Accueil à l'Assemblée Brigitte Allain, en soutien au procès des faucheurs volontaires de Tours : Tous lanceurs d’alerte !

Brigitte Allain, en soutien au procès des faucheurs volontaires de Tours : Tous lanceurs d’alerte !

le 26 novembre 2012 -

Communiqué de presse -

Alors que le Sénat vient d’adopter la Loi sur les lanceurs d’alerte, tout au long de la semaine, des illustrations criantes ont mis en avant la pertinence de ce nouveau texte :

 

Ce lundi 26 novembre à Tours, s’est ouvert le procès des faucheurs d’OGM,  Gilles-Eric Seralini bouleverse chaque jour les analyses sur la toxicité du Maïs OGM Nk603,  des milliers de personnes attendent l’interdiction totale du Bisphénol A ; les victimes des sels d’aluminium ne sont pas reconnues par le Ministre de la Santé et ont entamé une grève de la faim à ce jour. Vendredi soir,  à Bergerac les adhérents du CERADER,[i] victimes des maladies de l’amiante, réitéraient leur combat  pour obtenir réparation et empêcher les pollutions graves de conséquences dues aux désamiantages réalisés au mépris de la sécurité.

 

Brigitte Allain, présente aux côtés des faucheurs volontaires, soutient tous ces lanceurs d’alerte qui agissent dans la controverse et s'organisent en résistance non violente pour faire émerger aux yeux du grand public des scandales gardés sous silence par une poignée d’industriels, et d’experts consentants, et cela dans l’intérêt de tous ! Elle s’est engagée à interpeller le Gouvernement sur la question des comparants volontaires : Les faucheurs volontaires veulent être collectivement jugés, pour exprimer leur solidarité dans une action qui relève de la désobéissance civile et non d’un acte de délinquance.

 

Aujourd’hui la mise sur le marché d’aliments, de médicaments, ou autre substance est validée en l’absence de certitude quant à l’innocuité des produits. Le coût des dommages est évalué à 2 milliards d’euros par an !

 

Brigitte Allain demande au Gouvernement de prévenir et d’éviter qu’il y ait des motifs d’alerte, en révisant la logique des autorisations et des interdictions des produits en appliquant un principe de précaution et un principe de protection de la santé des citoyens. Parallèlement la recherche publique doit disposer de moyens financiers suffisants et de temps nécessaire pour réaliser des études indépendantes indispensables pour retrouver  une confiance dans les savoirs scientifiques.

 

Au moment de faire des choix, l'argent public utilisé pour prévenir les risques sanitaires, sociaux et environnementaux n'a rien de comparable avec les budgets à mobiliser pour la réparation des dégâts sanitaires, sociaux ou environnementaux, causés par les décisions de production ou de commercialisation, prises sous le seul angle du gain immédiat présupposé de produits dangereux trop vite autorisés.

 

 

Contact presse : Kamel Dembri : 06 71 40 61 76

 

 

 

 




[i] CERADER : collectif pour l’élimination rapide de l’amiante et la défense des exposés au risque