.
Nos propositions pour le sport
Pour des grands événements sportifs responsables :
⇒ Organiser une consultation locale avant toute candidature pour un grand événement sportif international. ⇒ Ouvrir un plus grand nombre de places à des tarifs abordables pour garantir l’accès d’un public populaire aux événements sportifs.
⇒ Durcir le cahier des charges pour l’attribution des fonds publics des grands événements. Les nouvelles constructions doivent contribuer à l’amélioration du parc immobilier social, et l’écoconditionnalité doit permettre une meilleure prise en compte des enjeux écologiques dans la conception des événements et leur mise en place (déchets, consommation énergétique, déplacements, protection des sites, alimentation etc.).
⇒ Adopter une loi d’éthique sur le sponsoring des grands événements sportifs qui bénéficient de soutien public. Celle-ci inclurait:
la transparence absolue sur les montants de la participation de l’ensemble des sponsors, partenaires publics comme partenaires privés ;
l’interdiction du sponsoring pour les entreprises qui œuvrent dans les énergies fossiles, l’aéronautique, l’agro-industrie, l’armement et/ou les financeurs avérés du dérèglement climatique corrélée à l’intégration des partenaires privés dans le bilan des émissions de gaz à effet de serre de l’événement ;
l’augmentation des parts de marché prévues pour les entreprises de l’économie sociale et solidaire. Les entreprises de l’ESS, comme les entreprises locales, doivent également figurer parmi les sponsors des grands événements sportifs.
⇒ Accorder de réels moyens dédiés à la découverte et à l’initiation aux pratiques sportives en amont et pendant les Jeux, prioritairement à destination des Français·es les plus éloigné·es de la pratique sportive et partout sur le territoire, sans que cela repose uniquement sur les collectivités territoriales, déjà premières financeurs du sport au quotidien
⇒ Assurer une indemnité aux bénévoles qui couvre leurs frais pendant les grands événements sportifs et leur permettre d’accéder à des formations qualifiantes.
Faire de la France un pays de sport !
⇒ Créer une fête du sport au niveau national, comme il existe une fête de la musique.
⇒ Porter les moyens du ministère des sports à 1% du budget de l’État.
⇒ Mettre en place un plan national d’urgence pour la construction et la rénovation des équipements sportifs. Les équipements sportifs doivent prendre en compte les besoins du territoire. Quand cela est possible, ils doivent faire l’objet d’une gestion non lucrative, sans délégation de service public au privé lucratif et sans charges d’entretien disproportionnées pour les collectivités. Nous privilégions des équipements sportifs de proximité, accessibles à tou·tes (handisport, sport adapté, pratiques féminines…), cohérents, inclusifs, permettant des pratiques diverses, plutôt que des structures destinées exclusivement aux clubs professionnels.
⇒ Augmenter la taxation sur les retransmissions sportives à la télévision et la part des produits des jeux et paris pour contribuer au financement du sport amateur.
⇒ Le mouvement sportif doit être accompagné via les contrats aidés.
⇒ Démocratiser la gestion des fédérations sportives et assurer la souveraineté des licencié·es sur leur fédération, en encourageant des modes d’organisation plus coopératifs (type SCIC). Agir sur la gouvernance en imposant une co-présidence paritaire à la tête des fédérations sportives.
⇒ Relancer la création d’emplois aidés pour les associations sportives.
⇒ Reconnaître l’engagement des bénévoles dans le sport en facilitant la validation des acquis ou bien en intégrant le temps de l’engagement bénévole dans le calcul de la retraite.
⇒ Porter à 4 le nombre d’heures hebdomadaires d’Éducation Physique et Sportive pour tou·tes les élèves de collège. Proposer une formation initiale et continue, à la hauteur des ambitions, en éducation physique et sportive aux enseignant·es.
⇒ Agir pour la création d’une association sportive dans tous les établissements scolaires du premier degré pour rendre gratuite et accessible la pratique d’une activité physique encadrée par des enseignant·es et des éducateur·ices.
⇒ Dépolluer nos lacs, fleuves et rivières pour développer les sports d’eau (water-polo, nage en eaux libres, planche à voile…) et prendre soin de notre biodiversité.
Pour un sport inclusif
⇒ Rendre accessibles les activités sportives aux populations disposant de faibles revenus avec une prise en charge à 50% des licences sur critères sociaux par l’État. Étendre l’utilisation du Pass’sport au sport scolaire.
