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Retour sur la Réunion publique à Beaumont du Périgord le 1er décembre

Réunion Publique Beaumont du Périgord le 1er décembre 2014

Témoignage :

Projet de Recyclerie - Ressourcerie : « Le Tri Porteur »

Monique Drosson et Christophe Pasquet, adhérents de la CIPLET (Coopérative Intégrale du Pays Lindois en Transition).

 

Pour mieux Comprendre :

La CILPLET est une association loi 1901 qui héberge et coordonne les groupes d’actions du mouvement citoyen Lalinde en Transition. Cette association a la particularité d’être une coopérative avec un fonctionnement de type horizontal, ce qui signifie qu’elle n’a pas de bureau exécutif (Président, trésorier, secrétaire) et que chaque membre adhérent possède les mêmes pouvoirs et les mêmes responsabilités.

Introduction par Brigitte Allain.

La députée du Bergeracois revient sur les problématiques liées au gaspillage et à la réduction des déchets. Elle explique la notion d’économie circulaire qui permet de voir et de réfléchir les déchets comme des ressources.

Ce projet de Ressourcerie, Recyclerie, s’intègre pleinement dans cette démarche.

 

Témoignage :

Des constats et des objectifs:

  • Les déchèteries se remplissent, cela a un coût financier.
  • Possibilité d'utiliser les déchets avec une nouvelle vie en prenant compte des dimensions sociales, environnementales et économiques
  • éviter le tout déchèterie avec une obligation de travailler avec les syndicats locaux
  • C’est dans l’intérêt de tous de limiter la gestion des flux, car on génère des économies pour les syndicats et cela permet de baisser aussi la facture des citoyens
  • Permettre aux gens d'accéder à des objets moins chers
  • Réflexion sur un bassin de vie, pas de frontières territoriales précises
  • Ce sont des activités non délocalisables avec création d'emplois locaux. Une richesse et une opportunité face à la crise de l’emploi.
  • Le Conseil Général souhaite que des structures locales soient mises en place

« On parle aussi de Ressourcerie car l’humain est au centre du projet ».

Il y a toute une démarche de sensibilisation, avec possibilité d'aller vers de l'insertion. Un tel projet est source de lien entre citoyens et entre citoyens et élus, et entre associations.

C’est aussi source de création de lien intergénérationnel, car on peut aussi imaginer ce projet comme une plateforme de transmission de savoir-faire.

 

« On y bosse depuis 2013 »

De nombreuses actions pour organiser des rencontres, des visites d'autres recycleries... Nous avons suivi une formation avec l'ADEME.

La problématique : « Il nous faut un lieu pour commencer »

« Il n’y a pas de rivalité, pas de problème de gisement, la demande est là, le seul frein, c'est le foncier »

Le besoin est celui d'un bâtiment clos pour les ateliers. Des points de ventes peuvent être liés à l'atelier ou séparés dans d’autres bâtiments.

 Il faut noter la présence de plusieurs élus, dont le Président de la Communauté de Communes Bastides Dordogne Périgord, les maires de Couze et St Front, de Monpazier, du Verdon, de Badefols sur Dordogne.

Le Maire de Monpazier,  qui a suivi ce projet au sein de l’intercommunalité revient sur une option de local qui est tombée à l’eau pour un bâtiment privé à Lalinde.

Le constat est fait que pour le moment, tout le monde est dans l’attente des compétences de la communauté de communes, et dans attente des budgets.

« Personne ne veut prendre de risques sur les projets, il y a une frilosité dans l'attente pour le moment.. »

Les porteurs du projet expriment qu’après les tentatives avec les collectivités, ils s'orientent vers une recherche de locaux privés avec mise à disposition.

L’Exemple de Pessac sur Dordogne est présenté avec ce projet qui a pu démarrer avec la mise à disposition d'une scierie.

Le Président de la Communauté de Communes précise que la Compétence économique est endossée par l’intercommunalité et que de ce fait les municipalités ne peuvent financer, acheter des bâtiments pour ce type de projets. Une mise à disposition peut être par contre envisagée et il soutient qu’il faudra faire le tour de toutes les communes pour étudier les possibilités.

Il exclue également un achat par la communauté de communes, étant donné le contexte budgétaire, avec des baisses de dotations sans précédent mais il considère qu’il est envisageable de réaliser et soutenir une « opération blanche ».

Il précise aussi que l’intercommunalité pourra aider la CIPLET à communiquer sur ce type de recherche via le site web, le conseil communautaire…

Sont mentionnés durant les discussions des réflexions de lieux possibles :

  • Des bâtiments désaffectés (SNCF)
  • Idée des églises, à désacraliser
  • Idées d'utilisation de serres agricoles
  • Une autre idée, bâtiment agricole avec installation photovoltaïques sur les toits
  • Financement pris en charge de structures métalliques avec toits photovoltaïques à creuser sur des zones artisanales.

Brigitte Allain conclue en remerciant les personnes pour la qualité des échanges et reconnait qu’à défaut d’avoir solutionner la problématique du lieu pour ce projet, le lien avec les élus avait été important et des pistes sont désormais à explorer.