Quand cesseront les épandages aériens ?
Brigitte Allain a interpellé Stéphane Le Foll pour demander de faire cesser les épandages aériens tant sur le territoire métropolitain qu'ultramarin. Le premier Ministre s'y était engagé lors de la conférence environnementale de septembre dernier.
Interpellé à l'Assemblée par la député écologiste de Dordogne Brigitte Allain sur le recours à l'épandage aérien aux Antilles, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a affirmé travailler sur d'autres alternatives afin de pouvoir s'en passer le plus rapidement possible.
Stéphane Le Foll: "Notre objectif, c'est de se passer de l'épandage aérien"
L'épandage aérien était au menu du jour à l'Assemblée. Interdite en France depuis 2009, la technique reste prisée par les planteurs de bananes en Guadeloupe et en Martinique, qui bénéficient d'une dérogation, accordée par arrêtés préfectoraux.
Mais nombreuses sont les voix qui s'élèvent contre son recours, dans la mesure où seule une distance de sécurité de 50 mètres des habitations et des établissements scolaires est prévue par ces arrêtés. En raison du vent, nombreux sont les "accidents" avec des pesticides aspergés sur des zones qui auraient du être préservées.
Sur place, la contestation a pris de l'ampleur, et en fin d 'année 2012, le tribunal administratif de Basse Terre en Guadeloupe a annulé les arrêtés préfectoraux accordant cette fameuse dérogation dans la Région. Une victoire de courte durée pour les défenseurs de l'environnement puisqu'une nouvelle dérogation a été délivrée le 29 avril.Des recherches en cours sur des alternatives à l'épandage aérienAprès avoir brièvement rappelé ces faits, la députée de la 2e circonscription de Dordogne Brigitte Allain a interpellé le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll ce mardi à l'Assemblée. "Pouvez-vous nous réaffirmer les engagements du gouvernement afin que cessent les épandages aériens, tant sur le territoire hexagonal que des les territoires ultramarins, qui sont des lieux de biodiversité préservée ?", a-t-elle demandé."La ligne du gouvernement sur la question de l'épandage aérien n'a pas changé", a alors aussitôt rétorqué le ministre de l'Agriculture, affirmant que l'objectif était de "s'en passer". "Nous avons un arrêté national en préparation, a-t-il poursuivi ajoutant que "les dérogations n'ont lieu que quand elles sont absolument nécessaires". Une nécessité qui fait loi en Guadeloupe et en Martinique, selon le ministre, qui a rappelé les difficultés des planteurs de bananes à lutter combattre les cercosporioses sans avoir recours à l'épandage aérien. "Cette dérogation n'est que temporaire, le temps que des recherches aboutissent sur une alternative", a-t-il souligné.
Mais nombreuses sont les voix qui s'élèvent contre son recours, dans la mesure où seule une distance de sécurité de 50 mètres des habitations et des établissements scolaires est prévue par ces arrêtés. En raison du vent, nombreux sont les "accidents" avec des pesticides aspergés sur des zones qui auraient du être préservées.
Sur place, la contestation a pris de l'ampleur, et en fin d 'année 2012, le tribunal administratif de Basse Terre en Guadeloupe a annulé les arrêtés préfectoraux accordant cette fameuse dérogation dans la Région. Une victoire de courte durée pour les défenseurs de l'environnement puisqu'une nouvelle dérogation a été délivrée le 29 avril.Des recherches en cours sur des alternatives à l'épandage aérienAprès avoir brièvement rappelé ces faits, la députée de la 2e circonscription de Dordogne Brigitte Allain a interpellé le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll ce mardi à l'Assemblée. "Pouvez-vous nous réaffirmer les engagements du gouvernement afin que cessent les épandages aériens, tant sur le territoire hexagonal que des les territoires ultramarins, qui sont des lieux de biodiversité préservée ?", a-t-elle demandé."La ligne du gouvernement sur la question de l'épandage aérien n'a pas changé", a alors aussitôt rétorqué le ministre de l'Agriculture, affirmant que l'objectif était de "s'en passer". "Nous avons un arrêté national en préparation, a-t-il poursuivi ajoutant que "les dérogations n'ont lieu que quand elles sont absolument nécessaires". Une nécessité qui fait loi en Guadeloupe et en Martinique, selon le ministre, qui a rappelé les difficultés des planteurs de bananes à lutter combattre les cercosporioses sans avoir recours à l'épandage aérien. "Cette dérogation n'est que temporaire, le temps que des recherches aboutissent sur une alternative", a-t-il souligné.
(Article de Maité Koda, Outre mer, la 1ère)