⇒ Développer des maisons de Sport-Santé dans tout le pays.
⇒ Rembourser le sport santé, ou « sport sur ordonnance », grâce à la Sécurité sociale.
⇒ Organiser la mise en place réelle, à la fois contrôlée et évaluée, d’un plan d’action, de formation et de sensibilisation sur les violences sexuelles, le racisme, le harcèlement et les LGBT-phobies dans le sport.
⇒ Renforcer l’accessibilité aux équipements sportifs des personnes en situation de handicap et la visibilité des événements de handisports. Nous demandons le respect de la loi adap’ votée en 2005, qui visait initialement une mise en accessibilité de l’ensemble des infrastructures accueillant du public.
⇒ Promouvoir le sport au féminin, instaurer la parité dans la retransmission télévisuelle des grands événements sportifs et les rendre accessibles sur des chaînes publiques. L’ensemble des budgets publics dévolus au sport doivent être répartis équitablement entre hommes et femmes.
Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles nationales La commission sport, loisirs et tourisme des Écologistes
Michel Barnier doit exiger la libération de Paul Watson
Le 10 août dernier, Michel Barnier affichait son soutien à Paul Watson en partageant une citation du capitaine qui évoquait son combat contre les chasseurs de baleines “magnifiques, intelligentes et conscientes d’elles-mêmes”, qu’il a vu “agoniser sans fin, entendu crier et mourir noyées dans leur sang”.
Paul Watson est incarcéré en attente d’extradition vers le japon depuis le 21 juillet dernier après avoir été interpellé au Groenland, territoire autonome appartenant au Danemark. Son arrestation fait suite à une «notice rouge» d’Interpol émise en 2012 à la demande du Japon. Le pays lui reproche des incidents supposés à bord d’un navire baleinier nippon en 2010.
Le Japon a tué plus de 16 000 baleines en Antarctique depuis la mise en place du moratoire sur la chasse commerciale à la baleine de 1986 par Commission baleinière internationale (CBI). En mai dernier, le Japon a lancé un nouveau navire-usine de 100m, le Kangei Maru, qui pourra à lui seul tuer 200 baleines par an.
Paul Watson a été arrêté alors qu’il souhaitait barrer la route au Kangei Maru. Son incarcération est injuste et injustifiée !
Nous interpellons Michel Barnier, devenu Premier ministre, pour qu’il réaffirme son soutien et agisse officiellement auprès des autorités danoises afin d’obtenir la libération de Paul Watson.
Le 21 juillet dernier Paul Watson a été arrêté au Danemark sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par le Japon, alors qu’il souhaitait barrer la route au Kangel Maru, baleinier japonais, le plus grand jamais construit.
Le 15 août, le tribunal du Groenland a ordonné son maintien en détention, puis le 4 septembre dernier il l’a prolongé pour 28 jours encore.
Le Japon sollicite son extradition pour avoir endommagé un de ses navires de pêche; il a relancé une demande émise en 2012 via une notice rouge d’Interpol.
Paul Watson est incarcéré dans l’attente de la décision sur son extradition par le gouvernement danois.
Paul Watson ne doit pas être extradé vers le Japon où il risque une peine de 15 ans d’emprisonnement, ce qui signifie la perpétuité pour lui, âgé de 73 ans. Le système carcéral japonais est très dur et les conditions carcérales régulièrement dénoncées par les associations des droits de l’homme. Sur le fond, nous rappelons que le Japon viole depuis des années le moratoire international sur la chasse commerciale des cétacés. Depuis 1986, la chasse à la baleine est interdite : ce sont donc les baleiniers japonais qui devraient être jugés. Paul Watson, par ses actions déterminées et non violentes, notamment via l’ONG Sea Shepherd qu’il a fondée en 1977, en a sauvé des milliers ! Il ne fait donc que se battre pour faire respecter la loi.
Le 10 août dernier, Michel Barnier partageait sur les réseaux sociaux un message de Paul Watson qui évoquait son combat contre les chasseurs de phoques et de baleines, et, qui, hanté par les cris des baleines qui agonisaient sans fin, rappelait sa détermination et la justesse de son engagement dans l’intérêt de notre planète et de notre futur.
