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Brigitte ALLAIN « Pourquoi est-il pertinent de disposer d’un institut de recherche et d’expérimentation pour la filière tabacole en bergeracois ? »

Le 24, 25 et 26 juin se tenaient les rencontres de l’AERET Association Européenne pour la Recherche et l’Expérimentation Tabacole à Bergerac

Brigitte ALLAIN  « Pourquoi  est-il  pertinent  de disposer d’un institut de recherche  et d’expérimentation pour la filière tabacole  en bergeracois ? »

Les différentes politiques publiques de santé ne sont bien sûr pas favorables aux tabaculteurs et toutes les mesures de santé  publique visent à diminuer la consommation de cigarettes.

Pour autant :

-Peut-on imaginer la disparition de la filière tabacole en France et en Europe ? La disparition de celle-ci  entrainerait elle la disparition des fumeurs ?

- Peut on imaginer  voir disparaitre la disparition du  tabac en Dordogne ?

- Peut-on aujourd’hui se passer de recherche et d’expérimentation ?

A ces questions Brigitte  ALLAIN répond : surtout pas !

La production de tabac reste une production traditionnelle  notamment en Dordogne présente sur de petites et moyennes exploitations. La réputation  en termes de qualité du tabac français  reste excellente et des efforts considérables ont été faits pour mécaniser la production. La Dordogne a la chance d’avoir l’ensemble des opérateurs de la filière : les  producteurs, une usine de transformation à Sarlat, un institut de recherche et d’expérimentation, l’Institut Technique du Tabac  sans oublier le musée du tabac. Cette filière est extrêmement bien structurée.

Quelque soient les productions, la recherche et l’expérimentation sont des moyens essentiels pour adapter les itinéraires techniques et aider les producteurs dans les adaptations qui s’avèrent  nécessaires.

Brigitte ALLAIN   salue  plus particulièrement le travail de l’ANITTA en phase avec le Plan ECOPHYTO 2018

  • La fertilisation « bio » avec l’emploi d’un engrais organique « la farine à plumes »
  • Les installations d’une irrigation goutte-à-goutte croisée avec un fractionnement de l’apport azoté.
  • La lutte biologique par conservation

Autre satisfaction : voir  des  instituts travailler ensemble et mutualiser leurs  moyens,  voir des européens échanger et travailler ensemble, partager leurs  observations et leurs connaissances, accompagner les évolutions.

Les chercheurs et les techniciens sont aussi des citoyens, des habitants d’un territoire.

La Dordogne sans la diversité  de toutes ses productions et de ses compétences s‘appauvrirait.

« L’ennui naît de l’uniformité » n’est-ce pas ?