Texte de mon Intervention – Visite de Laurent Fabius – Label Vignobles et Découvertes en Bergeracois- Un projet qui peut allier Oenotourisme et Ecotourisme
C’est un grand honneur, Monsieur le Ministre, que vous faites à notre territoire de venir remettre le label « Vignobles et Découvertes » ici à Monbazillac.
C’est une reconnaissance pour celles et ceux qui depuis longtemps ont mis beaucoup d’énergie pour obtenir ce label. Je tiens particulièrement à saluer le travail accompli par Monsieur Sergenton, qui n’a pas manqué d’attirer mon attention pour que le dossier de labellisation aboutisse ; son impatience était légitime.
Aujourd’hui, le Bergeracois fait donc partie des 40 destinations « Vignobles et Découvertes ». Et déjà plus de 40 entreprises et associations sont labellisées.
En tant que députée de la circonscription et viticultrice, je m’en réjouis. C’est une chance !
Ce label va permettre de créer une synergie et des complémentarités entre tous les acteurs qui aiment ce pays du bergeracois, et qui, au quotidien, défendent son identité et ses particularités.
Je voudrais ici rappeler l’importance de la défense de nos AOP. Des vélléités de libéralisation pourraient revenir dans la tête de certains commissaires européens.
Faire vivre nos appellations, nos paysages, notre histoire, nos modes de vie, notre gastronomie inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité, c’est défendre la diversité contre la standardisation, c’est conforter et préserver des emplois non délocalisables.
J’ai lu avec intérêt, Monsieur le Ministre, le discours que vous avez prononcé lors de la clôture des Assises du Tourisme le 19 Juin dernier. Vous pointez les efforts que nous devons entreprendre pour mieux accueillir les touristes : transports, accès au numérique, professionnalisation, accessibilité des séjours aux ménages modestes, tourisme « sur mesure ».
Penser à la filière tourisme, c’est donc avoir une vision d’ensemble de notre territoire. C'est faire des choix qui valorisent et confortent l'accueil rural existant et explorer aussi de nouvelles pistes dans un monde en profonde mutation.
Je terminerai donc par une conviction : dans les décennies qui viennent, la protection de la nature, des paysages et de nos ressources naturelles feront la différence et seront un plus. Nature et Culture doivent être liées.
Je rappelle ici que le bassin de la Dordogne est classé par l’UNESCO « Réserve mondiale de Biosphère » Alors pourquoi ne pas faire du Bergeracois un pôle d’excellence de l’oenotourisme et de l’écotourisme ?