Rencontre avec Monsieur COMBES, Directeur de la Clinique Pasteur
Un échange sur fond d’inquiétudes
Comment le projet de loi santé de Marisol TOURAINE prendra en compte l’offre de soins sur les territoires ruraux ?
Comment améliorer le texte qui est proposé aux députés ?
Permettra t-il un égal accès aux soins des usagers dans un contexte d’évolution des demandes, des pathologies et des technologies?
Comment améliorer le texte qui est proposé aux députés ?
C’est avec ces questions que Brigitte ALLAIN a rencontré Monsieur COMBES.
Après avoir présenté les activités de la clinique PASTEUR, celui-ci a évoqué ses inquiétudes sur un projet de loi pour lequel la Fédération de l’Hospitalisation Privée attendait plus de concertation, de discussion et d’écoute.
Ses craintes portent sur l’avenir : en cause la baisse de leur budget (diminué de 2,5% sur l’ensemble du chiffre d’affaires) qui fragilise les plus petits établissements présents sur des territoires tel que le Bergeracois.
Pour la clinique PASTEUR cela représente un budget en diminution de 300 000€. « Ça va être une catastrophe pour les territoires ruraux » d’autant que les investissements dans des technologies de pointe sont nécessaires pour aller vers de nouvelles modalités de soins pour le patient, notamment avec la chirurgie ambulatoire.
Monsieur Combes a aussi fait part à Brigitte ALLAIN du manque de lits en services de Soins de Suite et Réadaptation. Pour le moment l’Agence Régionale de Santé a choisi le statu quo.
Brigitte Allain a rappelé son rôle pour le Bergeracois : appuyer les demandes auprès des ministères lorsque celles-ci répondent à des carences identifiées par les professionnels et les élus et qui entraînent une moindre attractivité pour ce territoire.
« Lorsque nous voulons obtenir quelque chose, nous devons privilégier les démarches communes à l’instar de qui s’est fait pour la desserte ferroviaire. Je suis à votre disposition si une telle démarche est décidée pour l’octroi de nouveaux lits en services de soins de suite et réadaptation ».
L’échange s’est conclut sur l’importance du lien santé-alimentation-environnement, un lien établi depuis bien longtemps par les écologistes.
Le groupe parlementaire a déjà déposé un certain nombre d’amendements pour que la stratégie nationale de santé prenne en compte la contamination des milieux, (eau, air, sol) et la nécessité d’une alimentation saine, sûre et diversifiée. Objectif : réduire le nombre de maladies chroniques de 25% à horizon 2030 et donc le déficit de la sécurité sociale.
1 commentaire(s)
Génial l’article 🙂