Mon soutien à la filière viticole
Brigitte Allain, députée de Dordogne, auteure de la proposition de loi 2596 sur la généralisation des volumes complémentaires individuels en viticulture se félicite de la réponse du Ministre de l’agriculture, assurant la généralisation prochaine de ce dispositif à tous les vins rouges sous AOC, suite à la décision prise le 25 mars dernier dans le cadre de l’INAO.
Lien vers le courrier de Stéphane Le Foll relatif au VCI
Cette mesure, à caractère assurantiel, était fortement attendue par tous les professionnels de la viticulture, exprimée à travers de nombreuses motions, dont celle de la Fédération des vins de Bergerac et l'Interprofession des vins de Bergerac et Duras.
Brigitte Allain ne doute pas que les amatrices et amateurs de nos vins d'appellation française y verront là la reconnaissance d'une gestion raisonnable des productions qui ne représente aucun coût public.
Concernant également la viticulture, elle a déposé avec le groupe écologiste et d'autres députés de groupe parlementaires différents, un amendement visant à conserver l’équilibre de la loi Evin dans le projet de loi sur la santé en discussion à l’Assemblée nationale. Cet amendement a été adopté cette semaine. Il s’agissait de supprimer une disposition du texte visant à confier la rédaction du message sanitaire au pouvoir réglementaire, et non législatif. Contrairement à l’esprit de la loi Evin, stricte contre l’abus et protectrice pour les populations à risques, la disposition risquait d’enfermer notre politique dans une logique prohibitionniste pour les consommateurs et stigmatisante pour les professionnels.
Par contre, malgré la mobilisation, l’amendement concernant la définition du champ de la publicité a été rejeté. Cependant, la Ministre de la Santé Marisol Touraine, a annoncé la mise en place d’un groupe de travail sur ce sujet pour améliorer le dispositif présenté en vue de l’examen du texte au Sénat.
« Bien évidemment, en tant que députée d'une région viticole, je reste attentive et active sur ces questions essentielles pour le maintien de notre économie viticole et patrimoniale » conclut Brigitte Allain.