Les baleines sont des sentinelles de la santé des milieux marins. Il est nécessaire d’assurer leur survie, laquelle conditionne également la survie des autres espèces présentes dans l’écosystème marin. Nous interpellons donc Michel Barnier, devenu Premier ministre pour, qu’au-delà d’un message sur les réseaux sociaux, qu’il agisse officiellement, notamment auprès des autorités danoises, pour obtenir la libération de Paul Watson.
Aminata Niakaté et Sophie Bussière porte-paroles La commission mer et littoral des Écologistes La commission condition animale des Écologistes
Michel Barnier à Matignon, Les Écologistes dans la rue le 7 septembre
En nommant Michel Barnier à Matignon, Emmanuel Macron piétine le vote des Français⸱es. Pour poursuivre à tout prix ses politiques libérales, il a finalement fait le choix de s’allier à la droite avec le soutien complaisant du Rassemblement national qu’il avait pourtant promis de combattre.
Michel Barnier, qui s’est déjà illustré par le passé en votant contre la dépénalisation de l’homosexualité, n’a pas appelé au barrage républicain et ses positions sur l’immigration résonnent avec celles du RN. Quelque soit sa composition, son gouvernement promet la poursuite des politiques menées depuis de trop longues années, notamment en termes d’inaction écologique, et ira à l’encontre de l’aspiration exprimée dans les urnes le 9 juin dernier.
Les Écologistes appellent à rejoindre en masse les mobilisations du 7 septembre pour la démocratie et contre le coup de force d’Emmanuel Macron, organisées à l’initiative des organisations de jeunesse.
Nous appelons toutes celles et ceux qui se battent pour une transition écologique juste, pour la justice sociale et pour la démocratie à nous rejoindre.
Soyons nombreux⸱euses dans les rues pour faire savoir que l’avenir ne se construira pas sans nous, et surtout pas contre nous !
A Paris, rendez-vous à 14h place de la Bastille.
Liste des 138 rassemblements prévus
Ville
Date
Heure
Lieu
Agen
07/09
11h
Place Armand Faillières
Agen
07/09
11h
Devant la Préfecture
Aix-en-Provence
07/09
18h
Place de la Rotonde
Ajaccio
07/09
10h
Devant la Préfecture
Albertville
07/09
14h
Devant la mairie
Albi
07/09
11h
Devant la Préfecture
Alès
07/09
11h
Devant la Sous-Préfecture
Amiens
07/09
14h
Place de l’Hôtel de Ville
Angers
07/09
14h
Place du Ralliement
Angoulême
07/09
15h
Parvis de la gare
Annecy
07/09
14h
Devant la Préfecture
Arras
07/09
15h
Devant la Préfecture
Auch
07/09
11h
Place de la Libération
Aurillac
07/09
11h
Place des Droits de l’Homme
Autun
07/09
11h
Devant la Sous-Préfecture
Auxerre
07/09
11h
Place Surugue
Avignon
07/09
14h30
Cours Jean Jaurès
Bagnols-sur-Cèze
07/09
10h
Place Mallet
Barcelone (Espagne)
07/09
12h
Face au Consulat de France, Ronda Universitat 22B
Bastia
07/09
10h
Devant la Préfecture
Bayonne
07/09
11h
Place de la liberté
Beauvais
07/09
10h30
Place Jeanne Hachette
Belfort
07/09
11h
Devant la Préfecture
Bergerac
07/09
11h
Devant le Palais de Justice
Berlin
07/09
15h
Pariser Platz
Besançon
07/09
15h
Place de la Révolution
Bogota, Colombie
07/09
13h (heure locale)
Devant l’Ambassade de France située Cra. 11 #93-12 à Bogota
Bordeaux
07/09
11h
Place de la Victoire
Boulogne-sur-Mer
07/09
11h
Devant le Théâtre Monsigny
Bourg-en-Bresse
07/09
14h
Champ de foire (du côté de l’amphi)
Bourges
07/09
15h
Devant la Préfecture du Cher
Brest
07/09
14h
Place de la Liberté
Buenos Aires (Argentine)
