Je suis Charlie
En ce jour de deuil national, suite aux attentats de ce mercredi 7 janvier 2015, l'heure est au recueillement et à la mobilisation.
Au nom du peuple français, à l'Assemblée nationale, les députes rendent hommage ce jeudi 8 janvier aux femmes et hommes assassinés au siège même du journal Charlie Hebdo.
J'y représenterai mes concitoyens, tout comme je l'ai fait hier soir à Périgueux, à l'appel du club de la presse C'est bien la liberté de la presse qui a été violemment attaquée hier.
Qu'ils soient, journalistes, policiers , secrétaires ou agents d'entretien, ceux qui ont été tués hier laissent leurs familles et leurs proches dans un grand désarroi. C'est d'abord à ces enfants, conjoints, parents et amis que vont mes pensées. Mais quand les armes visent les porteurs de parole, tout le peuple est touché.
Touchés, meurtris, nous le sommes tous. Mais nous ne resterons pas sans voix.
A Saint germain et Mons mardi soir , alors que , Maires, élu- e-s et citoyens-nes étaient réunis, pour fêter le nouvel an, nous portions nos vœux d'espoir et d'un monde meilleur et plus solidaire. J'évoquais avec les convives l'énergie renouvelable qui est notre plus grande force : l'énergie humaine et collective pour porter ensemble de grands projets utiles pour la planète et nos territoires.
Puissions nous mettre cette énergie au nom des valeurs de notre République : liberté, égalité, fraternité.
Aujourd'hui nos vœux prennent une autre dimension. Ce sont des vœux pour la paix, la démocratie, la liberté d'expression , pour le respect des droits humains et pour la justice pour tous. Nous devons être solidaires pour porter ces valeurs de démocratie qui nous sont chères.
Ce sera le message que nous porterons ensemble lors de nos cérémonies de recueillement et de vœux.
Brigitte Allain
1 commentaire(s)
Merci Brigitte. Et oui comme toi je pense aux proches, très proches de Charlie. Pour eux, les seules armes étaient l’humour, la générosité, le crayon et le rire. Aujourd’hui je n’ai pas de haine, je suis remplie de larmes, de tristesse et aussi de colère. J’en appelle à la paix et pour çà je resterais debout.