07/09
12h (heure locale)
Devant l’Ambassade de France, Cerrito 1399
Bédarieux
07/09
11h
Sur les marches de la Mairie
Béziers
07/09
11h
Devant la Sous-Préfecture
Caen
07/09
14h
Phenix Université Campus 1
Cahors
07/09
10h30
Devant la Préfecture
Calais
07/09
15h
Devant le Théâtre, place Albert Ier
Cali (Colombie)
07/09
11h (heure locale)
Devant le Consulat honoraire de France, Av. 3 Nte. #n° 8N-24
Carcassonne
07/09
9h
Portail des Jacobins, rue Courtejaire
Chambéry
07/09
11h
Parc du Verney
Charleville-Mézières
07/09
14h30
Devant la statue de Charles de Gonzague
Chartres
07/09
16h
Place des Halles
Cherbourg-en-Cotentin
07/09
16h30
Passerelle des Eléis
Châteauroux
07/09
17h30
Belle-Isles
Clermont-Ferrand
07/09
11h
Place de Jaude
Coutances
07/09
10h30
Place Saint-Nicolas
Creil
07/09
10h30
Place du marché
Dieppe
07/09
11h
Fontaine du Quai Henri IV
Digne-les-Bains
07/09
10h30
Devant la Préfecture
Dijon
07/09
18h
Place Darcy
Draguignan
07/09
14h
Devant la sous-préfecture
Dreux
07/09
11h
Devant la Sous-Préfecture
Dublin (Irlande)
07/09
15h (heure locale)
Devant l’Ambassade de France, 66 Fitzwilliam Ln, Dublin 2
Epinal
07/09
14h
Devant la Préfecture
Figeac
07/09
16h
Devant la Sous-Préfecture
Foix
07/09
10h30
Halles aux grains
Freiburg (Allemagne)
07/09
11h
Platz der alten Synagoge
Gap
07/09
14h
Devant la Préfecture
Grenoble
07/09
18h
Place Félix Poulat
Guéret
07/09
15h
Devant la Préfecture
Jonzac
07/09
14h30
Jardin Public, Square Leclerc
La Roche-sur-Yon
07/09
10h
Devant la Préfecture
La Rochelle
07/09
10h30
Parvis de la gare
La Tour-du-Pin
07/09
10h
Place du Champs de Mars
Laval
07/09
10h
Place du 11 Novembre
Le Havre
07/09
14h
Devant l’université, cours de la République
Le Mans
07/09
10h
Devant la Préfecture
Le Puy-en-Velay
07/09
10h
Place des droits de l’Homme
Lille
07/09
18h30
Place de la République
Limoges
07/09
14h
Place de la République
Lodève
07/09
10h
Devant la sous-préfecture
Londres (Royaume-Uni)
07/09
15h (heure locale)
Devant l’Ambassade de France, 58 Knightsbridge
Lons-le-Saunier
07/09
14h30
Parc des Bains
Lorient
07/09
17h
Devant la Sous-Préfecture
Lyon
07/09
15h
Place Bellecour
Madrid, Espagne
07/09
12h
Plaza de la Villa de Paris
Manosque
07/09
17h
Porte de la Saunerie
Marmande
07/09
14h
Place Clémenceau
Marseille
07/09
14h
Porte d’Aix
Mende
07/09
11h
Place du foirail
Metz
07/09
10h
Place de la République
Montauban
07/09
9h30
Place Lalaque
Montbard
07/09
18h
Devant la Sous-Préfecture
Montbéliard
07/09
14h30
Parvis de la gare
Montpellier
07/09
18h
Préfecture de Montpellier
Montréal
07/09
14h (heure locale)
Devant le Consulat de France à Montréal
Montélimar
07/09
10h
Parvis de la Médiathèque
Morlaix
07/09
15h
Place des Otages
Moulins
07/09
14h30
Place de l’Allier
Mulhouse
07/09
14h
Place de la Bourse
Muret
07/09
11h
Place Léon Blum
Mâcon
07/09
14h30
Devant la Préfecture
Nancy
07/09
14h30
Place Charles III
Nanterre
07/09
13h
Esplanade de la gare Nanterre Préfecture
Nantes
07/09
10h30
Devant la Préfecture de Loire-Atlantique
Narbonne
07/09
10h
Devant la Sous-Préfecture
Nevers
07/09
11h
Devant les grilles de la préfecture, square de la Résistance
Nice
07/09
10h
Place Garibaldi
Niort
07/09
11h
Devant la Préfecture
Nîmes
07/09
12h
Devant la Préfecture
Orléans
07/09
11h
Devant la Préfecture
Paris
07/09
14h
Bastille
Pau
07/09
11h
Place Verdun
Perpignan
07/09
14h
Devant la Préfecture
Poitiers
07/09
14h
Devant la mairie de Poitiers, place du Maréchal Leclerc